[Clos] Une boîte de Chocolats

-Cette photo c'est moi Stevy à 6ans et mon bon vieux Jasper, elle a était prise, je m'en souviens ...

Le jour où je devais faire ce portrait, ma maman m'avait dit de rester à la maison.

Mes frères étaient partis sur la plage, mon papa était au travail et moi j'étais seul à la maison avec maman qui préparait le repas du midi.

J'étais sorti dehors et j'entendis maman " ne va pas trop loin" " oui maman" que je répondis, mais je m'ennuyais alors.

Je m'étais mis à courir sur le chemin tout boueux qui traversait la forêt pour rejoindre mes frères, la forêt était devenue sombre et il s'était remis à pleuvoir, je m'étais mis à courir encore plus vite, après avoir glissé mon pied s'était pris dans une racine, j'étais tombé sur mes genoux, la pluie m'avait trempé et j'avais mal aux genoux.

Soudain apercevant la cabane que mes frères, mon père et moi avions construit, je mis était réfugié le temps que la pluie s'arrêta, assit parterre tout en sanglotant je m'étais endormi.

Soudain j'avais sursauté en sentant quelque chose ou quelqu'un me toucher, c'était mon père, il m'avait pris dans ses bras et me ramena, je lui avais murmuré à l'oreille, que je m'étais perdu et que j'avais eu peur et il me fit une bise sur le front.

J'avais fait peur à mes parents et à mes frères, j'avais eu droit à une bonne engueulade de ma mère, puis elle m'avait embrassé très très fort sur la joue.

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Je suis retourné dans cette pièce il y a peu. Elle se situe juste en dessous du grenier. Il y fait froid et c'est une pièce bien sombre, avec ses fenêtres barricadées. Mais c'est aussi ici qu'il y a tous mes anciens jouets. Tous. Ils sont ici maintenant. Et c'est triste. Ils sont encore beaux et à peine usés. Et je me souviens encore jouer avec. Avec mon costume de super-héro. Je m'amusais bien, quand j'avais 10 ans... Je me souviens; je rentrais de l'école et puis j'enfilais mon costume... Et je jouais. Souvent dans le salon, parce que maman s'y trouvait aussi et que ça ne la dérangeait pas. Et puis après une bonne heure de jeu, je mangeais et je faisais mes devoirs. C'était la bonne époque. Qu'est ce que j'étais heureux. Et maintenant... N'en parlons pas. Non, il ne vaut mieux pas. Profitons du moment où l'on pense à cette innocence, où l'on pense à la naïveté et aux jouets. N'oublions tout de même pas que le temps passe et que ce n'est plus qu'un souvenir... Mes jouets sont là-haut, dans cette pièce froide et maussade. C'est triste, quand même.

L'abandon. Une peur terrible pour une enfant tel que moi. Laissée comme un rat mort, sans aucun regard de tendresse, me jetant dans les bras d'une inconnue pour me laisser vivre derrière les murs humides de l'orphelinat. J'avais Six ans quand ma mère m'a abandonné et cela fait 12 ans que je vis avec le sentiment qu'il reste un énorme vide à combler dans mon cœur. De l'affection et de l'amour, voilà ce qu'il me manquait…

Ce n'est pas de moi que je vais vous parlez, mais de cette enfant qui me couvre de joie depuis maintenant 2ans. Cette gamine qui m'a tant fait souffrir, mais tant rendue heureuse. Je n'est pas envie de vous parler d'un moment précis, même si cette photo viens de la première fois qu'elle à vu la mer, c'est d'elle tous simplement que je veux parler.
Kely, ma tendre kely, j'était moi même encore une enfant, mais elle me faisait sentir femme, je suis mère après tout. Elle est la, tous les jours à me regardé avec ses petits yeux et ne comprend pas pourquoi papa n'est plus la et pourquoi je part tous les matins et reviens les soirs suite à mon boulot, et c'était pareil pour mes cours. Elle est tous ce que j'ai de plus chère au monde, ma raison d'être, ma raison de vivre. elle illumine chaque journée, c'est ma perle, mon diamant. Certes, sans elle je verrais toujours chez mes parents, certes, sans elle je n'aurais eu aucun soucis, mais sans elle, je ne serais pas la femme que je suis aujourd'hui, et je ne serais pas la pour vous en parlez. Elle est toute ma vie, retirez la moi et je sombrerais.

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Ce cliché n'est pas très ancien, je me souvient qu'il a été prit l'été dernier en juin 1946. La guerre était finie et mon mari venait de rentrer définitivement. La petite fille qui pose pour le photographe, c'est la nôtre, Helen. Cette photo est l'une de mes préférée, Helen déborde de joie dessus, enfin son papa revenait ! Ma chère petite Helen... Son enfance qui pour l'instant se limite à ses trois années d'existence, n'a pourtant pas été une période simple ! La petite chérie est née au beau milieu de la guerre, alors que nous ne nous y attendions pas. Il a fallut que je me serre la ceinture et que j'économise mes tickets de rationnement, je ne voulait pas trop la priver.
Elle ne voyait son père qu'une fois tous les deux mois tout au plus, cela dépendait de ses permissions. Bien sûr ce ne fut pas aussi terrible pour nous qu'en Europe, au moins je ne craignais pas pour la vie de ma fille. Enfin tant que les Japonais ne se décidaient pas à nous bombarder... Et en ces temps difficiles alors que nous vivions tous dans la crainte, Helen, elle ne se doutait de rien et vivait tranquillement sa petite vie. Elle courait dans le petit jardin, jouait avec le chien, riait... C'est ce qu'il y a de plus beau chez les enfants : l'insouciance et l'inconscience. Elle ne savait rien de toutes ces horreurs qui se produisaient partout dans le monde. La "guerre" était un mot mystérieux qui signifiait simplement que papa était sur un bateau, et qu'il reviendrait. Il n'y a que moi qui savait que son père ne reviendrait peut-être jamais, et tant d'autres choses que je n'aurait jamais voulu savoir. Mais le monde de l'insouciance n'appartient qu'aux enfants. Elle m'a beaucoup compliqué les choses pendant cette guerre, mais c'est aussi elle qui m'a fait tenir. Je l'aime de tout mon cœur.

«Enfin!» me disais-je lorsque cette photographie avait été prise. Terminé, les antibiotiques, les chimios, les traitements, les opérations... J'étais en RC -rémission complète, dans le baratin médical- depuis deux jours. J'étais pâle, maigre comme un clou, faible, je n'avais pas de cheveux certes. Mais le plus important, c'est que je n'avais plus de cancer, cette m***e qui me bouffait de l'intérieur, et jerentrais chez moi. Et que je ne reverrais plus jamais ces murs tristes remplis de murmures de cadavres ambulants.
Du moins, le croyais-je...

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Mon enfance n'est certainement pas la partie palpitante de ma vie. J'étais une enfant heureuse, qui vivait dans une grande maison, avec ses parents, sans aucun problème. Je suis chanceuse, j'en ai conscience.
Ce cliché trônant sur la cheminée encore aujourd'hui montre ma mère, une magnifique brune mystérieuse aux yeux sombres et à la classe légendaire, et moi, petit garçon manqué dans l'âme, qui grimpait aux arbres et se roulait dans la boue. J'ai bien changé depuis, grâce à ma mère qui m'a tout appris.
Cette photo a été prise par mon père, photographe professionnel.
Je n'ai que de bons souvenirs de mon enfance, avec mes parents, mais je me souviens que ma mère me demandait tout le temps de me tenir correctement, d'être une petite fille exemplaire, et je ne l'écoutait jamais. La seconde d'après, j'étais dans un arbre, et elle venait me rejoindre moitié rieuse, moitié contrariée.

Les rires et palabres qui n'avaient que trop longtemps duré, avaient attisé ma curiosité. Ma chambre était une sorte de Caverne d'Ali Baba pour les deux petites. J'aimais à voir leur candide innocence, leur peur à chaque fois que, à l'insu de tous et ceci sous ma défense, elles pénétraient cette pièce trop secrète et défendue pour elles.
Là, Simone et Thérèse se permettaient maquillage et parfums, divers et embaumeurs, qui étaient ma propriété personnelle et auxquels même ma mère n'avait droit. Ainsi, elles se donnaient des airs de Grande, à l'image de cette sœur aînée à laquelle elles vouaient un culte et qui pourtant, ne leur prêtait la plus petite attention....
Je fus attirée par cette fierté dans leurs postures, et sans doute dans leurs yeux auxquels je faisais dos; devant ces bijoux et parfums, elles auraient pu être comparées à Robinson Crusoé découvrant Esperanza. J'admirais encore une fois cette insouciance, cette quiétude. Je fus comme propulsée dans leur monde et, une chose était alors évidente: cette innocence, cette quiétude, en plus de les admirais, je les leur enviais....
Cependant, mon paisible tableau fut troublé par une petite voix, coquine et stupéfaite:
-Vois-tu ceci ? Numéro 5 de Chanel ! Je pense que Belle en met dans son Bain. Il faudrait que nous l'essayions !
Bien qu'intéressée par tout ce spectacle, je tenais néanmoins à mon parfum fétiche, qui ne m'avait coûté pas moins que les yeux de la tête...

Camilla...
Ma sœur...
Ma jumelle...
Quand je pense à mon enfance, c'est ton image qui s'impose à mon esprit. Tes magnifiques cheveux noirs, ta peau halée, ton merveilleux sourire, et tes yeux... Bleus, comme les miens, mais tellement pleins de vie, d'espièglerie, de joie de vivre.

Quand je pense au bonheur, c'est ton rire que j'entends, haut perché et cristallin... Capable de faire trembler les murs de notre demeure, aussi riche et puissant que le vent qui parcourait parfois la lagune.

Quand je pense à toi, notre Venise me manque et j'ai mal, je m'effondre, le regret me prend à la gorge...Je cède sous le poids de l’absence...Ton absence...

Les souvenirs de notre enfance sont loin, j 'en ai oublié le visage de notre mère...Mais Camilla, ma douce Camilla, tes traits sont gravés dans mon cœur, à jamais...

- J'en ai assez Guy de tes séminaires sur Paris, tu n'es jamais là pour les enfants !
- Arlette, on en a déjà parlé, toi tu restes à la maison pour t'occuper d'eux et moi je bosse.
- J'ai des gros doutes sur le fait que tu travailles aussi le dimanche.
- Arrête tes mesquineries, la discussion est close !
- Hey Lionel, pourquoi les parents ils se disputent tout le temps, c'est à cause de nous ?
- Pff, arrête Seb, c'est surtout à cause de Papa.
- Tu crois qu'un jour, il va m’emmener à ses réunions ? Je voudrais être informaticien plus tard.
- Je ne crois pas que tu puisses compter sur lui comme dit maman. Je suis dégouté, j'ai un problème de vue, je ne peux pas être pilote de ligne.
- C'est dommage, dis, tu veux pas me rejoindre sur SuperMario ? Prends la nouvelle manette, pas la cassée.
- Ok, si tu veux, les jeux sur cartouches c'est les meilleurs. Je vais te faire mordre la poussière 'ti frère.

>>Image initiale 1920*1200 <<

-Asha! Asha arrête de bouder!
-...
- Mais tu verras ici les gens sont très gentils! Il ne faut pas que tu aies peur!
-... Ma famille me manque...
-Mais tu les reverras bientôt!
-La nature, les animaux, tout me manque!Ici, tout est si différent...
-Mais non tu vas t'y faire!
-Si tu le dis... Si tu le dis...


TAILLE REELLE

- Monsieur River, malheureusement, si je suis ici, c'est que j'ai une horrible nouvelle pour

vous. On a eu beaucoup de difficultés à vous joindre. Votre frère est décédé, une terrible

tragédie, un incendie. La maison a pris feu, ni votre frère, ni sa femme n'ont pu en sortir.

- Que dites-vous mon frère, mort.

- Oui, j'en suis désolé pour vous. Les enfants, eux, n'étaient pas à la maison. Le jour de

leur naissance, votre frère est venu me voir pour vous désigner comme tuteur des enfants.

- Qui, moi, vous rigoler. Je ne sais pas m'occupper d'un enfant, regarder où je vis dans une

petite cabane une pièce sur le bord de l'eau, je suis un celibataire, je ne connais rien aux

enfants.

- Votre frère a pourtant insister pour que cette volonté soit respectée, il vous faisait

confiance, vous en serez capable. Il m'a aussi fait promettre de vous remettre cette lettre.

" Parce que je savais que c'était toi."

Voilà les seules mots que contenait cette lettre. Je devais m'occuper des enfants, que

pouvais-je faire d'autre. Je m'étais levé, sur cette île paradisiaque, on avait cogné à ma

porte pour m'annoncer que j'étais devenu papa de trois jeunes enfants. J'étais sous le choc.

Je me souviens de ses journées d'été... ou je jouais avec toi dans le ruisseau, pendant que nos parents travaillaient aux champs... Nous étions bien, là, ensemble.

J'aurais tellement voulu que ces journées d'été durent éternellement... mais l'hiver est arrivé.


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Merci à Niblette qui nous a pondu un tableau de toute beauté ! (mais paniquez pas, on a compté hein, pas de triche !   )

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Comment... Comment a-t-il pu me faire cela, lui, à qui j'ai tout donné, ma confiance, mon amour, mon corps...
Quatre ans que nous étions ensemble. Deux ans qu'on élevait Kely... Lui qui me disait que mon âge l'importait peu.
À croire qu'en fait si... Quatorze ans d'écart, avec une bimbo de mon âge, et le voilà parti, me laissant seule avec Kely et mes cours.
Il fut mon premier amour, et il sera le dernier, à présent j'avance seule avec Kely comme seul pilier.
Je revois encore cette femme, me regardant avec son sourire sournois, tout en s'éloignant main dans la main avec lui, et heureuse de m'arracher une partie de moi.
Et Kely, heureusement qu'elle ne comprend pas tout, elle les regarde partir, et me regarde à mon tour, effondrée aux pieds d'un arbre, à me demander pourquoi je pleure.
Ce fut l'avant-dernière fois que je le vis, car deux jours après on allait fêter les deux ans de « notre » fille chez ses parents. À présent, j'avance seule avec elle, et je suis bien mieux ainsi !

Ah l'amour ... Je l'ai connu, le vrai, le sincère, au lycée, autour de mes 16 ans.
Mon premier amour s'appelait Niguel , un jeune homme tendre et romantique comme ils sont rares aujourd'hui. Il m’entraînait souvent pour de longues balades dans la forêt ou au bord de la plage, où nous étions seuls pendant de longues heures pour nous échapper de notre quotidien.
Même si cette histoire s'est terminée, j'en garde un très bon souvenir et je continue de prendre des nouvelles de cette homme qui a marqué ma vie amoureuse et m'a fait grandir.

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L'amour, je l'ai véritablement rencontré quand j'avais dix huit ans. C'était en 1940, à New-York. En tant que danseuse j'étais venu y chercher du travail, et pourquoi pas le succès ? Je me suis retrouvée a auditioner dans un théâtre miteux de Broadway. L'établissement ne payait pas de mine, en revanche leur chorégraphe était plus que charmant. J'ai été recalée par le patron du club, mais faute de travail j'ai été invitée à dîner par le chorégraphe. Il se nommait Harry Thompson, il avait vingt-trois ans et rêvait de faire carrière à Broadway. Et moi, j'étais amoureuse. Le jour nous travaiillons au théâtre, le soir il m'emmenait danser. On sortait avec nos amis et on faisaient le tour de la ville. Je garde un souvenir merveilleux de ces nuits new-yorkaise.

Deux ans plus tard je suis devenue Mrs Thompson. Malheureusement nous avons à peine eu le temps de profiter de notre nouvelle vie car pendant que nous nagions dans le bonheur, la guerre faisait rage en Europe et à peine quelques mois après le mariage, Harry était enrôlé.

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L'Amour. Un terme si vaste, si compliqué et en même temps si simple. Un mot qui veut dire tant de choses en même temps. L'Amour. L'Amour entre deux personnes, l'Amour d'une passion, l'Amour d'un livre... C'est cet Amour-ci que je vis en ce moment. Dans ce livre que je lis. Bien écrit, il me fait voyager. Je ne bouge pas de ce champs et j'arrive à visiter les quatre coins du monde, ainsi qu'à découvrir des cultures et des religions... Et surtout l'Amour. Non je n'ai jamais vécu ça. Oh bien sûr, j'ai déjà eu des sentiments et j'ai déjà embrassé une ou deux filles, mais ce sont des amourettes. Seulement ça. Non j'attends. Et en attendant, je lis. Et j'imagine. J'imagine en ce même même la scène, qui est en train de se passer. Adrien embrasse Marine avec tout l'Amour qu'il puisse lui porter. C'est beau. Ce n'est qu'imaginaire, ça n'a beau être qu'un livre, je suis emporté et je crois en l'Amour de ces deux personnes. Plus qu'à celui que je puisse donner à n'importe qui. La littérature peut vous emporter n'importe où, vraiment n'importe où...

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"L'amour a bien des significations, et c'est de la passion qui m'anime que je vais vous parler aujourd'hui.
Depuis mon plus jeune âge, je ne vis que pour l'art. Je n'ai jamais trouvé aucune échappatoire aux maux de la vie qui ne fonctionne sur mon âme aussi bien que le fait d'avoir un pinceau en main. L'action seule de créer m’apaise, au moins pour quelques instants.
C'est un réel amour que je voue à cette chose que certains appellent loisir.
L'art n'est pas seulement un loisir, l'art vous fait sortir de vous même, l'art permet à l'homme d'être homme.
Lorsque je crée, je sens les émotions et les couleurs me traverser, de douces et vives lumières fusent au dessus de mon visage, attendant que mon oeuvre soit terminée, mais le sera t-elle réellement un jour ?"

-"Il ne t'a pas quitté des yeux je te dis, je suis sure qu'il à des vues sur toi."
-"Pff, n'importe quoi, il a passé toute sa soirée avec Maria." Me répondit Camilla, l'air renfrogné.
-"C'est elle qui le collait! Allez je suis un frère sympa, j'irais le voir demain et si il ne cède pas à ton charme, je lui casse la figure!" Lui dis-je tentant de garder mon sérieux face au rire que je venais de provoquer chez elle.
-"J'aimerais bien voire..."

Elle s’arrêta net, fixant étrangement quelqu'un devant nous.
Quand je levais les yeux, mon cœur cessa de battre, je ne fus plus capable de respirer, je sentis des frissons parcourir mon corps. Mon Dieu, comment était-il possible qu'une femme aussi belle puisse exister?
Elle passa près de nous; si près, que j'entendis le bruissement de sa robe et la légèreté de ses pas, que je pus sentir son parfum mêlé à l'odeur de sa peau, que mon âme se perdit un instant dans ses yeux. Si près, que, si je n'avais pas été pétrifié par sa beauté, j'aurais pu tendre ma main vers elle et effleurer sa peau si claire.
Cet instant de magie pure s’évanouit quand elle disparu dans l'ombre des ruelles Vénitiennes, suivie d'un homme que je remarquais à peine.
-"Mais qui est cette femme? tu as vu l'homme derrière elle, il portait quelqu'un...Mon Dieu, j'ai eu si peur" me souffla ma sœur qui n'avait toujours pas réussi à bouger."

Moi aussi j'avais peur, une crainte qui me torturait et m’obsédait... et si je ne la revoyait jamais?

Je sus à cet instant que je ne pourrais plus jamais vivre sans elle, et la Mort me donna raison, quelques années plus tard...

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Connaissez vous le pow-wow ? Cette grande fête nord amérindienne permet à mon peuple de célébrer ses exploits guerriers et représente la rencontre, l'échange.
C'est ce jour là que Liam a décidé de devenir lui aussi un guerrier et d'affronter mon père, le grand Yahto.
Se voir en cachette était devenu trop difficile. Je voulais lui faire découvrir mon peuple, mes racines et ma culture.

Je ne pensais pas que son amour était si grand au point de braver les traditions.
Je ne savais pas si je l'aimais autant.
Tout ce que je savais, c'est que ce jour là, à travers son courage, il m'offrit la plus belle preuve d'amour.

Ta mort fut sans doute l'un des moments les plus atroce de ma vie, l'hiver venait de commencer, et beaucoup d'enfants tombaient malade, on ne mangeait pas beaucoup, je priais pour que tu ne sois pas malade toi aussi, mais... mes prières ne furent pas entendues. La fièvre t'a emporté, je me souviens encore de ton visage joyeux déformé par la douleur, celui de père dévasté, mère, l'air résigné, inexpressif mais triste et Sylvette, essayant de me réconforter, entre deux pleurs.

Tu étais mon frère, je ne te l'oublierai pas.

PetiteFlo qui n'ayant pas respectée la contrainte se voit enlever 15 points ce qui ramène son score à 20 pts.

Le tableau est de notre divine Isisaur mais nous tenons à remercier Marky qui nous avez proposé le sien, malheureusement il manquait un vote de dernière minute (et c'est le cas de le dire   ).

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« Aurevoir... » dit la Mort avec un ton ironique.
Vous allez peut-être me prendre pour un psychopathe, mais j'ai toujours rêvé de tuer des gens. Ceux qui me saoulent, ceux qui sont insupportables, ceux que je n'aime pas tout simplement. J'ai toujours rêvé d'être la Mort, avec ses habits noirs, son capuchon et sa faux et de pouvoir les tuer. J'aurais gagné la partie et je serais là, assis sur un fauteuil comme un roi, comme LE roi. Je serais la Mort, avec son sourire ironique, avec son regard perçant, avec sa peau tirant vers le blanc. Jouer, vaincre puis tuer. C'est aussi simple que ça d'être la Mort. Mais ce n'est seulement qu'un rêve. Ce n'est pas la réalité, on ne peut pas être la Mort et tuer, ce n'est qu'un personnage fictif. C'est malheureux. Je trouve ça malheureux.

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//Ebiko Itô//
"Depuis cette longue nuit, depuis que je n'étais plus là..plus vraiment, je lisais en elle comme dans un livre ouvert.
Geonosis, ma chérie, j'aimerais tellement lui dire que jamais je ne la quitterais. Ses pensées étaient noires, elle était perdue.
Cela faisait déjà 10 années qu'elle portait en elle le deuil de ses parents biologiques, bien que nous ne savions pas ce qu'ils étaient réellement devenus, nous ne pouvions affirmer qu'ils viendraient un jour, ce fut pour elle très dur, elle se résolue donc à porter ce deuil, cette absence.
Aujourd'hui âgée de 16 ans, c'était ma mort qui l'écrasait de tout son poids. Je m'en voulais tellement, c'était ma responsabilité, dire que je venais tout juste d'arrêter de fumer, la maladie avait été plus forte. Mais je le sais, je le sens, elle poursuivra mon oeuvre, elle vivra longtemps, bien au dessus de mes 46 ans, elle pourrait même être immortelle en fin de compte...
Tout comme l'amour que je lui porte."

"Qu'en penses-tu, ma chérie ?"...

Elle est partie un matin, drapée dans son manteau de solitude qu'elle trainait depuis des années.
Les uns après les autres, nous nous sommes détournés, essayant en vain de la comprendre et elle de nous aimer.
Et nous voilà réunis, devant ce marbre, encore étourdis en nous demandant comment cela peut finir ainsi.
Je me souviens des derniers mots que je lui ai dits, mon frère doit être en train de faire pareil et mon père aussi.
Mère, Belle-Mère, Grand-mère, des rôles difficiles à jouer qu'elle a enchainés.
Nous nous étions séparés fâchés, et maintenant nous le serons à jamais.
Je ressens comme un vide, mais je n'arrive pas à pleurer.
Nos enfants ont insisté pour venir, eux aussi partagés entre colère et remords.
Je voulais juste qu'elle accepte mes choix de vie, tout comme l'avait fait mon frère.
Mon père au fond, je crois qu'il l'aimait un peu encore.
La vie est bien amère quand on perd sa mère.

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"Dans la nuit du 9 au 10 juillet dernier, un terrible accident à eu lieu sur la nationale 7. Une jeune femme conduisant une moto immatriculée au nom de son conjoint a percuté violemment à deux fois la vitesse maximale autorisée un camion de plusieurs tonnes. Elle est décédée sur le coup. Il semblerait que cette femme âgée d'une trentaine d'années était enceinte et sous l'emprise de stupéfiants. Une enquête est en cours pour déterminer s'il s'agissait d'un suicide ou d'un simple accident."

Je lisais cette nouvelle dans le journal quotidien, distant, comme étranger à cette histoire. Tu es partie sans même que je ne m'en sois rendue compte.  Tu es partie et je ne te reverrais plus jamais. Tu as sacrifié les deux vies auxquelles je tenais le plus, la tienne et celle de notre futur bébé.
Je te croyais heureuse, épanouie, et je n'en sais pas plus sur les raisons de ton geste que les hommes en blouse blanche qui se penche sur le quarantième cas de leur journée. J'étais l'homme le plus heureux du monde, marié à la plus merveilleuse femme du monde.
Je savais en te rencontrant, Ombe, que tu étais un ange. Et mon ange a rejoint le ciel.

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Ô toi qui a peur de la mort,
Ne vois tu pas danser les aurores ?
Regardes là haut,
Tu respires à nouveau !

Voici venir les grands troupeaux
Qui courent au galop.  
Ne sois pas triste de la sorte,
Si l'hiver t'emporte.
Le printemps arrive à grand pas
Pour te prendre dans ses bras.  

Ô toi qui a peur de la mort,
Ferme tes yeux, vas y dors.
Regarde là haut,
Tout y est plus beau.

Ca y est, c'était arrivé. Je m'y attendais depuis longtemps déjà. Il buvait trop, il était malade, il avait perdu goût à la vie. Mon père est partit un matin de février 1948. Nous nous sommes réunis autour de son cercueil dans l'air glacé du matin, minuscules taches noires sur l'étendue blanche et poudreuse. Tout était silencieux. Depuis longtemps il n'avait plus un ami, nous étions donc peu nombreux : mes deux frères, ma belle-sœur et bien sûr ma mère dont seul les légers sanglots perçaient le silence. Peut-être se souvenait-elle qu'elle avait aimé cet homme. Notre petite Helen n'était pas venue, elle avait si peu souvent vu son grand-père. Nous nous tenions un peu à l'écart, Harry m'entourait les épaules d'un bras protecteur.
J'étais incapable de verser une larme. Mon père. Le considérai-je encore comme tel ? Pour moi cela faisait près de vingt ans qu'il était mort. Depuis le crack boursier, depuis qu'il avait perdu son travail, depuis qu'il avait commencé à boire... L'alcool tue les gens. En vingt ans j'avais appris à l'éviter, à le fuir autant que possible. Dans ses rares moments de lucidité il ne me parlait que d'études. Il voulait que je devienne infirmière et que j'épouse un médecin, un professeur, un homme respectable. Il m'a chassée de la maison quand j'ai refusée ma bourse pour l'université. Je suis devenue actrice et j'ai épousé un chorégraphe, il ne me l'a jamais pardonné. Depuis mon mariage nous ne nous étions plus adressé la parole.
Quels avaient été mes derniers mots pour lui, et lui pour moi ? Des insultes ? Des reproches ? Des regards haineux et des gestes pleins de mépris ? Oui, cela faisait bien longtemps que j'avais déjà fait le deuil de mon père. Ce cercueil va être enseveli sous terre, il l'emportera avec lui. J'ai décidé d'enterrer tout mes souvenirs avec. Le seul homme dont je me souviendrai sera celui du temps d'avant. Celui que j’appelais papa, celui qui me tenait par la main, celui que j'aimais et que j'admirais.

"Les circonstances sont floues, je ne sais ni pourquoi nous sommes là, ni comment ça s'est passé.
Je sais juste que tu dors et que jamais tu ne te réveilleras...
Pourquoi sommes-nous seules. Pourquoi ce bip continu ne fait venir personnes ?
J'ai froid tous en ayant chaud. Je me sens tomber dans le vide. Que ce passe t-il ??"

- Lindsay !!! Réveillez-vous ! Vous faites un cauchemar !

"J'ouvris les yeux, Kely était dans les bras de sa nounou, rassurée, je refermas les yeux"

Elle pouvait bien venir me chercher.  Il était trop tard pour elle.  Je l'avais vaincue ... la mort ... cette séductrice jouant de ses charmes, vous traquant tout au long de votre vie et attendant son heure pour cueillir ses proies.  Mais cette fois, elle rentrera malheureuse, avec un amant de moins ce soir.

Des années de recherches et autant de nuits blanches m'ont permis de créer la Réalité Virtuelle.  J'avais tout sacrifié ...  Mes amis ont tenté de m'arrêter, me voyant dépérir à petit feu.  J'ai perdu ma famille pour toucher du doigt l'utopie de l'immortalité.  Et j'avais réussi !  A présent, je suis connecté au monde.  Je suis dans chaque être vivant, chaque souffle, chaque molécule.  Je suis partout et nulle part à la fois.  Je me suis uni à l'univers et je ne fais plus qu'un avec Dieu.

Contre un seul baiser, je lui ai offert mon âme,
Ça en valait la peine, ma belle immortelle.
Ainsi fini ma vie, tout devient irréel,
c'est un petit prix pour être auprès de ma Dame.


J'entends de loin sa voix me dire "Voilà, bois"
Mon cœur perd le rythme, cette fois c'est la fin.
Tout est gris, il n'y a rien, aucun Séraphin,
Mais partout, l’écho d'un Cerbère qui aboie.

Le voile se déchire, je suis dans mon corps.
Par delà les limbes entendez-vous Satan?
Pour être avec Elle, je boirais votre sang.
Prenez garde à présent, car nous sommes la Mort.

Merci à Solledade de nous avoir pondu un joli tableau tout bien rempli.

On remercie aussi Niblette et Marky qui nous ont envoyés leurs propres tableaux et Rope qui a lui aussi partagé son décompte avec nous.

Le Flambeau


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Et voilà, j'étais enfin installé. Ma mère m'avait aidé à déménager le plus gros de mes affaires avec sa voiture.
Ma chambre d'étudiant n'était certes pas grande, mais assez pratique et confortable.
Je m'y sentais bien. Il me restait deux jours avant de commencer les cours à la fac.
Il était temps que ma mère reparte dans le Sud puisque ses vacances se terminaient. Elle avait donc fait ses valises.
J'avais fait pourtant une année en Erasmus, mais là, vivre à Paris c'était trop pour elle. La banlieue lui faisait peur.
Elle voulait que je me trouve un travail plus près de la maison. Mais était-ce encore ma maison ?
Ici je ne connaissais personne, cependant j'espère bien m'intégrer et me faire un pote ou deux.
C'est là que ma mère s'est mise à pleurer, et la pluie n'arrangeait rien à l'ambiance.
J'étais mal à l'aise pour la réconforter, partagé entre l'angoisse de la nouveauté et le soulagement de couper enfin le cordon.
Entre deux sanglots elle me donnait des conseils de sécurité dans les transports. J’acquiesçai, même si je m'étais déjà fait une idée.
Elle ne voulait pas que son petit garçon, son "dernier" parte sans la tenir souvent au courant.
Je la rassurai, j'appellerais sans doute chaque semaine et elle viendrait à chaque vacances me rendre visite.
Tout était dit, il était temps de partir, après la pluie nous irions ensemble à la gare.

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TAILLE REELLE

Elle s’appelait Bambi. Oui, c’était un pseudo bien évidement. Il ne fallait surtout pas donner son vrai nom. Alors moi, j’étais Aurora.

J’ai quitté mon village à l’aube de mes 22 ans pour aller à New York. J’ai voulu faire comme tous les autres, aller voir la grande ville. Mon père n’était pas d’accord, mais son avis m’importait peu. J’ai trouvé un petit boulot de serveuse rapidement, mais ce n’était pas suffisant. Il fallait que je trouve autre chose. Et c’est là que j’ai rencontré Hélène. Cette grande blonde m’a impressionnée : si sure d’elle, belle et futée. On est vite devenue amie et elle m’a hébergée lorsque j’ai été mise à la porte de la chambre que je louais. Elle m’a donc fait découvrir son monde. J’ai d’abord refusé : comment aurais je pu faire ça ?! Ce n’était pas envisageable. Mais le besoin d’argent fut plus fort. Elle m’a rassurée, m’a prise sous son aile.

Ce n’est pas toujours facile, surtout quand je suis seule. J’ai souvent peur, presque toujours. Mais je sais que Bambi est là, sa présence m’apaise et me console. Mais comme elle le dit, bientôt on arrêtera tout ça et on ira chez moi. J’ai hâte… J’attends…

Camilla fut transformée quelques minutes après moi. Naïri devint alors notre mère, notre maîtresse et notre guide. J'appris vite à tuer, attirer et isoler mes proies devint un jeu. Pour ma sœur, ce fut bien différent, tuer la dégoûtait.
Naïri et elle étaient souvent en conflit, les années passant, elles finirent par ne plus s'adresser la parole mais les tensions entre elles ne cessèrent de croître. Camilla ne restait que pour moi, et moi, je ne voyait que par Naïri.

Un soir d'été, vers 1690, Naïri nous fît savoir qu'elle avait une surprise pour nous, et nous pria de bien vouloir gagner ses appartements.
Elle nous attendait devant la porte et s'adressa directement à ma sœur : " Ma douce Camilla, voilà trop longtemps que nous sommes en froid. Alors ce soir, j'ai décidé de t'offrir un cadeau, en gage de mon sincère attachement." Un grand sourire sur le visage, elle ouvrit la porte et nous précéda dans la pièce. Elle vint prestement  s'arrêter à coté du sofa et se tourna vers nous. "Regardes ce que j'ai trouvé! Des jumeaux! Ne sont-ils pas magnifiques? Ils sont si adorables, que je n'ai pu résister au plaisir de les goûter d'abords. Mais rassures toi, il en reste suffi..."

Sa phrase resta en suspend. Si Camilla était d'abords restée coi, elle venait de sortir de sa torpeur et se ruait à présent sur Naïri, empreinte d'une colère que je ne lui avait jamais vu, prête à la tuer. Je la rattrapais en un instant. Tentant de contenir sa fureur, je la serrais aussi fort que je le pouvais, mais sa rage lui faisait gagner du terrain. J'étais incapable de la retenir plus longtemps. Alors, l'impensable se produisit, ma main glissa vers son cou et d'un geste rapide et brutal, je lui brisais la nuque... Sa vie finissait ici, entre mes bras. Je venais de tuer ma sœur bien aimée...
Naïri n'avait pas bougé d'un centimètre, arborant un sourire triomphal. Et dans la brume qui envahissait à présent mon esprit, je ne pu m’empêcher de songer : Elle le savait, elle avait tout prévu...

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A partir du moment où j'avais fait ce test, je savais que rien ne serait plus pareil.
Je sortais avec Guy depuis cinq belles années, et malgré nos vingt ans d'écart, je me sentais plus amoureuse que jamais. J'allais sur mes trente ans, lui sur ses cinquante.
Je ne voulais pas m'engager, lui non plus, et la situation nous convenait.
Mais en voyant mon ventre s'arrondir de jour en jour, nous nous sommes décidés à imaginer notre avenir. Plus jamais je ne serais la jeune fille insouciante que j'ai toujours été.
Nous imaginions nos vacances en famille, ces repas à trois que nous allions bientôt partager. Les réunions de parents d'élèves, les crises d'adolescence, les moments complices. Nous savions au fond de nous qu'être parents était une vocation.
Nous étions comblés de bonheur, moi, Guy, et la petite luciole dans mon ventre.

Du moins je le croyais.

Ma vie semblait tout ce qu'il y a de plus banale.  A part mes amis et ma famille, personne ne savait quel était mon travail.  C'est la mort de Candice, mon premier amour, qui a déterminé ma voie : celle de la recherche scientifique.  Au premier abord, qui pourrait dire que le binoclard maladroit était chef de projet dans un laboratoire réputé en technologie holographique ?  

Nous travaillions avec mes collègues sur LA révolution commandée par Apple : l’hologramme Siri.  A force de persévérance, nous étions arrivé à stabiliser le prototype.  Je restais souvent tard le soir pour travailler sur mon propre hologramme ...  Celui de ma douce Candice ...  Et un soir, j'ai réussi l'impensable : elle était là, devant moi, à me parler, me sourire.  Mes premiers émois se réveillèrent alors.  Je passai de plus en plus de temps avec elle, délaissant ma femme et mon fils.  Je me suis éloignée de mes amis : je n'avais besoin de rien d'autre que ma jolie blonde, que la mort était venue chercher trop tôt.  Ce qui était un projet est devenu un obsession ... et elle allait me mener immanquablement vers la folie.

Merci à Solle (et à Isis qui nous en a fait un aussi) pour son joli tableau !

Parfois toute chose a une raison, comme si rien ne se produisait par hasard.
Ma naissance a une raison bien particulière....
Eté 1978. Cette chaude journée du mois d'Aout, aura à jamais des conséquences sur ma famille.

- Arlette, ma chérie, ça ne te dérange pas que j'emmène Yann en balade, on reviendra avant le diner.
- Oui pas de soucis Guy, mais tu lui mettras souvent de la crème solaire.
- Yann ! Viens mon garçon, on va faire un tour.
- Oui Papa, je termine mon pâté !
- Paaata !
- Non Lionel, tu vas rester avec ta maman, elle va te donner le biberon.
- Oui une autre fois mon chéri.

Jamais mon frère ainé Yann, ne rentrera vivant de cette promenade, il se noiera par accident.
Ma mère ne se l'est jamais pardonnée, jamais les choses ne pourront être comme avant entre elle et mon père.
Je suis né quatre ans plus tard pour remplacer ce frère décédé.

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Ces derniers temps, j'accumulais les victimes. Il fallait que je me calme, au risque de me faire repérer, mais je sentais au plus profond de mon être une force qui me poussait à continuer. Cette force qui faisait que chaque victime n'était qu'une croix de plus sur une liste. Cette force qui me rongeait, à qui j'obéissais presque inconsciemment, qui m'effrayait parfois.

Je ne me rendais pas compte de ce que je faisais, après tout, ces hommes ne m'avaient rien fait. Mais ils étaient aussi criminels que moi. D'une certaine façon, plus criminels que moi.

Tous avaient levé la main sur une femme au moins une fois dans leur sombre et triste vie. Et tous méritaient d'être punis. Ils n'étaient pas capables d'aimer, et leur vie sans amour, remplie de cruauté et de tourments, devait s'achever au plus vite. Ils souffraient, je le savais, je les entendais hurler à travers les parois de mon terrible engin de torture. C'était le but. Et je savais que pour une fois, au moins une, ils se repentiraient. Ils ne pouvaient pas changer le passé, modifier leurs actes, mais ils le voulaient au plus profond de leur être les minutes précédant leur mort. Et ça me suffisait.

J'avais l'étrange impression que j'étais moi même une victime de ces hommes. Pourtant, jamais personne n'avait levé la main sur moi.

Je voyais depuis toute petite, dans mon sommeil, une jolie blonde à la peau claire et au ventre arrondi être frappée par un homme aux cheveux poivre et sel jusqu'à s'effondrer sous les coups. Jamais je ne voyais les visages de ces inconnus. Je ne savais pas ce que ce cauchemar signifiait. Je savais seulement que je vouais ma vie à la venger.

Je savais que j'étais un monstre, mais pas autant que ces hommes. Et jamais je ne regretterais de leur ôter la vie.

C'était la fin et je ne pouvais rien y faire.

Notre rencontre fut des plus belles qui soit et jamais je n'aurais pu espérer croiser dans ma vie une femme aussi exceptionnelle.  Tu m'as ébloui par ta beauté, ton sourire si radieux et tes magnifiques yeux gris.  Et tu m'as donné l'impensable : ta dévotion.  Comment un malfrat comme moi aurait pu être aimé de la sorte ?  Dès notre rencontre, tu m'as écouté et épaulée.  Était-ce vraiment de l'amour ?  Ou bien cette vie misérable qui t'avait amenée à devenir ma partenaire de crime ?  Je ne le saurai jamais à présent ...  Ensemble, nous avons volé des millions et ôté de nombreuses vies.  Nous sommes devenues les ennemis publics numéro un, les personnes à abattre.  J'ai tenté maintes fois de te dissuader de me suivre.  Mais tu as toujours été à mes côtés.

La loi a fini par nous prendre et ils nous veulent mort.  La société n'a que faire de gens comme nous.  Qu'il en soit ainsi.  Ma vie n'a plus d'importance sans toi.  Alors, mourrons ensemble et par cet acte, entrons dans la légende.  Et si un jour, Dieu voulait nous redonner la chance de vivre une autre vie, je fais le serment de te retrouver encore et encore, quelque soit notre destinée.