Y'a de tout dans ma petite galerie, des choses perso et un peu émouvantes ou sérieuses, d'autres qui viennent de défi d'écriture du fo, et d'autres encore, qui sont des délires où je me suis bien amusée, mais toujours avec un brin de tendresse.
Pensées
Mais tant et tant de fois,
Tu manquais à l’appel.
Le silence résonne et fait trembler de peur,
Mais il laboure et purifie mon cœur.
Et toi ombre furtive, premier amour si loin,
De prince obsédant, tu es maintenant lointain,
Ton fantôme ne m’empêche plus d’aimer qui je dois,
Mais je ne saurais dire si ce temps reviendra.
Je ris tout bas, je pleure parfois,
Perdre tous ses repères,
Fait naître tant d’effroi.
Rêves brisés, avenir espéré,
En vain j’ai travaillé,
Prisonnière de mon corps,
Je prenais tous les torts.
Non je ne suis pas ce que tu disais,
Devant l’Etre suprême, cela je le savais.
Je me suis échappée, j’ai percé le piège fin
Et pourtant si solide, d’aimer jusqu’à la faim.
Tu ris sous d’autres cieux, ton souvenir fait mal,
Je m’éloigne de la rive banale,
D’un avenir à deux, que jusqu’à la fin,
J’ai honoré en vain.
Les regrets non, la solitude oui,
Le remord non, la crainte oui.
Comme un marin sans sa boussole
Je perds le vent, je perds le sol.
Mais Quelqu’un tient les vents, et m’amène à bon port,
Je n’ai pas la faiblesse de ceux qui se croient forts.
Mais jamais jamais ne serai rapide comme le vent,
Fragile, je tiens Ta main, j’ai peur comme un enfant.
Petite lettre à "l'ouverture facile" de nos denrées alimentaies
Je ne vais pas y aller par 4 chemins, par principe, tu es quelqu'un d'ouvert, non ? Oui ben justement parlons en :
Il y a quelques années, est apparu sur le marché, bien écrit comme il faut sur le paquet et avec une petite flèche pour le cas où on serait complètement bouchés, un petit texte, en apparence inoffensif, et que dirais-je ? en apparence jouissif, car oui, c'était une nouveauté, tout allait marcher comme sur des roulettes pour ouvrir nos divers boîtes et blisters .
Je me souviens de cette première fois comme si c'était hier, confiantes, les tranches de jambon n'attendaient qu'un petit geste de ma part pour être ouvertes, et par conséquent, mangées. Mais Ô stupeur (et tremblement tiens), après diverses tentatives sous forme de tirage, d'essais infructueux d'attraper cette languette minuscule (pour un peu on a frôlé les courbatures aux mâchoires), impossible d'ouvrir ce maudit paquet, merci les ciseaux., qui ont dû en cette décennie, connaître un nouvel essor.
Je n'ai rien dit, pensant que je n'avais pas compris quelque chose, lorsque j'ai fait le constat qu'il en était de même de tous mes congénères (du moins ceux que je fréquente).
Je n'ai toujours rien dit, pensant que tu devais grandir, petite mention, que tes concepteurs allaient se rendre compte que ça clochait. Ben non. Des années de découpage aux ciseaux et autres ruses pour venir à bout de ta résistance allaient suivre.
Mais beau rebondissement, découverte d'un paquet de jambon sans cette mention, et ça fonctionnait. Aurais tu donné ta démission, abdiqué ? Eu le courage de renoncer ?
Mais voilà : combien aura t-il fallu de combats, de crises de nerfs, de bordée d'injures, d'hommes et de femmes vaincus dans leur cuisine, les fesses sur le sol, haletants, une tranche de jambon sur la tête, deux autres collées au murs, et la quatrième bouffée par le chat ? Je ne le sais. Et s'il est bien une chose qu'il faut accepter ici bas c'est de n'avoir point de réponses à toutes ses questions.
A plus tard (ou pas) pour un nouveau billet d'humeur !
Petite Berthe
Petite Berthe avait de si grands pieds qu'avec sa petite taille et ses petites jambes, il lui arrivait de tomber, se prenant les pieds dans ses propres pieds, le comble.
Les parents de petites Berthe ne lui achetaient des chaussures que par correspondance, lui épargnant ainsi des heures de souffrance dans les magasins.
Dans la famille, après avoir vu moult médecins qui ne savaient que dire, sauf que la vie de l'enfant n'était pas en danger, on évitait le sujet. Même sa sœur et son frère, si taquins pour d'autres choses, n'évoquaient jamais ses pieds. Petite Berthe en était soulagée, mais ce silence avait également pour effet de lui démontrer à quel point le problème était évident.
Pauvre Petite Berthe. L'école n'était plus pour elle, trop de moqueries, de quolibets. Sa maman lui faisait l'école, mais Petite Berthe n'avait plus de camarades.
Elle savait que plus tard, tout allait s'arranger, que les dames faisant du 40 n'étaient pas si fréquentes, mais qu'avec un
bon talon, les pieds paraissaient plus petits. Petite Berthe n'en pouvait plus de son enfance.
Et puis une année, son papi vint à la maison. Il habitait très loin, et ce n'était que la deuxième fois que Petite Berthe le rencontrait. Mamie était venue aussi, et c'était bon de les voir tous les deux.
Ils ne firent pas du tout comme si le problème n'existait pas, ils lui posaient des questions "alors comment tu le vis ?" et "as-tu rencontré un garçon qui aime les grands pieds ?"
Petite Berthe était toute étonnée, mais elle se surprenait à répondre, et quelquefois à rire, tant les questions de ses grands-parents étaient drôles. Elle n'essayait plus de cacher ses grands pieds en mettant des robes très longues ou en les dissimulant sous ses fesses quand elle était assise. La joie de vivre revenait en elle, et ça se voyait sur son visage, rose et joyeux.
A la rentrée d'après, Petite Berthe voulut retourner à l'école.
Le premier jour, elle demanda à la Maîtresse si elle pouvait monter sur l'estrade pour dire un mot. Ainsi fut fait.
Petite Berthe leva un pied et dit : "Vous voyez mes pieds ? Ils sont grands, ils sont immenses, ils sont énormes !" En disant cela, elle roulait de grands yeux, et toute la classe se mit à rire, non de moqueries, mais d'un bon grand rire.
C'est ainsi que Petite Berthe passa l'année avec ses camarades, qui ne faisaient presque jamais allusion à ses pieds. Lorsque cela arrivait tout de même, Petite Berthe riait, et sortait une plaisanterie si drôle sur le sujet, que cela s'arrêtait là.
Au fond d'elle, Petite Berthe souffrait quand même, mais ce n'était plus comme avant, elle pouvait aussi rire, chanter, vivre comme tous les gens qui l'entouraient.
Elle savait qu'elle grandissait, que bientôt ses pieds serait proportionnels à son corps, car les médecins lui avaient dit qu'elle serait plutôt grande et que la croissance de ses pieds en était terminé.
Petite Berthe, partagée entre la vie et son reste de chagrin secret, savait une chose, et cela intuitivement : elle savait que c'était ça la vie, et que tout être porte en lui une blessure, un secret. Que certains arrivent à le dépasser, et d'autres moins. En regardant les adultes autour d'elle, Petite Berthe décelait très vite la faille chez la plupart d'entre eux. Certains semblaient ne pas en avoir et comme ils était durs ! Comme ils étaient critiques, et peu enclins à la sympathie pour le reste de l'humanité, hormis eux-mêmes, et encore.
Petite Berthe se promit de ne jamais devenir comme ça, et qu'elle ne le pourrait de toutes façons jamais. Ces jours là, le regard de Petite Berthe semblait perdu au loin, et en même temps elle souriait.
C'est ainsi que Petite Berthe devint grande.
Le frais minois
Il coupait du bois, chaque jour, chaque heure, encore et toujours.
Il coupait du bois pour oublier, pour se défouler, pour la cheminée.
Et chaque jour cet homme coupait du bois, et chaque jour quelqu’un l’observait.
Une petite fille qui rentrait de l’école et qui passait par là,
Pour contourner le petit bois.
Et ses deux yeux brillants regardaient le vieil homme,
Elle regardait ses mains, elle écoutait l’effort, elle attendait.
Et le vieil homme coupait du bois encore et toujours,
Il ne la voyait pas.
Elle attendait de lui parler, comme à son grand-papa,
Qui était parti là où l’on ne coupe plus de bois,
Là où l’on se repose, enfin en souriant.
Et le vieil homme, un jour, se reposant un instant,
Croisant ce regard bleu, ce regard insistant.
Et ce vieil homme, et cette enfant, se regardaient,
Doucement, longuement, indéfiniment …
Et les yeux du vieillard devinrent tout brillants,
Emu, reconnaissant …
Car il avait prié, oui il avait prié, pour aimer autre chose
Que de couper du bois.
Jamais il ne cessa ce vieil homme, beau et droit,
De couper du bois …
Mais désormais chaque jour il y avait chez lui,
Le soir après l’école,
Deux tasses de chocolat et un tout frais minois
Ôde à Linette
Elle fout les miquettes,
Elle médit sur les hirondelles,
Et de loin nous surveille.
Quand un de ses élèves fait une phote d’aurtografe,
Elle le cloue au mur, et sans attendre l’agrafe.
Tout le monde se déconnecte,
A la vue de Linette.
Elle note dans un carnet nos allées et venues,
Devant elle, chacun se sent tout nu.
On tremble dans nos calfouesses,
De peur qu’elle nous fesse.
Tout le monde se lève pour Danette,
Tout le monde fuit devant Linette.
C’est un poème sans queue ni tête,
Pour résister à Linette.
Oui oui je la guette,
A son tour d’avoir les miquettes.
Ôde à Fluffouille
T’es pas en reste, tu peux pas test,
Avec Flufouille tu trempouilles.
C’est pas comme si t’avais l’choix,
Tu la croises par là ou bien au coin d’un bois,
Tu finis par te résigner, tu files au supermarché,
Pour acheter de quoi dans ton café,
Le soir venu trempouiller.
Tu te ruines en biscuits,
Tu dis adieu au Martini,
Tu te fais thé et café,
Pour avoir de quoi trempouiller.
Fluffy, t’ention, elle paye pas d’mine,
Mais elle sait comment, la coquine,
Te rendre esclave de tes sablés,
Tu passes la nuit à trempouiller
Avec Fluffouille, tu trempouilles,
T’es pas reste, tu peux pas test,
Avec Flufouille tu trempouilles
Le défi de Doris de décembre 2015 "comment le Père Noël rencontra la Mère Noël"
Il se dirige, harassé, vers son traineau.
Mais qui trouve t-il, installée tranquillement sur le siège ?
Une petite grand-mère, à l'air fort irrité.
Le Père Noël n'est pas d'humeur, mais il se fait apostropher : « Non mais, Père Noël, c'est au moins le cinquième Noël qu'il n'y a rien dans mes souliers ! Pourquoi m'avez-vous oublié ? Alors pour vous, c'est pas intéressant les vieilles dames seules ? »
Le Père Noël est pris au dépourvu, il tente de regarder au fond de sa hotte. « Ha mais non, je veux pas d'un truc oublié, je veux un truc perso, fait avec amour quoi ! »
Pfiou. Il grimpe dans le traineau et s'assoit à côté de la vieille dame. Il ne sait que dire et s'entend lui proposer « je peux vous faire survoler toute la région en traineau, ça serait mon cadeau ».
Comme notre Mamie répond par l'affirmative, le traineau s'envole, et dedans c'est la fête pour cette femme délaissée, c'est Noël, mais c'est aussi la fête foraine, c'est mieux que la chenille !
Une bonne heure plus tard, la charmante vielle dame est déposée devant chez elle. Elle a des étincelles plein les yeux.
Le Père Noël lui découvre un charmant sourire, et des yeux tout brillants, réjouie qu'elle est par ce moment.
Il la ramène à son bras jusqu'à sa porte. « Comment vous appelez-vous ? » « Mélanie », répond-elle.
« - Mélanie, je ne vous oublierai pas l'année prochaine, mais c'est loin tout ça, m'accorderiez-vous le droit de venir vous voir bien avant, je serai en civil, je préfère vous prévenir »
« - Ca serait avec joie, Monsieur … heu … Noêl, vous seriez disponible quand ? »
« - Et bien je ne fais rien le jour de l'An »
« - Je vous préparerai un succulent repas », dit-elle.
Pendant cette conversation, le Père Noël perçoit son léger parfum, il en est tout troublé. Comme si cela ne suffisait pas, elle lui pose un baiser sur la joue, et s'échappe, dans un mouvent typiquement féminin.
Le Père Noël s'en retourne vers son traineau, tout rougissant, en raccord avec son costume.
Comme il monte dans son traineau, elle lui fait un signe de la main depuis sa fenêtre. Lui répondant de même, il pressent que le Jour de l'An sera sans doute magique pour lui cette année.
C'est ainsi que le Père Noël rencontra, celle qui un jour, deviendra la Mère Noël …
Dernière édition par Bleuazur le 2016-07-29, 11:12, édité 18 fois
Quelle douce mélodie
Tout le monde va se ruer sur les gâteaux du placards ce soir, c'est malin ! (Moi la première.)
Il faudra que je te réponde un de ces jours.
Ouiiiii ! Ça serait trop drôle que tu répondes !
J'imagine ça sur un air de rap
Bien marrant en tout cas! xD
Alors, alors, voyons voir, TataLin' est dans la place
Et ben, qu'avons-nous là ? Mais c'est une ôde à la joie de trempouiller ! Hmm, ça donne envie ! si, si ! Et comme mon voisin du dessus, j'entends comme un air de rap derrière ces vers. Bref, j'adore !
En gros, continue tes ôdes, c'est excellent !
Bisous Bleuzzinounette
Merki ! Je l'ai rappé du coup lol, mais je suis pas bien douée.
Oui mais fais gaffe, si tu commences à trempouiller, c'est addictif ! Si si !
Ah mais ça m'arrive déjà de trempouiller de temps en temps : des BN chocolat, ou mieux, des BN fraises. Tu trempouilles, puis tu "suces" le biscuit tout ramolli et il ne te restes que le fourrage fraise qui est kro kro bon !
Au fait, vous trempouillez quoi avec Fluffy ?
Alors moi ce sont les Princes et les biscottes margarine-confiture dans le café
Bleu, elle a pas trempouillé mais elle a fumé avant d'écrire ce texte.
Peut être que je tempouille des gâteaux au akik Lady ?
J'vais voir mes biscuits : Ce sont des Gerblé aux pépites de chocolat.
Hum les Princes !
J'aime le fait qu'on se refile nos combines de trempouillage, j'espère qu'on va contaminer Lady pour commencer ...
Moi j'aime les gâteaux mais pas les trempouiller.
Faut bien qu'il y ait quelques résistants
Moi je trempouille aussi. On peut créer une secte. En tout cas ton texte est bien écrit et c'est drôle, ça me fait du bien en ces jours de stress. Merci donc à toi. Dans ma tête je le chantais plus que je le lisais aussi
Le coeur au bord des lèvres et l'âme en deuil, j'ai écrit ce texte, qui m'a permis de poser un peu mon ressenti, par rapport à ce dernier crime commis hier, qui a fait déborder mon vase.
C'est sans prétention, c'est juste comme un cri.
La poésie n'est pas au top, mais ce n'est pas le but.
Chaque jour, j'évite de penser à tous ces animaux sauvages,
Que l'on met en cage,
Juste pour notre plaisir.
J'évite de penser aux chiens que l'on torture lors d'un cambriolage,
Victimes sans défense de la pire cruauté.
J'évite de songer aux enfants abusés dans des hôtels sordides,
Par des couples de fous, pervers et avides.
Et puis y'a eu Charlie, Orlando, Bruxelles et tout le Bataclan,
Et puis Nice, j'en omets sûrement, cernée par tout ce sang.
Et tous ceux dont on ne parlera jamais, car ils sont loin
Dans des pays qui ne rapportent rien.
Hier, tandis que je me rendais à ma petite assemblée de prières,
lieu ressourçant, lieu de paix, j'ai su pour ce prêtre innocent.
Goutte d'eau qui fait déborder un vase, et choquée,
Choquée que l'on s'en prenne à ma communauté.
Alors ce soir, je pense à ces animaux sauvages, à ces chiens,
A ces enfants dont on viole le corps et l'âme.
Mon cœur est trop petit, pour contenir ma propre vie,
Alors tous les autres, n'en parlons pas, n'en parlons pas.
Ce soir, je crie en moi, et je prie, comme il m'arrive souvent,
POUR QUE JUSTICE SOIT FAITE.
Elle viendra, c'est certain, on ne sait ni quand ni même comment,
Mais ce jour arrivera comme un matin tout neuf.
Les éclopés, les esseulés, les brisés par la vie,
les victimes de bourreaux, les orphelins,
Et tous ceux qui souffrent en silence,
Seront caressés par un soleil de justice,
Qui brulera les bourreaux.
En attendant, il faut trouver le moyen de vivre,
Dans ce monde, tel qu'il est à présent,
Ça en prendra du temps.
Alors que tous ceux qui ont un cœur ne rêvent que de paix,
de déjeuners sur l'herbe, de rires et de chants,
Au lieu de ça, et en dépit de vies déjà pas si faciles,
Il va falloir trouver comment marcher encore,
Et comment rire encore, comment trouver un peu d'insouciance,
Dans ce monde en souffrances.
QUE TON REGNE VIENNE.
C'est juste bouleversant, Bleuzouille. J'ai pas de mots, juste des larmes aux yeux. C'est tellement ça, ce qu'on peut ressentir en ce moment... Je t'embrasse, merci pour ces mots.
Comme Isis, les larmes sont venues rapidement... Ton cri du coeur (qui n'est pas petit j'en suis sûr) est bouleversant et touchant... J'espère que tout ces drames vont s'arrêter mais je t'avouerais que je suis pessimiste, j'ai l'impression que la situation est ingérable, beaucoup de timbrés maintenant vont se radicalisés pour un oui, pour un non, les cas isolés vont se multiplier, une guerre civile en fait...
Merci pour vos petits mots ♥
2, 3 fois que je relis ton texte (bon, ok, la première fois, j'étais si fatiguée que je n'ai pas tout compris), mais il est toujours aussi prenant. Je n'ose te dire bravo pour un tel texte, mais en tout cas Merci pour ce texte qui prend aux tripes.
De la couleur sur ses lèvres
Un tailleur assez chic
Elle se sent un peu de fièvre
L'humeur mélancolique
Il marche tout droit vers la gare
Le moral pas bien haut
Il promène un chien bizarre
Qui fait fuir les oiseaux
Elle a peut-être trente ans
Ne sait plus où elle est
On perd la notion du temps
Quand on est désaimé
Sûrement des larmes planquées
Couleront tout à l'heure
Il est des mois compliqués
Pour le coeur
Quand on est seul en Décembre
Quand on est seul en Décembre
Tout le monde a mille choses à faire
Que la fête soit belle
On flâne sous les lumières
Des marchés de Noël
Dans la foule qui le déconcerte
Il va, il vagabonde
Pas besoin d'une île déserte
Pour être seul au monde
Sûrement des larmes planquées
Couleront tout à l'heure
Il y a des mois compliqués
Pour le coeur
Quand on est seul en Décembre
Quand on est seul en Décembre
Ils vont ils viennent les mains vides
Comme encombrés de rien
Si le temps était plus rapide
Déjà ce serait bien
Mais les larmes,elles,sont à l'heure
Les voici sous les cils
Il y a des mois difficiles
Pour le cœur
Quand on est seul en Décembre
Quand on est seul en Décembre....
Chanson de Florent Pagny
Grosses bises Tata Chamonix, cache-toi sous un plaid avec ton chat mais loin de la litière
Merci Tata Kronenbourg c'est keskejefais exactement. Bisous
Ha bon, tu n'es pas encore totalement partie hiberner à éternuer les poils du chat, c'est bien.
Bah je ne suis pas encore en mode kronenbourg mais je suis à poil à attendre ma teinture (comme toi parfois, en mode mir couleur pour la touffe) et j'ai froid à des parties... que même un bonnet de lutin me conviendrait pour réchauffer.
Ne te crois pas totalement seule, même si on ne se parle pas souvent, en ce moment je pense beaucoup à toi et à la peine que tout ce pataquès peut t'infliger.
J'espère que chez toi il va neiger, comme ça demain tu pourras pouffer derrière la fenêtre à voir les gens se gaufrer sur les poubelles
Mange un pim's de ma part.
Bisous.
Lapin gelé aux nibs....