[Clos] Le défi de Joseph

Bravo à toi, dommage que ce défi n'ai pas passionné les foules .

Bravo Bretagne !

Vous savez quoi ? On est en automne est on meeeurt de chaud. Enfin pas partout mais il y  certains endroit où on pourrait encore faire bronzette. J'aurais vraiment mieux fait de me mettre en bermuda et en tongs...

Mais bon on est plus en été: non non, nous sommes en automne ! Saison de transition où le paysage change petit à petit de forme et de couleurs... Cela ne vous inspire pas ? N'avez-vous pas envie de vous poser sur votre terrasse (ou dans un parc) pour écrire quelques mots sur cette saison si spéciale ? Si ! Parfaiiit ! Car ô coïncidence parfaite, ce huitième défi présenté par moi-même sera un défi réservé aux écrivains (et amateurs de bons mots).

Sauf que, bon l'automne c'est laaaarge. On va donc corser un peu plus tout ça. Comment ? En vous imposant une liste de mot, qui devra obligatoirement être utilisé dans votre texte. Sinon c'est panpan-culcul (bon et avant de donner des idées à certains: non ce n'est pas moi qui vous donnerez la fessée donc inutile de le faire exprès hein).

• Vous devrez présenter un texte sur l'automne et en utilisant obligatoirement tout les mots de la liste imposée. Vous pourrez seulement changer leur conjugaison, genre ou les mettre au pluriel si nécessaire.
• La longueur du texte est votre. Pensez à bien mettre les mots imposées en gras ou en souligné, afin que nous puissions rapidement savoir si vous avez bien respecté les règles ou non.
• Vous pourrez changer et améliorer votre participation le nombre de fois nécessaire et ce, jusqu'à la date butoir.
• Vous avez jusqu'au 25 Octobre, 19h pour poster votre participation dans le sujet.
• Un vote sera lancé dès le 25 Octobre pour déterminer le vainqueur.
• Le vainqueur verra sa participation mise à l'honneur dans la gazette.

Linette5 :

"La lumière de l’automne qui frôle ma main a la même langueur monotone que les violons de l’automne... Elle est terne comme l’œil d’un poisson mort sur la table d’un banquet millénaire… Je ne m'y fais pas. Je n'ai pas envie de renoncer à la vive lumière de l’été ! Vivement l’année prochaine !"

Bleuazur :

Je traine mes chaussures en ce terne matin, poussant ici ou là, d'un coup de pied rageur, une feuille morte esseulée, mon cœur est en automne.

Je songe à ce temps, le temps où tu étais là. Nous faisions de la vie une fête aux multiples banquets. Nous croquions dans la joie d'être unis, là, ma main bien dans la tienne, nos cœurs ne faisant qu'un. C'était la fin de l'été, c'était l'automne.

Tel un poisson sans eau, je me suis étouffée, et tout comme lui, j'ai tenté de survivre, loin de la maison de tes bras, loin de tes yeux dans les miens. Loin de nos rires, de nos murmures, de nos soleils éclatants. Loin de cet été de ma vie, je me sens en automne.

Toi mon ami, mon bel amant, mon enfant et mon frère, mon cœur et ma lumière.

Je ne pleure plus, tout est si apaisé. Mais parfois, au détour d'une heure, je songe à cette perte, amour inachevé. Vie blessée.

Comme un arbre en automne, je me dépouille et réapprends.

Mais si tout est si vide et que ma voix résonne, non je ne peux, non je ne peux à l'amour renoncer.

Je voudrais qu'il vienne oui, un jour, un jour où mon âme libre saura le cueillir, saura l’accueillir

Je voudrais qu'il m'étonne, je voudrais qu'il me grise et m'apaise à la fois. Qu'il vienne là, comme un oiseau se perche sur une branche enneigée, tout comme après l'automne.

Bretagne :

Un beau jour d'automne.
Ce matin le soleil éclaire le feuillage des arbres de sa lumière, ce qui laisse apercevoir les splendides couleurs de la forêt.

Je me promène avec mon chien en longeant une rivière dans laquelle nagent des poissons des bars. Tout en continuant sur le chemin je vois des champignons un peu ternes, je renonce à ramasser. Et plus loin des lapins, des biches et un grand cerf. Je rattache mon chien en laisse et m'allonge par terre. L'herbe et les feuilles sont mouillées, mais ça ne fait rien. En regardant ainsi tous ces animaux avec leurs beaux pelages en train de festoyer on aurait cru à un banquet. D'un coup les lapins se sont mis à fuir, j'observe et c'est un joli renard qui montre son museau. Cette forêt est vraiment magnifique, pleine de vie.

Je me relève et caresse mon chien qui est resté très sage. Je reprends ma balade en prenant un autre chemin, je détache mon chien pour le laisser aller ici et là tout en restant autour de moi.

Une fois rentrée chez moi, le feu de cheminée que j'avais allumé avant de partir me balader me réchauffe. Je me sers une tasse de chocolat chaud et m'installe dans le fauteuil, je tends ma main pour prendre un biscuit.

Quelle merveilleuse journée qui commence en ce jour d'automne.

Solledade :

Bientôt tout sera terne, fini les chauds rayons du soleil qui donnent à notre peau, cette belle couleur dorée.
Bientôt nous devrons renoncer à nos tongs et paréos, superposer les pelures pour résister aux frimas de l’hiver.
Bientôt nos mains n’iront plus nourrir les poissons de l’étang aux nénuphars, dans le parc du vieux château.

Alors en attendant, fêtons ensemble comme il se doit dans un fastueux banquet, garnis des derniers fruits de l’Eté, l’arrivée de l’Automne et de sa douce lumière.

Fluffy-Pompom :

Je marche sur les vieux trottoirs humides, à seulement quelques rues de chez moi. La quantité d’eau ruisselante sur le bord des routes est trop importante pour les pauvres grilles d’égout rouillées. Elle s’engouffre à l’intérieur en un bruit étrange, mais agréable lorsqu'on l’écoute attentivement. De nombreuses gouttes coulent le long des vitres des grandes bâtisses en briques, alignées de chaque côté de cette rue dans laquelle je marche depuis d’interminables minutes, une expression béate collée à une mine pâle et terne. Les feuilles cuivrées craquent sous mes bottes lourdes et fourrées. Je ne sais pas ce que je fais ici, mais l’air frais semble purger mes poumons encore jeunes. Je lève lentement une main moite en direction des quelques rayons de lumière traversant les nuages. J’aimerais qu’ils me réchauffent de l’intérieur, mais il ne se passe rien, excepté les vas et vient des passants. Ils semblent avoir renoncé à rester au sec en cette journée automnale, tout comme moi. Mon souffle est soudain coupé, je m’accroupis au sol, mes muscles me font souffrir, mais j’essaie de ne pas y penser. J’inspire, j’expire. L’air froid m’apaise. Je remarque alors une petite feuille jaunâtre flottant sur le filet d'eau qui longe mon trottoir. J’aurais aimé qu’il s’agisse d’un petit poisson doré, la vie se fait rare en cette saison, mais je l’aime tout de même plus que les autres. Je me redresse après quelques instants, et m’étire doucement avant de reprendre mon chemin. Un léger et lointain chant d’oiseaux vient chatouiller mes oreilles, je ferme les yeux. Une personne solaire et dynamique aurait pu en cet instant s'imaginer à un banquet au bord de l’eau, sous un soleil de plomb, entouré d’un ciel bleu immaculé. Mais moi, je ne vois que la grisaille et l’humidité, j’aime l’automne, je ne me sens pas mieux, mais je sens tout de même.

Dernière édition par PetiteFlo le 2014-10-04, 18:38, édité 6 fois

Joseph, tes mots si doux m'ont inspirée...

"La lumière de l’automne qui frôle ma main a la même langueur monotone que les violons de l’automne... Elle est terne comme l’œil d’un poisson mort sur la table d’un banquet millénaire… Je ne m'y fais pas. Je n'ai pas envie de renoncer à la vive lumière de l’été ! Vivement l’année prochaine !"

Edité une première fois (et pas forcément la dernière fois) le 03-10-14 à 23h29 (donc le texte est différent que celui placé en participation
Edité une deuxième fois le 04-10-14 à 00h34

Dernière édition par Linette5 le 2014-10-04, 00:34, édité 5 fois

Merci de ta participation Linette.

Participation de moa : J'ai bien aimé le thème et les mots imposés.

Je traine mes chaussures en ce terne matin, poussant ici ou là, d'un coup de pied rageur, une feuille morte esseulée, mon cœur est en automne.

Je songe à ce temps, le temps où tu étais là. Nous faisions de la vie une fête aux multiples banquets. Nous croquions dans la joie d'être unis, là, ma main bien dans la tienne, nos cœurs ne faisant qu'un. C'était la fin de l'été, c'était l'automne.

Tel un poisson sans eau, je me suis étouffée, et tout comme lui, j'ai tenté de survivre, loin de la maison de tes bras, loin de tes yeux dans les miens. Loin de nos rires, de nos murmures, de nos soleils éclatants. Loin de cet été de ma vie, je me sens en automne.

Toi mon ami, mon bel amant, mon enfant et mon frère, mon cœur et ma lumière.

Je ne pleure plus, tout est si apaisé. Mais parfois, au détour d'une heure, je songe à cette perte, amour inachevé. Vie blessée.

Comme un arbre en automne, je me dépouille et réapprends.

Mais si tout est si vide et que ma voix résonne, non je ne peux, non je ne peux à l'amour renoncer.

Je voudrais qu'il vienne oui, un jour, un jour où mon âme libre saura le cueillir, saura l’accueillir

Je voudrais qu'il m'étonne, je voudrais qu'il me grise et m'apaise à la fois. Qu'il vienne là, comme un oiseau se perche sur une branche enneigée, tout comme après l'automne.

Dernière édition par Bleuazur le 2014-10-04, 02:41, édité 6 fois

Oh, une autre inspirée !
Euh, Bleue, je sais que je ne fais pas partie du staff, mais...

La longueur du texte est votre. Pensez à bien mettre les mots imposées en gras ou en souligné, afin que nous puissions rapidement savoir si vous avez bien respecté les règles ou non.

hi, hi ! Tu m'en veux pas, hein ?

Je l'avais enregistré pour ne pas le perdre, puis j'ai fait les mots en gras en éditant. Non je ne t'en veux pas ! lol.

T'as fait une phote à fait au lieu de fais (ceci n'est pas une vengeance douce Linette)

rho mais vous etes des rapides vous!!!

Merci de ta participation Bleu !

Lol Bleue ! Tu as bien raison !
Bon, ben je n'ai plus qu'à éditer encore une fois pour me corriger !

Attention Lady, va falloir suivre si tout le monde édite autant de fois que moi ! Va peut-être falloir vérifier les éditions de messages tous les jours ! Ou alors, on a une autre solution pour que tu (ou l'anim de service) ne sois pas obligée de revérifier tous les messages tous les jours ?

Bref, j'édite ! Ah, non, ce n'est pas le sujet !

On est aux aguets, pas d'inquiétudes !

J'ai modifié mon texte. Mouaah. C'est bien de pouvoir le retravailler ou rajouter des choses.

Linette5 a écrit:

Attention Lady, va falloir suivre si tout le monde édite autant de fois que moi ! Va peut-être falloir vérifier les éditions de messages tous les jours ! Ou alors, on a une autre solution pour que tu (ou l'anim de service) ne sois pas obligée de revérifier tous les messages tous les jours ?

Pour les éditions, vous le signalez en postant un nouveau message dans le topic on a toujours procédé comme ça .

Merci pour vos participations les filles

Ah, ok ! Merci Caro de préciser, parce que pour moi, le toujours remonte à moins de 4 mois, alors forcément...

Voici ma rédaction

j'aie corrigé mes fautes avec le bon patron Linette que je remercie.

Dernière édition par Bretagne22 le 2014-10-04, 18:35, édité 2 fois

Merci de ta participation Bretagne.

Je viens de réédité mon texte

J'espère avoir le temps de participer. ^^

Voici mon humble participation, car je suis loin d'être une pro de l'écriture, le défi m'a amusé et je dois reconnaitre que poisson et main, ne sont pas évident à placer.

Bientôt tout sera terne, fini les chauds rayons du soleil qui donnent à notre peau, cette belle couleur dorée.
Bientôt nous devrons renoncer à nos tongs et paréos, superposer les pelures pour résister aux frimas de l’hiver.
Bientôt nos mains n’iront plus nourrir les poissons de l’étang aux nénuphars, dans le parc du vieux château.

Alors en attendant, fêtons ensemble comme il se doit dans un fastueux banquet, garnis des derniers fruits de l’Eté, l’arrivée de l’Automne et de sa douce lumière.

Merci Solle.

Ma participation :

Merci Fluffouille !