[Challenge sims 3] Bienvenue à la Ferme

J'ai topé. Et le dimanche, j'ai fait ce que Madeleine m'avait conseillé : j'ai participé au concours de vitesse dans la catégorie débutants et j'ai gagné. Quelle émotion quand je me suis retrouvé sur le podium et qu'on m'a remis le trophée qui trône maintenant sur la table de salon à côté de notre carte de voeux "de tout' beauté".

Avec l'argent de la prime, j'ai acheté une télé à Madeleine afin qu'elle y passe ses journées plutôt que de jouer avec sa plante-vache. Une façon de me donner bonne conscience peut-être, parce qu'intérieurement, je tirais déjà des plans sur la comète pour retaper la ferme et lui faire prendre de la valeur dans la mesure où j'étais appelé à en devenir le propriétaire à plus ou moins long terme.

Quelques jours plus tard, j'étais encore sur un petit nuage quand Madeleine me demanda
- Savez-vous ben le jour qu'on est, Emile ?
J'ai perdu la notion du temps. A la ferme, tous les jours se ressemblent : s'occuper du jardin, traire la vache, nourrir les poules, soigner Fragrance, lui faire faire un peu d'exercice quand je suis pas trop crevé...
- On est samedi, non ?
- Tout juste ! Et sam'di, c'est... c'est ??
- La veille du dimanche ? Le lendemain du vendredi ?
A question idiote, réponse idiote.
- Mais l'festival Emile, c'est l'festival d'automne, voyons ! Y pense à ren, c'jeune homme.
Ah, ça la travaille plus que moi, le festival, j'aime autant vous dire. Madeleine, elle ne vit que pour participer à ces fêtes de village qui n'attirent pratiquement plus personne de nos jours.
- Excusez-moi si le festival n'occupe pas toutes mes pensées. J'ai autre chose à faire de mes journées, figurez-vous.
- Oui-mais, c'festival, quand même, c'est quèque chose ! Avez-vous trouvé un costume ?
- Mmmouais.
C'est vrai qu'elle n'avait eu de cesse de me tanner avec ça, la semaine dernière. Pour mettre fin à ce harcèlement, j'avais fini par me rendre à l'entrepôt des bonnes affaires où j'avais déniché un costume d'occase. Ni beau, ni moche, mais plus moche que beau.

Il ne lui en fallait pas plus que ce mol acquiescement pour que l'excitation la gagne, et qu'elle ne tienne plus en place et saute de table.
- Bon, alors, faut s'préparer ! On s'donne rendez-vous su l'terrain, pasque je m'en suis boutiqué un de tout' beauté et j'veux vous faire la surprise. Vous m'direz de qué qu'vous en pensez.
- Mmmm
Moi, j'en étais à calculer combien de kilos de chaux il me faudrait pour que les murs reprennent une couleur normale et à me demander si deux couches suffiraient, vu comment la crasse et la suie s'étaient inscrustées dans les pierres.

Parfaitement ridicule dans mon costume de squelette où, pour une fois, on pouvait me compter les côtes autrement qu'au figuré, j'en avais au moins pleinement conscience. Pas comme Madeleine qui jubilait dans son costume de... poussin radioactif ?
- Emile, z'êtes ma-gni-fi-que ! Et moi ? Comment que vous me trouvez ?
A vrai dire: à gerber. A lui dire: renversante.
- Je... je sais pas quoi dire. C'est tellement... inattendu. Vous êtes déguisée en quoi ? J'ai bien ma petite idée, mais j'ai peur de me tromper.
- Ah-ha ! J'suis z'en momie égyptienne ! C'est ben réussi, non ? Allez Emile, v'nez vite, sinon y aura point d'place à la bassine aux pommes.

Concours du croqueur de pommes que Madeleine a remporté haut-la-main, avant d'aller les régurgiter sur le terrain. Incontournable photo de voeux, passage obligé par le stand de maquillage, dégustation de tarte au potiron... je me suis fait suer comme un rat mort -remarquez, j'en avais le costume. Le seul truc que j'ai bien aimé, c'est la visite de la maison hantée, juste avant qu'on nous fiche dehors. Nous avions battu tous les records : à part nous, il n'y avait personne, que les vendeurs, à ce festival minable. Et pour tout arranger, en rentrant, je me suis aperçu que Fragrance avait mangé mon plant d'excellentes tomates et mon plant d'ail. C'était vraiment pas mon jour de chance.

Durant l'hiver, qui me sembla ne jamais vouloir finir, je m'occupai à réaménager le jardin. J'enclos mon potager de façon que Fragrance ne vienne plus manger mes légumes, j'exilai la plante vache dans le fin fond du terrain, entourée d'une barrière infranchissable et bien cachée à la vue de tous par des arbres et des arbustes. J'arrachai toutes les mauvaises herbes ainsi que la bruyère. J'envoyai à la décharge la charrette cassée et le tracteur qui pourrissaient là depuis la  guerre des cent ans. Je fis creuser une mare, je plantai des fleurs et des arbustes et je changeai la barrière.
Puis, je fis sabler la façade, recouvrai le tout d'un crépis, restaurai les boiseries, chaulai les pièces intérieures... bref, j'étais bien occupé. Je projetais à présent de m'attaquer aux meubles, restaurant ceux qui pouvaient l'être et changeant les autres au fur et à mesure de mes rentrées d'argent. Bien entendu, ce n'est pas avec l'argent de la vente de mes légumes que je pus réaliser tout ça, mais bien grâce à Madeleine qui ne rechignait jamais à la dépense -pas comme moi ! Mais je vais devoir vous laisser pendant un petit bout de temps, parce que j'ai encore de l'ouvrage et que la maison n'attend que moi pour continuer à prospérer. Je vous laisse avec Madeleine qui doit être en train de regarder une ânerie de feuilleton à la télé, comme d'habitude.

Je m'ennuye ! C'est point croyable c'que j'peux m'ennuyer.
L'Emile avant, y m'tenait compagnie, quand qu'il avait un p'tit moment, mais maint'nant l'est toujours occupé... à de qué faire ? J'vous l'donne en mille : A r'taper la ferme, pardi !
Je voye à la télé : Dallas, Dynastie, tout ça... S'ennuyent jamais ces femmes-là ! Quand qu'elles sont point en train d'picoler comme la Sue Ellen où l'aut' que l'nom m'échappe, dans Dynastie... la celle qui court les bonhommes... Alex ?? Nan, c'est point 'core ça. Alex, c'est dans "Un gars, une fille". Rhaaa, j'connais qu'ça, vindiou ! Ca va ben me rev'nir tout' d'mêêême...
Non, ça r'vient point ! Tout' manière, c'est point ça qui compte. C'qui compte, c'est qu'elle a ben trouvé à s'occuper à son âge! Des fouais j'me dis que j'suis-t-y bête d'point chercher à me r'caser. P'tête point à me r'marier mais avouère un copain toujours, pisque c'est la mode à c't'heure. Moué aussi, j'pourrais ben m'faire arlouquer comme dans "Belle tout' nue" et on verrait c'qu'on verrait !
Allez Mad'leine, rêve point! Tu f'rais ben mieux d'aller t'coucher. T'as qu'ça faire (Gros soupir).

Mais la nuit porte conseil -bon ou mauvais- et au matin, Madeleine était dans d'autres dispositions.
Je r'pense à c'que j'pensais hier au souère. Pourquoi que j'irais point m'faire arlouquer, après tout ? Ca coûte rin d'essayer. Faut qu'j'aille me r'garder ben en face dans l'miroir, vouère si qu'on peut 'core espérer tirer què'que chose du bestiau.

Ben ma fouais, c'est point si pire que j'créyais. Elle a 'core d'beaux restes, la Mad'leine !
Bon, c'est les hanches... j'suis taillée en pouère, faut s'y faire.
Mais sinon j'ai 'core de belles jambes. Pas comme d'aucunes que j'connaîs qu'on dirait des allumettes !

Et sinon, question visaige ?
La pieau s'tient 'core point trop flasque,.. une bonne crème, un bon maquillage... faudrait aussi que j'vas au couèffeur, ça fait-y longtemps qui m'a point vue, çui-là ! La dernière fouais, j'crois ben qu'c'était pour l'enterrement de mon pauv' Totor.
Mais j'y pense, le couèffeur, l'était p'us tout jeune non p'us... l'est peut-être ben mort lui aussi ?
Oh, pis si qu'il est mort, doit ben y avoir la relève. Faut point s'en faire pour ça !

Maint'nant qu'la décision était prise, vindiou que j'étais-t-y pressée d'aller à mon arloukage. J'ai avalé une gaufre vite-fait-ben-fait et j'ai laissé les consignes à l'Emile.
- Emile, comptez point su' moué pour l'déjeuner et p'têt'e même point pour l'dîner. Je m'en vas au ravitaillement.
- Voulez-vous que je vous accompagne ? J'en ai pour deux minutes à me changer.
- Surtout point ! C'que j'ai à faire, c'est point d'z'affaires de bonhomme. Je m'en vas prend'e la vouèture pour une fouais. C'est que j'risque d'êt'e ben chargée quand j'vas rev'nir.
- Vous allez prendre la voiture ! Madeleine, est-ce bien prudent ? Ca fait combien d'années que vous n'avez pas conduit ? Si j'en juge par l'état où elle était quand je suis arrivé, ça doit faire une paye !
- C'est-y qu'vous avez peur à vot' belle peinture, Emile ? Z'en faites donc point, j'vas rouler tout douc'ment, point p'us de 20 à l'heure.
- Ah-ben, ils vont être contents, ceux qui vous suivront !

C'est la mode, l'arlouquage, à c't'heure. Y avait du monde plein la boutique. C't'une gamine, maig' comme une queue d'sardine, qui s'est occupée de moué.
- Vous avez apporté votre robe de chambre ?
Heureusement qu'je l'ai toujours su' moué. J'voyais point trop c'que ça lui donnait d'm'avouère en robe de chambre, mais j'ai point discutaillé.
- Je vois ce qu'il vous faut : Comme vous êtes ronde, portez des talons-hauts pour vous faire paraître plus grande, donc plus mince.
Et pour me casser la binette dans le champ d'tomates, p't-êt'e ben aussi, que j'me pensais au fond d'moué.

La gamine, elle connaîssait point son affaire. Elle m'arlouqué ma robe de chambre !

Alors, je m'suis déberluée* tout'seule. Fallait ben ! Heureus'ment, y z'ont tout su' place au "Salon Le Pouèl": couèffeur, maquilleur, chaud-roum... et comme j'ai ben suivi les conseils de c'brave William à "Belle tout'nue" -que j'rate jamais à la télé- j'me suis ben arlouquée, ma fouais.
*déberluée = débrouillée en patois Madeleinois.

La récolte du miel , souvent catastrophique et accompagnée de piqures très douloureuses ! Ce challenge est sous le signe de la malchance ( J'ai pourtant pas choisi ce trait pour mon fermier )

Un marché s'est implanté prés de la ferme ,Dan s'y rend régulièrement pour vendre la production de la ferme et investir dans de nouvelles graines et plantes .



La pratique de l'équitation n'est pas innée pour Dan et de nombreuses semaines vont lui être nécessaires pour pouvoir participer aux concours .

Dan a aussi une histoire , il n'est pas seulement un fermier au physique agréable .
Si sa passion pour la nature et le grand air, l'a conduit vers cet emploi, c'est une seconde vie, une sorte de renaissance. Dans une autre vie il était soldat, sans famille et sans attache, toujours prêt à partir pour des missions lointaines. De cette époque révolue il lui reste ses plaques militaires qu'il porte toujours sur lui, pour ne pas oublier .

Mais suivons son parcours à la ferme .

Sous ses airs bourrus, Madeleine lui plait bien . Elle parle peu, mais aime bien faire des blagues et jouer avec son affreuse plante . Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle n'a pas froid aux yeux la Madeleine . Elle semble apprécier la présence de Dan, et lui cuisine régulièrement de bonnes gaufres. Jour après jour , ils vont s'entraider pour reprendre goût à la vie .

A propos de vie , un jour Dan a vu apparaitre un étrange poulain.


Il l'aurait bien adopté mais Madeleine n'était pas d'accord! Elle finira bien par s'attendrir..... Enfin c'est que dan espère un compagnon à quatre pattes rien qu'à lui . En attendant il se contente de Fragrance, une jument un peu sauvage mais qui adore galoper .

Une nuit une cambrioleuse à pénétrer dans la ferme .


Madeleine était agacée par l'alarme alors que Dan , pas le moins du monde impressionné par l'arrestation de la voleuse en profitait pour se siffler une bouteille de nectar !
Avec l'arrivée de l'hiver, une drôle de machine clignotait devant la porte comme un sapin de noël, aucun de nos amis n'a osé s'y interresser , plus tard peut être .

A propos de Noël, avec l'hiver Dan a installé des décorations lumineuses sur le toit de la ferme .

Et il a décidé de faire une fête des cadeaux, histoire que Madeleine se change les idées. Elle fût pas trop bavarde malgré la présence d'une vieille amie .

Les invités déposèrent les cadeaux dans la chambre de Madeleine.

La fête fût un franc succès ! Madeleine retrouva un peu de joie de vivre. On la vit même en train de faire un bonhomme de neige .

Alors que Dan et Madeleine s'offraient une virée jusqu'au marché ,


Dan eu envie d'essayer de faire un vœux avec la fontaine .
juste pour demander un peu d'amour ....sans trop y croire .
Mais voilà qu'un crapaud énorme lui sauta dans les bras !
Que faire ? Un baiser ?

Et ... pof... C'est qui ce vieux ?


Dan pris la fuite lorsque l'apparition commença à lui parler d'amour.... Il se prit à jurer qu'on ne l'y reprendrait plus à vouloir faire un vœux !

La neige commençait à fondre et le printemps s'annonçait .

Ouf voilà un résumé assez complet , à bientôt pour la suite . Promis je vais essayer de poster plus souvent . Enfin si j'ai des fans  

-Sasha pourquoi es-tu rentrer si tot? fallait profiter du voyage pour visité.
-Oh Madeleine je ne pouvais pas resté labas en vous sachant toute seule ici.
-bon bon bon, c'est tout de même dommage, enfin,
elle a penser à moi la ptite, ça me touche, mais je vais pas le lui montrai hein
-durant ton absence Sasha, un voisin est venue monté la serre que mon regrété époux avait
acheter mais jamais installé pas le temps qu'il disait.
ben aujourd'hui c'est fait va jeté un oeil.

-elle est pas très grande et le toit était cassé, alors le voisin à mi un toit ordinaire.
-mais Madeleine elle est parfaite, cette serre pas besoin qu'elle soit plus grande.
nos récoltes vont encore etre meilleurs et ainsi l'argent va rentré madeleine.
-Oui ça devrai bien pousser la dedans, tu vas transplanté les légumes qui pousse un peut par tout sur le terrain dans la serre et en planté tout pleins.
-se serra fait Madeleine, je vais aller chercher des semences chez l'épicier et chercher des graines dans la campagne.
-Y a des parc un peux par tout dans les alentours.

Sasha parta à la recherche de graines, au cimetiere.
-c'est lugubre ici ... Ooh une biche elle est jolie, te sauve pas petite.
et puis je vois rien. Je vais planter déjà les semences et je chercherais les graines plutard

Au petit matin Madeleine était déjà sorti.
Ils tombaient des cordes mais fallait bien s'occuper des plantations, Sasha prit son courage à deux mains et alla chercher les plantes.

une foie mise sous serre, Sasha planta les semences.

Sasha passa tellement de temps à s'occuper des futur récoltes qu'elle en oublia Fragance.

Un mois plutard l'abondance des récoltes des légumes et fruits sous serres et sans oubliait le verger qui donna aussi.
Madeleine était ravis et Sasha aussi.
-Sasha tu devrais penser à sortir de temps en temps, c'est pas quand tu serra une vieille peau comme moi, que tu devra y penser.
Y a les fête du village va donc y faire un tour.
-Promis j'irais faire un tour.
- Oh y a beaucoup de légumes, je vais te donner un coup de main.

-ah c'est pas de refus Madeleine.
-vous avez bien travaillé ma petite, oui c'est un beau potager que nous avons là.


-Sasha il faudrait que tu t'occupe de Fragance, que tu le monte et va te promener.