Après le thème de l'enfance, c'est celui de l'amour qu'on à du aborder pour la
Boîte de Chocolat. Un thème que j'aurais voulu voir aborder plus tard, mais qui m'a tout de même donné l’occasion de présenter Oscar à la fin de son adolescence. J'ai choisis d'adopter un point de vue différent, parce que ça me semblait plus cohérent avec le thème.
Y a finalement peu d'incrustation (mis à par le fond, et les enseignes en coréen), une belle partie du boulot à été faite en jeu. Il y a eu un gros travail sur l'éclairage, je ne présente qu'une image de base (à voir sous le spoiler, pour le lien), mais il en a en fait eu plusieurs, avec des éclairages différents. J'ai ensuite joué avec des masques, pour combiner le tout. La mise en scène et la construction en jeu on demandé du travail, avec pas moins de 12 figurants, en plus des deux personnages principaux. Vous verrez que l'image s'oppose à celle du première thème, j'ai enfin pu m'amuser avec les couleurs, j'espère que ça rendra bien chez vous, je sais qu'en fonction des écrans, le rendu peut être moins sympa.
J'espère que la participation vous plaira, et vous touchera aussi, d'une certaine manière.

Il avait fini par s'éloigner du reste de la bande. Ils en étaient venus aux mains, lui et Hyung, et ce n'était pas la première fois, depuis que les vacances d'été nous permettaient de nous voir tous plus souvent. Hyung était comme ça, un colosse toujours dans l'excès, surtout après quelques verres. Pas rancunier pour un sous, surtout avec son meilleur ami, je savais que l'incident serait oublié dès le lendemain. Oscar, lui...
He, je lui caressais la joue du bout des doigts, t'as pas fini de bouder, oui ?
Il avait bien changé, depuis le temps où nous n'étions encore que des enfants ! C'était devenu un garçon adorable, beaucoup plus posé, qui n'avait jamais un mot plus haut que l'autre. Parfois je le surprenais seul, au petit matin, contemplant les jardins de la propriété de mes parents. Alors, je lui trouvais le regard éteins, ce regard si vif et plein de malice il y a encore quelques années. Il m'assurait que tout allait bien, et je me souvenais que plus jeune, les attentes de son père avaient été pour lui un fardeau, alors qu'il n'aspirait qu'à une vie d'aventure.
Pourtant aujourd'hui, il pouvait me parler des heures des recherches qu'il menait avec lui, illuminé par l'enthousiasme. Et ce sans se rendre compte que je perdais souvent le fil, trop occupée à le regarder sourire. C'est pour ces sourires là que je l'aimais.
Il essayait tant bien que mal de s'expliquer, l'esprit embrumé par l'alcool. Et moi je riais de plus belle, devant sa moue boudeuse et ses paroles confuses, mais il se détournait. Je n'en chérissais pas moins ces rares moments où il se livrait, tout comme... j'aimais ceux où il lâchait les bondes de cette colère : j'avais l'impression de retrouver le garçon impétueux dont j'étais tombée amoureuse.