[Random Legacy] Les vies des Charpentier

Merci à vous. Il fallait du changement de tête pour Zazie, elle n'est plus une jeune fille, il lui fallait un look plus mature. Je suis contente, le court lui va bien.

Prochain épisode... Maintenant, tout de suite, illico (oui, je suis en vacances, ça se voit ? ça sera moins soutenu à la rentrée, c'est clair ^^) :

Max était toujours en voyage et donnait des nouvelles ponctuellement. Un matin, alors que les enfants étaient à l'école, John passa à la maison récupérer un outil prêté à son ami. Il en profita pour lancer la discussion avec Zazie, qu'il avait toujours apprécié. Il commença par un gentil compliment sur sa nouvelle coupe, ce qui fit monter un peu de rose charmant sur ses joues.
Très vite, Zazie se mit à se plaindre des absences répétées de Max, qu'elle avait de plus en plus de mal à comprendre. John compatit :
- Oui, je sais, c'est pas facile de vivre avec un passionné, j'en sais quelque chose. Pourquoi crois-tu que je sois célibataire à mon âge ? Je viens juste de me faire larguer par ma dernière petite copine. Ca ne marche jamais avec personne parce que je suis toujours par monts et par vaux. Mais bon, Max est tombé sur une perle rare avec toi. C'est dommage qu'il ne le voit pas...

Zazie rougit un peu plus :
- Oh arrête, tu me flattes, là.
- Non mais c'est vrai quoi ! Certains ne savent jamais la chance qu'ils ont... T'es belle, patiente, bourrée de talent, une super maman...
- C'est vrai, tu me trouves belle ?
Zazie, qui n'avait pas eu de tels compliments depuis longtemps, qui avait même oublié qu'elle pouvait séduire, se mit à rouler des hanches sans même s'en rendre compte. Son corps, lui, n'avait pas oublié comment réagir aux compliments d'un bel homme...

S'en même y réfléchir, instinctivement, Zazie se rapprocha de John et l'embrassa, d'abord timidement, puis avec une fougue qu'elle avait cru morte à jamais. Elle avait tant besoin d'attention, de se sentir désirée...

Ils trouvèrent le chemin de la chambre sans se décoller l'un de l'autre, tout à leur passion dévorante, à leur soif irrépressible d'amour.
Une fois John parti, Zazie retomba sur terre et se sentit très mal... Qu'avait-elle donc fait ? Elle n'était pourtant pas si mal, et elle aimait Max... Pourquoi s'être jetée dans les bras de son ami ? Par vengeance pour avoir été délaissée si longtemps au profit de vieilleries poussiéreuses ? Par simple manque d'affection ? Une folie passagère ?
Une chose était sûre, Zazie serait plus forte désormais et ne succomberait plus à la tentation, même si elle venait de passer un moment délicieusement exquis. Il fallait qu'elle soit raisonnable, pour sa famille.

Quant à Yelena, elle avait cessé d'inviter Jules qui était trop pot de colle et conservait l'amitié du bel Alexandre. Les deux enfants s'entendaient bien et passaient beaucoup de temps ensemble.

En revanche, Ydriss ne supportait pas le garçon, qu'il trouvait prétentieux et creux. Il pensait que Yelena méritait beaucoup mieux que ce paon vaniteux et avait entrepris de faire vivre un enfer à Alexandre. Dès que Yelena avait le dos tourné, il se moquait de lui ouvertement, et lui disait des mots interdits, ce qui avait le don de particulièrement énerver le garçon plutôt soupe-au-lait.

Yelena restait férue de sciences et pouvait passer des heures à construire des volcans miniatures ou des robots programmés.

Ydriss, lui, préférait les jeux de cartes à collectionner et les batailles avec ses créatures. Lui aussi pouvait passer des heures à entraîner ses bestioles virtuelles. Les deux enfants étaient plutôt solitaires et jouaient rarement ensemble. Mais ils s'entendaient bien et étaient toujours solidaires.

Zazie s'en voulait énormément pour son écart. John avait essayé de la contacter mais elle n'avait pas pris ses appels, refusant lâchement de mettre les points sur les i. D'autant qu'elle avait d'autres problèmes sur les bras. Depuis quelques jours, elle ne se sentait pas dans son assiette, nauséeuse, couvant un truc pas catholique.

Elle accueillit Max la peau recouverte de plaques rouges, sorte d'urticaire incompréhensible. Elle rassura son compagnon :
- Ce n'est rien. Un truc que j'ai mangé qui n'est pas passé...
- Ah OK, tant mieux si c'est pas grave... Bonne nouvelle, chérie ! Ma conférence a rapporté un max, on va pouvoir payer les factures et mettre de côté. Et l'université m'a promis de nouveaux contrats très intéressants. Les voyages, c'est fini ! Enfin, bon, on pourra peut-être y aller une fois ensemble, si tu en as envie...
- Tu veux dire... que tu restes ?... Que tu ne partiras plus pendant des mois en nous laissant à la maison ?
- Oui, je vais m'occuper de vous trois, à temps plein ! Et on ne souffrira plus de la pauvreté. Je pourrais même me mettre à écrire des livres... Je...

Max ne put finir sa phrase, Zazie se jeta sur sa bouche et l'embrassa avec fièvre. Les retrouvailles furent torrides. Le jeune homme avait su trouver les mots justes pour reconquérir le cœur de sa belle. Il ne saurait jamais à quel point il avait failli la perdre...

- Dis Papa, tu m'aimeras toujours ?
- Mais oui Ydriss, tu es mon petit garçon adoré. Ca ne changera jamais.

Satisfait et rassuré, Ydriss repartit à ses occupations tandis que Max reprenait son authentification. L'université n'avait pas menti et était plus que généreuse. Les économies du couple étaient florissantes comme jamais, ce qui faisait régner une belle sérénité au sein du foyer.

Yelena, presque adolescente, se confiait de plus en plus à son bel Alexandre qui l'écoutait d'un air absent :
- Et voilà, va y avoir un autre mioche dans la maison ! Franchement, ils abusent les parents. Ils pouvaient pas se protéger ? Je veux pas d'autre petit monstre dans mes pattes. Je me souviens d'Ydriss quand il avait la taille d'une mouche, c'était pas la joie : ça criait, ça pleurait, ça puait... Pff, je te jure...
- Mmmmm...
- Hé tu m'écoutes ?
- Mmmoui... C'est sûr, c'est pas la joie...
- A qui le dis-tu ? Non mais en plus, on va le caser où ?

Yelena n'était pas vraiment ravie d'accueillir bientôt un nouveau membre dans la famille... Quant Ydriss, après avoir été rassuré sur l'amour de ses parents, il attendait son petit frère (ah non, pas une fille, ça va pas !) avec impatience.

- Maman, qu'est-ce que tu manges ! Tu vas bientôt ressembler à une baleine !

- Yelena, ne parles pas comme ça à ta mère !

- Oui, papa... Pardon maman... Mais fais quand même attention hein ! Le morpion va te faire exploser le bide !

- YELENA !

- Pfff, on peut rien dire dans cette maison...

- Va dans ta chambre !

- Oh maman, t'es belle avec ton gros ventre !
- Merci Ydriss. Tu veux dire bonjour au bébé ?
- Oh oui ! Salut, p'tit frère ! Ca boum ?

La grossesse de Zazie se passait bien, le couple se portait bien, et Zazie n'avait pas revu John. Elle lui avait juste envoyé un sms lui expliquant qu'elle aimait Max. Elle n'était pas très fière de ce geste lâche, mais c'était plus facile pour oublier son erreur.
Max était aux petits soins avec elle, prenant en charge les corvées et s'occupant beaucoup des enfants.

Les enfants s'entendaient à merveille et avaient bien compris que Zazie était fatiguée par le bébé.
Yelena n'avait toujours pas digéré la nouvelle et s'amusait à critiquer le moustique qui encombrait le ventre de sa mère :
- Allez viens Yd, on va se prendre en photo... Comme ça, on se rappellera toujours comme on était heureux avant que l'autre arrive !
- Oh Yel, t'abuse ! Ca va être chouette de pouvoir jouer avec un petit frère...
- Non mais tu verras... Ca va être l'enfer sur terre dès qu'il va sortir son museau fripé ! Finie la tranquillité !
- Mais non, tu verras, ça sera cool...
- Je t'aurais prévenu !

Max, lui, était juste émerveillé de voir la vie grandir une nouvelle fois en Zazie. Il passait son temps à toucher le ventre enflé et à murmurer des mots doux au futur enfant. La maman fondait quand elle le voyait si attentionné et savait qu'elle avait fait le bon choix en restant avec lui malgré les déceptions et les trahisons. Le souvenir de John se dissolvait dans l'amour renouvelé qu'elle ressentait pour son compagnon.

Et puis un matin, au petit déjeuner, les premières contractions prirent Zazie d'assaut. Elle resta calme et demanda à Max de la conduire à l'hôpital.

Et Max fut pris de panique !
- Mais bêta, c'est la troisième fois que tu vis ça, tu sais quoi faire depuis le temps... Amène-moi à la clinique et tout va bien se passer...
- Oui mais non... Je suis toujours aussi impuissant ! Ca ne change pas ! Rhaaaaaaaaaaaaaaaaa, il arrive !!!!
-Si tu continues à crier comme ça sans appeler de taxi, oui, il va arriver... Et pas à l'hôpital... Allez bouge-toi !

Moi qui pensais que John était gay on est d'accord que c'est sa progéniture ?
Tu l'as mets enceinte du premier coup ou tu dois essayer plusieurs fois ?
Yelena, ça la dérange pas d'avoir un beau-père ?
Est-ce que Joachim le chien sera le prochain technicien pollinisateur 19 ?
Pourquoi dans ton jeu y'en a tellement qui ont des dreads ?

Comment ça je suis une question sur pattes ?

Je ne répondrai pas à la première question.
Zazie est fertile, un seul crac-crac a suffi jusqu'à présent.
Yelena s'en fiche, elle le considère comme son père, d'autant que je l'ai mis en adulte responsable d'elle. C'est son "référent", son gardien.
Joaquim est plutôt anecdotique dans mon histoire, pour le moment, il est juste passé à l'anniversaire.
Et les dreads des autres, j'y peux rien, J'ai juste choisi celles de Zazie ^^

C'est joli les dreads ! (dit celle qui en a plein son catalogue de coiffures )

Et ben, Zazie qui se laisse emporter comme ça, c'est étonnant ! (Vive les règles du random legacy ! )
Sa nouvelle coupe lui va à ravir ! Et je suis bien contente que Max reste enfin ! Nanmého !

Zazie a le don de choisir les hommes de sa vie dotés d'une belle génétique. J'espère que le bébé ressemblera plus à elle qu'à Mr l'explorateur.

Et les enfants ont bien grandi et sont devenus très beaux. Yelena a déjà un sacré caractère !

Rolalala, mais est-ce qu'il va se rendre compte que c'est pas son enfant?

Les enfants sont trop chou, et s'accordent à merveille ^^

Je savait pas par contre qu'on pouvait mettre un sims en référent

Par contre la tête de Max sur la dernière image...

Merci à vous.

C'est avec le pack Etre parent, on peut "adopter en tant qu'enfant à charge" "adopter en tant que gardien". Ca permet d'utiliser la compétence éducation.

Allez, un petit épisode :

L'accouchement fut plus difficile que pour les deux premiers. Il fallut faire une césarienne, ce qui fatigua énormément Zazie. Mais la mère et la fille étaient en bonne santé. Yseult était une petite nouvelle-née à la jolie bouille craquante.
Le séjour à l'hôpital fut plus long, afin de permettre à la mère et à la fille de se reposer pour partir du bon pied.

Plans de la nouvelle maison :

Pendant ce temps, le bungalow étant devenu décidément trop petit pour caser tout le monde, Max avait prospecté pour trouver la maison idéale.
Il la trouva à Newcrest. Il s'agissait d'un ancien manoir. Max avait eu un coup de cœur pour l'antique volière qui donnait tout son caractère à la demeure. Le quartier était aussi très agréable, tout en vieilles pierres, boisé et tranquille. Un charme désuet et parfumé qui donnait des allures de cocon réconfortant au terrain.
Max montra des photos à Zazie qui tomba sous le charme. Il n'en fallut pas plus pour lancer le déménagement. Max s'occupa de tout : des papiers à signer, des coups de fil à passer, des cartons à faire, des meubles à déménager, des enfants à rassurer (eux, ils n'avaient pas envie de partir de leur chez eux : ça avait été un véritable crève-cœur pour eux qui avaient tous leurs souvenirs à Windenburg).
Leurs économies avaient fondues comme neige au soleil et il ne restait plus assez d'argent pour les tapisseries et le sols, mais ça en valait la peine. Ils n'avaient pas assez de meubles encore pour occuper tout l'espace, mais chacun avait sa chambre, il y avait deux salles de bain (comble du luxe) et le salon, placé dans la volière, était très lumineux et fort agréable !

Zazie fut immédiatement séduite par le charme tranquille du manoir. Le parfum des fleurs, la verdure omniprésente, les vielles pierres pleines d'histoire, tout lui plaisait et elle franchit le seuil gonflée à bloc.

Ce fut une autre histoire pour les enfants qui en voulaient énormément à leur père. Ils lançaient des regards noirs dans le dos du pauvre homme qui comprenait leur déception de devoir se déraciner mais voulait à tout prix qu'ils se sentent chez eux à Newcrest.

La déception perdit vite de la consistance quand ils virent qu'ils avaient l'étage rien que pour eux, avec chacun leurs chambres et une salle de bain. Finalement, ils pourraient éventuellement être bien ici...

La vie reprit son cours normal, ponctuée de biberons, de couches, de dents qui poussent, de reliques à vendre, d'antiquités à authentifier pour l'université, de compositions à vendre aux radios, de bonnes notes, de copains/copines à la maison.
La famille était heureuse dans sa nouvelle maison, il y avait de la place pour tous et le cadre de vie était vraiment agréable.

Bientôt Yelena allait fêter son anniversaire et elle demanda à sa mère une fête : il fallait marquer le coup, quand même, c'était pas rien de devenir adolescente et de passer au lycée ! Zazie ne vit aucune objection à inviter du monde à la maison, malgré les murs nus et l'espace un peu trop vide. Elle chargea Max de lancer les invitations.

Quand son compagnon lui lut la liste des invités, elle crut faire une syncope. Son cœur eut un raté et elle devint livide. Elle avait presque oublié son faux-pas grâce au bonheur quotidien qu'elle vivait à Newcrest. Elle avait presque oublié John et son sourire ravageur. Elle avait presque oublié... qu'il était surtout l'ami de Max et que c'était tout naturellement qu'il avait été invité...

Comment l'accueillir ? Comment faire comme si rien n'avait eu lieu ? Comment lui allait-il se comporter ? Allait-il tout foutre en l'air de dépit ? Était-il ce genre d'homme ?
Ces questions la tinrent éveillée toute la nuit...

Zazie ne vit pas arriver les invités, elle prenait sa douche. La première chose que fit John, ce fut de se rendre au chevet de la petite Yseult, sagement endormie dans son berceau.

John alla ensuite droit vers Zazie. Heureusement Max était occupé avec les autres convives et ne prêta pas attention à la scène.
- Quand j'ai appris ta grossesse, j'ai pas tilté, sur le coup... J'ai même été heureux pour vous, pour Max. Tu sais, j'ai bien compris que j'avais juste servi à boucher les trous... Mais depuis j'ai calculé... Et... c'est pas sa fille, n'est-ce pas ?
Zazie se mit à trembler comme une feuille :
- Je... Je ne sais pas...

La conversation dut s'interrompre car Yelena appelait tout le monde autour du gâteau.

Yelena, frémissante d'impatience, souffla sa bougie sous les vivats des invités. Personne n'était conscient du drame qui se jouait en coulisse. Zazie ne savait pas ce que pensait John, elle avait juste peur qu'il détruise tout sur son passage. La culpabilité suintait par tous ses pores et elle était persuadée que tous pouvaient voir sa vilénie sur son visage.
Elle ne profita pas vraiment du moment, toute à sa tension.

Pourtant Yelena se transforma en une ravissante ado qui avait déjà de belles conviction : elle annonça qu'elle était végétarienne et que personne ne réussirait plus à lui faire manger de la viande. Ca la taraudait déjà depuis quelques temps et avec l'adolescence elle avait pris assez d'aplomb pour assumer son choix. L'annonce effleura à peine sa mère.

Zazie s'assit à côté de John, elle était dans ses petits souliers, ne sachant pas comment reprendre la conversation entamée plus tôt. Ce fut John qui parla le premier :
- Tu sais quoi ? Je ne veux même pas savoir si c'est ma fille ou pas... De toute façon, je ne pourrais pas être un bon père, je le sais. Max sera meilleur que moi, c'est certain !... Mais tu m'as fait du mal, tu sais...
- Oui, je sais... Je suis désolée... Je n'ai aucune excuse, à part que j'ai été lâche... Je ne te demande pas de me pardonner, mais...
- T'inquiète, je vais pas foutre la merde chez toi ! Je suis pas comme ça. Tu as une famille qui compte sur toi, et je me sens pas d'être celui qui détruira ça... J'espère juste que toi, tu ne foutras pas tout en l'air avec une autre passade...
- Merci, John... Tu es quelqu'un de bien.

- Qui veut un mojito sans alcool ?
Le cri de Yelena mit fin à la conversation et les adultes s'attroupèrent autour du bar pour profiter des boissons que la jeune ado se plaisait à créer. La fête se termina sans heurts et chacun rentra chez soi. Max n'avait rien vu et ne saurait jamais ce qui s 'était tramé derrière son dos.

Fiouuuu, comment elle a eu chaud! ^^ et beaucoup de chance qu'il réagisse comme ça...

Et sinon Yelena est super belle =D

Par contre pour la nouvelle maison, tu as transféré les tombes? Car sinon ça joue pas avec le Random ^^

Oui, les tombes sont sous le gros arbres, j'ai même dû renforcer le lien des fantômes pour pas qu'ils disparaissent. Et Don est super chiant à me faire la plomberie tous les deux jours

Je trouve Yelena trop belle moi aussi. On peut dire ce qu'on veut de Don mais il avait un beau patrimoine génétique ^^

Jolie maison ! Le salon sera magnifique dans quelque temps, quand il sera... aménagé !

Yelena est superbe ! J'adore son caractère !
Et donc, si je comprends bien, pour les prénoms de ta lignée, tu prends l'alphabet à l'envers. Hihi, j'attends le x avec impatience

Faudrait un Trystan... forcément.

Merci pour la maison, j'étais fière de moi après la construction (pour une fois que je fais pas un rectangle mochu ^^). Bon c'est un peu nu pour le moment, mais ça sera bientôt mieux aménagé.

Et oui, tu m'as démasquée, Lin, je prends bien l'alphabet à rebours.

Et le Tristan, je l'ai à la maison, c'est mon beau-frère
Merci pour vos commentaires et de m'avoir lue.

L'amour entre Zazie et Max n'avait jamais été plus fort. Il n'était pas rare de les voir collés l'un à l'autre pour échanger un baiser profond, ce qui faisait irrémédiablement faire la grimace aux enfants.
- Beurk, c'est dégoûtant !!

Max s'inquiétait beaucoup pour Yelena, il la voyait grandir et devenir une belle jeune fille, et il avait peur de voir tout un bus de garçons mal intentionnés tourner autour d'elle. D'autant que l'ado ne s'épanchait pas trop sur ce sujet et refusait de parler amour avec son père.
- Non mais papa, ça te regarde pas, si j'ai un petit copain, ou pas, d'abord. C'est ma vie privée, d'abord !

Max était plus que jamais présent à la maison, comme pour compenser ses mois de désertion. Il était sur tous les fronts : éducation, ménage, cuisine, travaux dans la maison. Les murs commençaient à se tapisser tout doucement, les parquets se posaient, les meubles s'étoffaient. Bref, la maison prenait petit à petit tout le confort nécessaire.

Il n'oubliait pas pour autant les disparus et se plaisait à s'isoler au fond du jardin pour méditer et prier sur les tombes de Don et Lilith. Mais désormais, même s'il était nostalgique, il gardait les pieds sur terre et ne s'enfonçait plus dans une déprime malsaine. Il avait bien compris la chance qu'il avait d'avoir une famille aimante, solidaire et en bonne santé.

Yelena se plaisait énormément au lycée. Sa soif de connaissances y avait trouvé des réponses et elle se plaisait à faire ses devoirs avec zèle et diligence. Parfois, elle aidait son petit frère qui n'était pas en reste question bonnes notes. Elle était plutôt scientifique et lui plutôt littéraire. Jamais leurs parents n'avaient eu à leur demander de faire leurs devoirs; raisonnables, ils les faisaient d'eux-mêmes sans jamais rechigner.

Les mois avaient passé, sans souci particulier, et Yseult s'était transformée en une bambine dynamique. C'était un vrai rayon de soleil et personne ne pouvait résister à ses facéties et ses sourires enjôleurs.

Elle adorait passer de bras en bras, et faire de gros câlins. Mais elle vouait un véritable culte à sa grande sœur qui lui rendait son affection. Yelena avait bien évolué en devenant ado et prenait généralement plaisir à s'occuper de la petite.

Max aussi était aux petits soins pour Yseult. L'histoire du soir, c'était lui, alors qu'il l'avait peu fait pour les deux aînés, trop pris par son travail. Là, il se rattrapait et se faisait plaisir. Il y mettait le ton pour le plus grand plaisir de la petite qui adorait la grosse voix de papa imitant le loup du Chaperon Rouge.

C'était dans ces instants-là que Zazie pouvait parler librement avec les deux grands, et particulièrement Ydriss, qui s'était un peu renfermé. C'était un garçon solitaire qui ne parlait pas beaucoup, ni à l'école, ni à la maison. Ca inquiétait forcément la maman qui essayait de lui tirer les vers du nez.

- Alors mon chéri, comment ça se passe à l'école ces temps-ci ? Pas de soucis ?
- Ca va, ça va...
- Tu es sûr ? Tu as une petite mine...
- C'est juste que... Comment on sait quand on est amoureux ?
C'était donc ça qui tracassait le garçon. Zazie, qui avait cru que son fils se faisait malmené par ses camarades, en souffla de soulagement :
- Et bien, ça te rend tout bizarre à l'intérieur. Tu ne penses plus qu'à la personne intéressée, tu lui trouves toutes les qualités imaginables.
- Moui, ça m'aide pas trop, maman... Parce que bon, Fatima, elle est intelligente, drôle et tout, mais elle a aussi un look bizarre. Je veux dire, je la trouve pas vraiment belle, tu vois...]- Mais la beauté est intérieure, mon chou. Ce qui compte, c'est ce qu'il y a l'intérieur, sa gentillesse...]- Oui, mais des fois, elle est pas gentille avec moi, et du coup moi non plus... On aime bien se taquiner, quoi, se moquer de l'autre. C'est de l'amour ou pas ?
- Oui, je pense que ça peut être de l'amour. A votre âge, vous avez du mal à vous comprendre. Ne t'inquiète pas, ça viendra avec le temps.
- Moui, c'est clair que j'y comprends pas grand chose... Elle est compliquée, la Fatima. Je peux l'inviter ce week-end ?
- Oui, mon chéri, bien sûr.

Hormis les histoires d'amour compliquées d'Ydriss, un autre souci tracassait Zazie. Elle ne pouvait pas ne pas remarquer la ressemblance frappante entre Yseult et son père biologique. Elle avait espéré de toutes ses forces que la petite ait pris plus d'elle. Mais le dieu de la génétique était farceur et avait accordé à Yseult le menton volontaire de John. Elle était pour le moment la seule à avoir remarqué la ressemblance. Mais un épée de Damoclès pendait au-dessus de sa tête et elle vivait dans la peur que Max découvre un jour la trahison.

Ydriss avait donc invité sa copine Fatima à la maison, et en effet, elle avait un drôle de look. Quels parents pouvaient bien laisser une enfant de 10 ans se teindre les cheveux en blanc et se mettre un trait d'eye-liner aussi épais qu'un doigt ?!
Les deux enfants passèrent leur temps à se chercher des poux dans la tête, à s'envoyer des piques et à se frictionner virulemment le crâne.
Amour, amitié, difficile de trancher. Le temps donnerait la réponse.

En revanche, ce qui se passait entre Yelena et Alexandre ressemblait bien à un béguin, au grand dam d'Ydriss, qui ne pouvait toujours pas saquer le bellâtre amoureux de ses muscles.
Et Yelena qui bavait littéralement devant lui, qui perdait toute répartie et se laissait mener par le bouts du nez. C'était juste écœurant pour le garçon qui ne comprenait pas du tout sa sœur.

Max avait bien compris ce qui se passait entre Yelena et Alexandre et s'alarmait.
- Je te dis qu'ils sortent ensemble. Ca se voit non ?
- Mais non Max, ils sont justes amis, voyons. Regarde, ils ne font que parler...
- Ben oui, parce qu'on est là à les surveiller. Tu penses bien, dès qu'on a le dos tourner, ça doit se bécoter sévère.
- Tu... Tu crois ?
- Ma main à couper ! Il va falloir lui parler, Zazie.
- Oui, enfin tu sais, elle est déjà au courant de tout ce qui touche à la sexualité, hein. Au lycée, ils en parlent régulièrement, puis j'ai un peu parlé du sujet juste avant qu'elle rentre au lycée...
- M'en fiche, dès demain, je lui parle !
- Tu es sûr ?
- Oui oui, il faut qu'on parle de ça...
- Comme tu veux...

En réalité, Yelena ne sortait pas encore avec Alexandre, même si elle n'aurait pas dit non. En revanche, elle avait remarqué ses parents qui chuchotaient dans son dos et qui faisaient une drôle de tête. Ca l'amusa et elle poussa le bouchon jusqu'à se rapprocher du beau gosse pour lui murmurer une banalité. La tête que fit son père la fit mourir de rire. Ah, les parents, quels clowns parfois ! Ils lui demandaient de se comporter comme une grande, de prendre soin des petits, d'être responsable. Mais en matière d'amour, ils la prenaient sans vergogne pour une toute petite fille... Le paradoxe parental à l'état pur !

Bonus 2 :

Et une petite visite guidée de la maison enfin plus aménagée :

Fatima c'est Elsa la reine des neiges ?

Pauvre Yelena... déjà la pression de pondre bientôt.

Quand j'ai vu le look de Fatima, j'ai bien rigolé.

Merci de ton passage, Nib d'amour.

La vie suivait son cours chez les Charpentier. Rien de nouveau sous les soleil. Yseult grandissait bien, en apprenant des tas de choses fort utiles : comment faire les yeux doux à papa pour qu'il donne plutôt un sandwich que de la purée d'épinard, comment faire la moue pour que maman craque et fasse un gros câlin au lieu de la fâcher pour une quelconque bêtise, comment lancer son biberon pour qu'Ydriss le ramasse illico, comment crocheter la jambe de Yelena pour qu'elle s'occupe d'elle.

Yseult était une petite coquinette, mais on lui passait presque tout. Zazie passait son temps à nettoyer les dégâts du repas.

Ydriss, quant à lui, passait par une phase délicate. Il ne supportait plus le regard des autres sur lui et préférait se camoufler dans un costume d'ours. C'était épidermique ; dès qu'il n'avait plus son pelage, il était malheureux.
Zazie, pour soutenir son fils, fit le sacrifice de revêtir elle aussi, pendant quelques temps, un costume d'ours, ce qui fit très plaisir à son ourson de fils.
Mère et fils avaient l'air malin avec leurs pelures fluo qui tenaient très chaud, mais l'aventure les rapprocha.

Enfin, Yelena filait le parfait amour avec Alexandre. Le bellâtre faisait battre son petit cœur tout neuf et elle adorait ses baisers mouillés. Elle sortait souvent pour le rejoindre, évitant de le faire rentrer à la maison. Elle ne voulait pas avoir ses parents sur le dos et préférait l'embrasser dehors sous le chant des oiseaux.

Mais Max veillait au grain. Pas qu'il l'espionne, mais bon, il gardait un œil sur sa précieuse fille.
- Alors, ça se passe bien avec Alexandre. Je vous ai vous, dans la rue...
- Oui, Papa, tout va bien, merci.
- Et vous vous protégez, j'espère.
- Papa, t'es relou !!

Ce qu'Yseult préférait par-dessus tout, c'était que sa sœur s'occupe d'elle. Et elle pouvait aller très loin pour que ça arrive.
- Yseult, t'es chiante de te lever en pleine nuit !
- Oui, mais j'ai faim moi !
- Et papa et maman, tu pouvais pas aller les réveiller ? T'as grimpé l'escalier pour venir toquer à ma porte, t'abuse ! Les parents sont juste à côté de ta chambre.
- Oui mais toi, tu fais mieux les tartines !
- Mmmmm, t'es pénible tu sais !
- Oui mais je t'aime Yéyé !

Ydriss avait fini par sortir de sa phase Ours. Ca lui avait été finalement très bénéfique, puisqu'il s'était un peu ouvert aux autres. Et surtout à Yseult. pendant les repas, il prenait place à côté de la chaise haute et faisait la conversation avec la petite, ce qui soulageait un peu les parents, rendus souvent ivres par la parlotte sans fin de la bambine.

Les finances du foyer n'avaient jamais été aussi florissantes, les factures étaient payées en temps et en heure, de nouveaux meubles fleurissaient ici ou là. C'était surtout grâce aux contrats universitaires de Max, et aux reliques qui lui restaient encore à authentifier. Ces dernières, cependant, s'amenuisaient. Mais l'envie de partir à nouveau à l'aventure ne titillait plus le père de famille qui avait trouvé enfin sa place au sein du foyer et un parfait équilibre entre les siens et sa passion pour les vieilleries salvadoradiennes.

On entendait parfois des cris de rage incontrôlés dans la maison. C'était Yelena qui piquait une crise. l'adolescence et ses hormones vaporeuses faisaient mauvais ménage avec son caractère imprévisible. C'était un cocktail détonnant et mieux valait se mettre à l'écart quand on entendait son brame virulent :
- Rhaaaaaaaaaaaaa, qui a mis des lardons dans mes pâtes ?

Zazie, à défaut d'avoir réellement percé dans la musique, aurait très bien pu se recycler en réparatrice. En effet, elle passait son temps à réparer, renforcer et améliorer la plomberie, si bien que Max l'appelait affectueusement "Madame clé à molette".

Dans sa dernière motte de terre, max trouva une relique particulière, un lama sacré, comme celui de sa malédiction.
Curieux de nature et optimiste, il tenta une nouvelle fois l'invocation... sans se préoccuper du crâne qui semblait avertir le profane imprudent.

Un squelette apparut alors aux côtés de Max. Sac d'os se présenta le plus civilement du monde et proposa ses services domestiques pour quelques jours. Le premier mouvement de surprise - de peur même - passé, Max accepta. La relique s'avérait finalement bénéfique...

Mais tout à coup, Max ressentit comme un étau glacial étreindre son cœur. La bénédiction s'accompagnait d'une sombre contrepartie. L'ombre de la mort planait au-dessus de l'érudit trop curieux, et seuls les sages selvadoradiens étaient en mesure de lui venir en aide...

Il était temps qu'idriss quitte sa peau d'ours, il est blanc comme une endive.
Yelena quand elle kiss son chum on dirait qu'elle lui fait un bump check de poitrine. #enModeOuaisPoto

Quant à Max... bon soit il clamse, soit il repart dans la jungle... mais comment dire... je le trouve mou ! mou ! mou ! tellement mou ! rah peut-être parce Zazie a beaucoup de caractère donc ça tranche.

mais bon, la suite c'est que toute manière s'il part se soigner ou au paradis Zazie sera veuve et Yelena, hop le pucelage !

Le coup de l'ours m'a tué xD ^^

Les enfants sont trop chou en tout cas, une belle fratrie =D

Le squellete, trop fort! ^^ Mais par contre j'ai peur pour Max C'est pas gentil de jouer avec nous comme ça
Bon après, comme Nib, j'avoue le trouver un peu mou et son look commence à dater J'ai envie, si il vit, qu'il se relooke!

L'ours, j'ai pas de suite compris ce que c'était. Le môme s'est mis en costume de lui-même, du coup, je trouvais ça moche alors je lui ai enlevé de force. Et après, il était triste. Alors j'ai laissé faire et j'ai même mis Zazie à contribution. il était hyper content après : je connaissais pas cette phase ^^

J'avoue, Max me gave un peu, c'est assez répétitif pour gagner des sous, mais il faut bien payer les factures (qui sont élevées avec leur belle maison) et Zazie, ça rapporte rien, ses compos. Je galère, quoi ^^ Alors je mets Max à l'authentification, et c'est soulant. faut bien pimenter un peu les choses en testant les lamas... En fait sur trois reliques, j'en ai eu deux maudites, pas de bol. Il y a juste une, celle du squelette qui a été bénéfique, et qui m'a bien fait rire : à un moment, le squelette a tourné sa tête à 360°, et ça a fichu la trouille à Max, j'ai pas eu le temps de prendre en photo, mais j'ai adoré !

Allez, un petit épisode aujourd'hui avant un autre un peu plus fourni, et la prochaine fois, je vous mettrai à contribution.

Max, éternuant à tout va à cause de la malédiction, tourna en rond pendant des heures, ne sachant pas comment annoncer la nouvelle à Zazie. Il avait peur de sa réaction. Après tout, il avait promis de ne plus partir, il ne voulait pas la décevoir. Finalement, il pris son courage à deux mains, attendit que les enfants soient au lit et se lança :
- Chérie, je dois te dire un truc... Je... Atchaaaa... Je suis malade.
- Oui, je vois ça. Tu devrais appeler le docteur.
- Un docteur ne peut rien pour moi. C'est... c'est à cause d'une malédiction.
- Quoi, encore ? Mais Max, tu as encore joué avec tes reliques... Tu ne changeras donc jamais ! Rha, c'est pas possible !! Et tu vas devoir encore partir, je suppose... J'en ai mar...
- Attends, Zazie. Ne t'énerves pas comme ça. Je sais, j'aurais dû être plus prudent, je le sais. mais tu me connais, je suis curieux et j'aime expérimenter... Oui, je vais devoir retourner à Selvadorada, c'est un fait. Sinon, je vais mourir, John est formel. Je sais aussi que je t'ai promis de ne plus vous abandonner... Alors, j'ai eu une idée. Je me disais, depuis que les enfants sont là, on n'a jamais pris de vacances, rien que tous les deux... Je... Tu voudrais partir avec moi ? Après le désenvoutement, on pourrait en profiter pour... être juste ensemble, toi et moi...
- Tu me proposes de venir avec toi ? Tu... Mais tu ne m'as jamais demandé de t'accompagner !
- Tu m'avais dit que tu n'aimais pas la jungle, les petites bêtes et tout le toutim... Et puis, je ne voulais pas t'embêter avec mes vieux machins... Tu aurais aimé que je te le propose ?
- Je... je ne sais pas Max... C'est compliqué... En toute honnêteté, j'aurais aimé que tu me le demandes, mais je n'aurais pas accepté, je pense... Je... On est passé par des phases pas faciles, je me suis souvent sentie seule, tu sais...
- Oui, je sais... Je ne te reproche rien. Tout est de ma faute. Mais oublions ça. Je te le demande aujourd'hui : veux-tu m'accompagner à Selvadorada ?
Zazie ne savait pas sur quel pied danser. Que voulaient donc dire ces mots énigmatiques ? Max avait-il percer son sombre secret ? Zazie préféra laisser ça dans l'ombre, c'était le passé et elle préférait penser à l'avenir :
- Oui, je veux venir avec toi ! Mais, les enfants...
- Les enfants sont grands. Yelena est raisonnable, elle pourra gérer, et Ydriss va bien tôt devenir un ado, lui aussi. On peut attendre son anniversaire pour partir. Comme ça, on sera plus tranquille. Et puis, on pourra inscrire Yseult à la garderie pendant que les grands sont au lycée. Ca devrait bien se passer et ça lui ferait le plus grand bien de se frotter à d'autres petits de son âge, tu ne crois pas ?

Le lendemain soir, ce fut Sac d'os qui s'occupa du coucher d'Yseult. La petite était folle du squelette et lui demandait toute son attention. Elle n'était pas le moins du monde effrayée. il faut dire qu'avec deux fantômes hantant sporadiquement les lieux, plus rien ne pouvait lui faire peur ! A part peut-être le monstre sous le lit, mais elle avait une veilleuse magique qui veillait au grain !

La petite étant occupée avec son ami squelettique, les parents purent avoir une discussion avec leurs enfants. Ils annoncèrent leur départ prochain, juste après l'anniversaire d'Ydriss. Ils ne leur cachèrent rien, préférant l'honnêteté à un mensonge apaisant. Les enfants étaient assez grands pour encaisser.
Au début, ils s'alarmèrent : la maladie de leur père était grave après tout.
Mais Zazie se montra rassurante. Le remède était simple à trouver, il était juste dans un autre pays.
Le premier mouvement de peur enrayé, ils commencèrent à voir les avantages de la situation et c'est avec le sourire qu'ils écoutèrent les recommandations de leur mère :
- Yelena, je compte sur toi pour qu'Yseult et Ydriss mangent équilibré et à heure fixe. Tu y veilleras. Ydriss, je compte sur toi pour le coucher de la petite : elle adore écouter tes blagues, ça devrait l'apaiser. On vous donnera le numéro de téléphone de l'hôtel, vous appelez au moindre souci. Je laisse aussi le numéro de John, on sait jamais, si vous avez besoin d'un truc, et blablablabla...
La liste des recommandations fut longue et assommante. Mais les aînés acquiescèrent à tout, en faisant dans leur tête des plans sur la comète .

Yelena était sur des charbons ardents. Elle avait un projet scientifique à rendre au lycée et plein de temps pour le faire. Mais elle se dépêcha de le faire afin d'être libre comme l'air pendant les vacances curatives des parents. Elle ne voulait pas perdre une miette de temps pour un truc aussi trivial alors qu'elle allait pouvoir inviter son petit copain à la maison, sans parent sur le dos, enfin ! Ils regarderaient des films pendant des heures, s'embrasseraient, mangeraient du pop-corn à s'en faire péter le bide, et parleraient de tout et de rien, mais surtout de leur avenir. Ah, ça allait être magique... Il faudrait juste penser à soudoyer Ydriss pour qu'il ne balance pas tout aux parents à leur retour...

A l'étage aussi, ça construisait des châteaux en Espagne. Ydriss, qui ne se voyait pas encore ado, s'imaginait en train de sauter sur le lit des parents et manger des cookies dans son lit en jouant à la DS. Le pied total !
Quant à Yseult, quand elle avait appris le départ, elle avait d'abord pleuré toutes les larmes de son corps. Et puis elle s'était calmée d'un coup, et depuis, elle suivait son frère comme un petit chien.

- Dis Ydriss, tu me feras à manger ?
- Mmm, non, c'est Yel qui s'en occupe, de ça...
- Ho... *air tout triste* J'aime quand tu fais à manger... s'il-te-plaîiiiiiiiit !
- Hum, oui, ça va je te ferais à manger. Laisse-moi tranquille.
- Ouiiiiii ! A moi les tartines de Nutella !!!!!!

En effet, Ydriss était le roi de la tartine au Nutella et ne savait faire que ça ! Yelena, en devenant végétarienne, avait appris à cuisiner un peu et avait le don pour mettre des légumes et des fruits à toutes les sauces ce qui commençait à agacer la petite qui n'était pas friande d'épinards crus ou de choux de Bruxelles à la crème de miel...

Ydriss rigola avec sa petite sœur qui était fière de son stratagème pour manger ce qu'elle aimait. Il n'y avait pas à dire : ça allait être l'aventure pour les enfants quand les parents seraient partis !
Le garçon frissonna de plaisir anticipé.

Pendant ce temps, les préparatifs allaient bon train. Max s'occupait de l'inscription à la garderie tandis que Zazie, qui voulait partir l'esprit tranquille, en convoqua un, d'esprit. la cohabitation avec le fantôme de Don n'était pas de tout repos, mais la mère de famille en avait pris son parti. Et pour une fois, elle voyait une utilité à avoir conservé la tombe au fond du jardin.
- Bon, Don, je sais, on n'a pas toujours été d'accord (même jamais). Mais là, je dois te demander un service, c'est important. Je te confies mes enfants, tu pourras garder un œil sur eux ?
- Mais oui, ma belle. Pas de souci, va ! Ces petits, c'est un peu mes petits, de toute façon !
- Moui, enfin, bon, je compte sur toi, hein. Tu feras attention à ce qu'il ne leur arrive rien de grave... Et pas de fuite de lavabo, s'il-te-plaît ! Je t'en prie, ils ne savent pas bricoler, et le réparateur, c'est trop cher...
- Oh, t'inquiète, ma belle. C'est pas drôle, si t'es pas là, de toute façon... Je serai sage comme une image, promis ! Et tes mioches, ils craignent rien ! je ferai fuir les vampires, les loups-garous, les zombies et tout ce qui peut traîner de maléfique dans le quartier. Et j'éteindrai les feux, j'empêcherai qu'ils se noient dans la baignoire...
- Stop !! Merci bien de m'avoir mis des films horribles en tête, c'est sûr, maintenant, je ne vais plus dormir !
- y a pas de quoi ! A ton service !
Entre ces deux, c'était toujours comme chien et chat. mais au fil du temps, un embryon d'affection s'était bâti, un drôle de sentiment, comme de la camaraderie revancharde. Don adorait faire suer Zazie, et Zazie adorait crier après Don. Mais pour facétieux qu'il soit, jamais Don n'avait fait de mal aux enfants, ni même ne les avait effrayé. Au fond de son cœur transparent, il aimait bien cette famille avec laquelle il vivait depuis si longtemps... Mais jamais il ne l'aurait avoué, ça non !

L'anniversaire d'Ydriss arriva très vite (pas assez au goût des enfants). La famille le fêta en toute intimité, désireuse de profiter de ces doux instants avant la séparation. Ce fut un moment joyeux et plein d'émotion.

Ydriss se transforma en un beau jeune homme à l'air doux et rêveur. On pouvait voir de suite qu'il était juste bienveillant. Il ressemblait beaucoup à son père.
Le lendemain, les parents s'envolèrent pour Selvadorada, laissant leurs enfants vivre leurs propres aventures, non sans un petit pincement au cœur : ils grandissaient si vite !

Bonus :

Ydriss devient grand, et je le trouve trop beau !! Et vous ?

meh... idriss, c'est le fils de max et max... n'est pas mon type donc joker !

Zazie : Yelena, on part sauver ton père et notre couple, on peut te laisser les 2 gamins seuls avec les fantômes et le squelette, t'inquiète ça va le faire !"
Yelena : euh... si je fais cracrac avec alexandre vous me laisserez des capotes ? Mais pas les tiennes maman, elles sont pourries.

ouais mes coms peuvent être un peu méchants, mais je lis chaque chapitre et je guette l'évolution des enfants, j'aime lire des trucs où les gens sont dans la dèche, un peu comme nous quoi

T'inquiète, je prends pas mal ^^ C'est plus marrant d'écrire sur les sims quand ils sont dans la dèche, sinon, bah... c'est ennuyeux.

Merci de ton passage, ça m'a fait rire ton dialogue mère fille .

Alors, une nouvelle mise à jour suivie d'un petit sondage. Car oui, c'est vous qui allez déterminer qui sera mon héritier/ère. Du coup, je mets assez en avance parce que je ne peux pas trop jouer sans savoir qui sera le prochain des Charpentier. Mon tirage au sort de la deuxième génération est déjà fait, et pour la suite de l'histoire, il faut que je sache. Alors voilou, vous avez le pouvoir sur la suite de l'histoire. Mais avant, la suite.

Le voyage se passa sans accroc. Max avait réservé dans le même bungalow que lors de leur première expédition, alors qu'ils n'étaient même pas en couple et que Zazie attendait Yelena. Max, malgré son état d'extrême fatigue, était juste heureux que Zazie soit à ses côtés. C'était la première fois qu'ils étaient juste tous les deux, et le calme silencieux avait quelque chose d'irréel.

Le couple prit à peine le temps de poser ses valises et se dirigea vers la place du marché, là où il trouverait le remède à la malédiction.
Zazie : - Tiens, ça ne serait pas la copine bizarre d'Ydriss, Fatima ? Bonjour Fatima, tu es en vacances ?
Fatima : - Woh, je t'en pose des questions, la vieille ? Lâche-moi les baskets, on n'a pas gardé les cochons ensemble !
Zazie et Max se regardèrent avec des yeux ronds sans même trouver comment réagir à cette impolitesse... Quelle drôle d'enfant... Avec un peu de chance, Ydriss l'oublierait vite avec son entrée au lycée et l'opportunité de se faire d'autres amis.

Après cette rencontre désagréable, le couple commença à prospecter auprès des autochtones pour trouver le fameux remède. Tous les avis concordaient, il fallait que Max prie la sainte patronne du village, par l'intermédiaire de sa statue dressée sur la place du marché. Ce que fit illico l'homme malade, un peu perplexe tout de même.
Il fit une belle offrande (qui fit mal au porte-monnaie) et se mit à prier avec toute la ferveur dont il était capable, pensant à son aimée et à leurs trois enfants si pleins de vie.

Ce fut comme si un poids était ôté de ses épaules et que son cœur se remettait à battre à un rythme normal. Les habitants du village n'avaient pas menti : la sainte patronne avait dissipé la malédiction et Max pouvait à nouveau respirer normalement sans la main glacée de la mort posée sur son épaule.
Ce fut libérateur ! L'homme sauta de joie et étreignit sa compagne avec ardeur.
Avec la levée de la malédiction, l'avenir semblait radieux et Max proposa à Zazie de faire quelques fouilles avec lui, histoire qu'elle se rende compte de ce qu'avait été la vie d'aventurier de sa moitié. La femme était  emportée par le courant optimiste de Max et accepta avec enthousiasme.
Ils grattèrent la terre de concert pendant quelques temps, trouvant des reliques qui viendraient renflouer les caisses.

Durant leur séjour, ils partirent en exploration ensemble, refusant de se lâcher des yeux, profitant de chaque instant pour redécouvrir l'autre, profitant aussi de l'ombre secrète des buissons pour redécouvrir le corps de l'autre...
Ils n'avaient jamais été aussi complices, s'amusant comme des adolescents sans penser au lendemain et à ses contraintes.
Ils découvrirent un temple qu'ils explorèrent de fond en comble, trouvant des trésors inimaginables qu'ils se promirent de ne jamais vendre : ces trésors seraient le symbole du renouveau de leur amour, des objets chers à leur cœur, qu'ils exposeraient aux yeux de tous.

Et puis, le dernier jour, Max demanda la main de Zazie, aux pieds de la Sainte patronne. Ils n'avaient jamais évoqué le sujet durant toutes leurs années ensemble, ne ressentant pas vraiment le besoin d'officialiser leur union. Ils étaient de toute façon en couple, chargés de famille, ce n'était pas un bout de papier qui irait changer quoi que ce soit.
Mais là, après des jours à vivre d'amour et d'eau fraîche, à s'aimer sous les arbres tropicaux au son d'une cascade féérique, Max avait trouvé que c'était une bonne idée. Zazie s'empressa d'accepter, folle de joie !

Le retour à la maison fut plus joyeux que le départ. Quand Yseult vit sa mère, elle se jeta dans ses bras et lui fit le plus gros câlin du monde.
Les deux aînés avaient très bien géré, et la maison tenait encore debout. Tout était pour le mieux.

Quand Zazie annonça aux enfants leur prochain mariage, ce ne fut plus que liesse. Enfin, surtout du côté des filles qui se mirent à danser avec leur mère tellement elles étaient contentes de voir un truc "so romantic", pour reprendre les mots de Yelena.
Ydriss, lui, haussa les épaules et lâcha :
- Bof, je vois pas ce que ça change...
Sa grande sœur lui répondit vertement :
- T'y comprends rien, de toute façon ! T'es un garçon, et les garçons, c'est bête dès que ça touche à l'amour !
S'était-il passé quelque chose pendant leur absence pour que Yelena soit aussi virulente envers la gente masculine ? Zazie préféra laisser couler : sa fille viendrait lui parler en temps en heure si elle en avait besoin.

Yseult fêta bientôt son anniversaire, en plein pendant les préparatifs du mariage. La fête se fit entre Charpentier et la petite devint une jolie enfant, un peu geek sur les bords. Elle demanda une console à ses parents qui répondirent qu'ils y réfléchiraient à tête reposée.

Et je jour J arriva, plein de fièvre. La cérémonie et la fête avaient lieu dans le quartier médiéval de Newcrest, dans l'antique chapelle du village. Au moment de partir, Ydriss s'approcha de sa mère :
- Maman, qu'est-ce que tu es belle ! Ca te va trop bien, ce tailleur !

- Merci mon chéri, mais toi, tu aurais pu faire un petit effort...

- Ben quoi, j'ai mis mon plus beau pull, je te plais pas ?

- Mais si, tu es beau, je te taquine. Allez, viens, conduit ta vieille mère à l'autel.

Max et Zazie échangèrent leurs vœux la voix chargée d'émotion devant leur famille et leurs amis. Ce fut un moment très tendre.

Mais quand les deux amoureux s'embrassèrent, on entendit un cri étouffé au fond de la chapelle. C'était Yelena qui tempêtait :
- Rha, c'est pas vrai, j'ai tout loupé ! Saleté de fermeture éclair à la noix de coco !
Elle s'était en effet éclipsée juste avant la cérémonie à cause d'un souci de fermeture : sa robe s'était ouverte et elle avait galéré pour la refermer toute seule.
Son frère, goguenard, la railla gentiment :
- Ah c'est couillon ! Toi qui trouvais ce mariage "soooo romantic" !
- Crétin va !

Zazie était radieuse et profitait de chaque instant de cette journée particulière. Elle était sollicitée par les voisins, les amis, qui la félicitaient cordialement. Mais elle avait méticuleusement évité John.

Cependant, au repas, John se leva pour porter un toast et en profiter pour faire un court discours.
Heureusement, nul reproche, rien que des choses gentilles.

Le couple avait réservé une chambre au village pour la nuit de noces, qui fut aussi torride que les premiers temps.

Comme promis, voici le sondage. Donc qui de la fratrie voulez-vous pour héritier ?

Yelena, l'aînée, qui sera bientôt jeune adulte : imprévisible et végétarienne.

Ydriss, le second, tout juste ado : aime la musique et bienveillant.

Yseult, la petite dernière, encore enfant : geek

Je laisse le sondage jusqu'à jeudi prochain, le 2 août, pour vous laisser le temps de la réflexion. N'hésitez pas à venir me dire dans les commentaires pourquoi vous préférez tel ou tel enfant. Merci pour votre généreuse contribution.

Ohhh le mariage! C'était très beau
Mdr le coup de Fatima xD

Alors moi je voterais pour Yseult, car c'est l'enfant illégitime, et que du coup ça la rends intéressante pour la suite de l'histoire
Ydriss me ferait trop penser à son père, et Yelena, bof, je sais pas pourquoi, mais non ^^

Pas Ydriss déjà parce que un peu trop max.
Après Yelena ou Yseult, j'aurais dit Yelena parce que logique et qu'elle ressemble physiquement à zazie.
Mais elle est imprévisible et son histoire avec Alex est téléphonée. Donc finalement comme dada.
Yseult a un bon mélange génétique, geek comme moi et j'aimerais en savoir plus sur elle.

Ce sera donc Yseult l'héritière de la deuxième génération ! Merci d'avoir participé aux votes.

Pour la peine, une petite mise à jour.

Il était temps que Max devienne le mari de Zazie, après tant d'années passées à ses côtés. Le mariage eut un effet un peu étrange sur ses cheveux, qui blanchirent d'un coup... Max avait basculé du côté obscur... heu du côté sénior. Son dos craquait, sa vue avait baissé et ses oreilles fonctionnaient un peu moins bien qu'avant.

Mais surtout, il écopait des blagues douteuses de ses enfants sur son grand âge.

Les rides ne camouflaient pourtant pas le jeune homme qu'il avait été, et Zazie éprouvait un amour sincère pour son époux. Les cheveux gris de Max n'étaient qu'un rappel flagrant du grand nombre d'années où il avait été à ses côtés.
Après l'effervescence du mariage, la mère de famille se chargea enfin du cadeau d'anniversaire d'Yseult. Elle avait commandé une console, comme sa fille lui avait réclamé, mais une autre surprise attendait l'enfant, ainsi que tous les autres membres du foyer.

Salem arriva un beau matin dans la maison bruyante. il y avait de quoi effrayer un chaton aussi petit, mais il était curieux de nature et friand de caresses.

Et c'était tant mieux, parce que les Charpentier tombèrent d'amour devant cette petite boule de poils ronronnante. Zazie la première prit le chaton dans ses bras :
- C'est qui le plus beau des chats du quartier ? C'est Salem, oh oui, qu'il est beau, le chachat à sa maman !

- Maman, arrête ! Tu vas le rendre bête !

Ydriss se précipita sur le chat qu'il prit des mains de sa mère et le fit tourner en l'air :
- Oh ben oui, faut pas te parler comme ça, toi ! t'es un warrior, t'as le cœur accroché, mon vieux ! Ouais, t'aimes tourner hein ! 
Le chat poussa un pauvre miaulement et s'éloigna prudemment du garçon turbulent dès qu'il consentit à le poser au sol.
Suivit Yelena qui s'amusa à le tourner en bourrique avec un laser, puis Max qui lui fit une petite gratouille à la sauvette sur la tête.
Voilà pour l'accueil réservé à Salem par les membres les plus âgés de la famille.

Mais quand Yseult rentra de l'école et tomba nez à nez avec le chaton, ce fut un véritable coup de foudre réciproque. La petite s'accroupit à ses côtés et se présenta avec une caresse appuyée, accueillie par un ronron retentissant. A partir de ce moment-là, ils devinrent inséparables !

Un dimanche, Yseult qui se promenait dans le parc voisin, tomba sur John, le copain de son papa. Il engagea la conversation, curieux de savoir tout ce qui faisait la vie de l'enfant. Yseult, pas timide pour deux sous, se mit à raconter comment Salem était trop mignon, comment il grandissait à vue d'œil, comment il adorait lapé le lait dans ses céréales du matin, et tout un tas de trucs qu'un adulte normalement constitué se serait empressé de fuir. Mais John fit preuve d'une patience incontestable et but les paroles de la gamine comme si c'était du miel.
Cette attitude intrigua fortement Yseult et elle commença à se poser des questions sur le pote de son père.

La routine s'était installée chez les Charpentier, malgré la venue de Salem. Et la fratrie s'entendait toujours bien, surtout quand il s'agissait de se taquiner.
- Dis Ydriss, t'as pas peur de grossir en mangeant du gâteau dès le matin ? C'est pas bon pour le bidon, ça !
- Oh, que tu es peste, Yseult. Je prends du muscle, d'abord, et je suis en pleine croissance, c'est maman qui le dit ! Et puis tu peux parler, toi. C'est pas un hot-dog que tu trempes dans ton chocolat chaud ?

Max avait pris un sacré coup de vieux mais il continuait toujours à travailler avec ardeur, offrant à sa famille un train de vie relativement confortable. Il aimait beaucoup quand Yseult venait le voir à son atelier et lui parlait de tout et de rien.
Mais depuis quelques temps, la petite parlait beaucoup de John, qu'elle avait croisé récemment et qui l'intriguait. Max répondait à ses questions, mais la petite sentait un petit je-ne-sais-quoi poindre derrière les réponses parfois évasives de son paternel, comme des non-dits dérangeants.
- Et John, il a une famille ?
- Non ma chérie, il vit seul.
- Mais pourquoi il a pas d'amoureuse, il est pas moche !?
- C'est parce qu'il n'a jamais eu le temps, je pense. Tu sais, il est toujours en voyage pour son travail...
- Oui, mais toi aussi, avant tu voyageais tout le temps.
Et pan, dans les dents ! Max marmonna un truc inintelligible et reprit plus fort :
- Bon tu sais, c'est des histoires d'adultes. Tu comprendras quand tu seras plus grande.
Ce qui eut pour effet de clore la conversation. Yseult avait horreur de cette phrase : "Tu comprendras quand tu seras plus grande." Pfff, quelle idiotie ! Les adultes disaient ça quand ils ne savaient plus quoi répondre...

Mais la petite était tenace et curieuse. Elle parlait souvent avec Salem, qui était devenu son confident.
- Tu sais papa ne me dit pas tout sur John. Et maman, ben elle veut même pas en entendre parler. A chaque fois, elle change de conversation. Je suis sûre qu'il y a un truc bizarre avec lui ! Tu crois que c'est un extra-terrestre ? Ou alors, c'est le président de la Simrépublique, le vrai, pas celui qu'on voit à la télé (lui, tout le monde sait que c'est un faux, papa l'appelle même le clown en costard) ! Je vais trouver, Salem. Et je sais où chercher, héhé. Mais faut pas que je me fasse prendre, sinon, je serai privée de dessert à vie !

Yseult ne jouait pas toujours aux espionnes et adorait quand Ydriss rentrait du lycée et qu'il avait réussi à faire ses devoirs en perm. Ces soirs-là, ils prenaient place sur le canapé et les parties de Mario Kart s'enchaînaient à un train d'enfer ! Le plus souvent, c'était Yseult qui gagnait, Ydriss s'énervant tout seul sur la manette. Elle, elle était plus réfléchie et aimait bien pousser son frère à la faute, le taquinant gentiment. Ces deux-là s'entendaient à merveille. Yelena était moins souvent à la maison et ne jouait plus beaucoup avec les deux plus jeunes. Le lycée, c'était bientôt fini, et elle passait beaucoup de temps à la bibliothèque pour déterminer ce qu'elle allait faire de sa vie future, à chercher son orientation. Elle glissait doucement vers le clan des adultes et oubliait peu à peu ses réflexes et occupations d'enfant. Ydriss, lui, il était encore resté un gamin, les filles ne l'intéressaient pas vraiment et il n'avait pas de copains, juste des connaissances avec qui ils sortaient très peu. Sa complice, c'était Yseult qui ne s'en plaignait pas du tout.

Un jour, Yseult rencontra à nouveau John. A vrai dire, elle avait provoqué la rencontre puisqu'elle avait cherché son adresse sur internet et qu'elle avait passé une heure à déambuler dans son quartier jusqu'à ce qu'elle le voie sortir de chez lui.
- Oh dis donc, tu as vieilli, comme papa !
- Et oui, c'est la vie, Yseult. Alors comment vas-tu ? Et l'école, ça roule toujours ? Et Salem, toujours aussi mignon ?
- Oui oui, ça va. Mais c'est pas de ça dont je veux te parler ! Dis, j'ai trouvé un truc bizarre dans le journal intime de maman. Non, avant que tu mes fasses la leçon, que tu me dises que c'est mal, je t'explique : ça fait un moment que je pose des questions et que personne ne veut me répondre. Je voulais savoir la vérité, je croyais que t'étais un extra-terrestre - et du coup, j'ai cherché. C'était le seul moyen que j'ai trouvé... Et maintenant je sais... Je sais ce qui cloche avec toi... T'es mon papa, c'est ça ?

J'aime bien tes cadres, mais Max.... brrr qu'il vire !
Le chaton il sert à quoi ? c'est pour tester l'add-on animaux ?

Le chaton, c'est à cause de mon tirage pour la deuxième génération, je m'en serais bien passée, c'est pas mon truc.
Ah dis donc, tu l'aimes pas Max, Nib ^^ Il t'a vendu des haricots qui ne voulaient pas cuire ?

c'est quoi cette expression sur les haricots ? connaissais pas.