Rappel du premier message :
Bonjour, bonsoir les Amaz'iens !
J'ai décidé de vous partager les aventures de la jeune et jolie Eleanor, fondatrice d'un Random Legacy !
Dans cette aventure, vous risquez de croiser des personnages présents dans ma galerie. Avant de commencer à vous conter l'histoire de ma famille, je dois préciser que toutes les descriptions faites auparavant sur ces sims ne doivent pas être prises en compte pour cette histoire : ils possèdent en effet de nouvelles histoires, de nouvelles personnalités que vous allez découvrir avec le temps.
Alors voilà, c'est à peu près tout. En avant pour le tirage !
4 - 2 enfants
2 - Carrière conventionnelle (lancer dans C1)
14 - Culinaire (Mixologue) - Peut publier des guides de bar en auto-édition.
5 - Pêcheur - Vendez tout ce que vous pouvez attraper
3 - Enfants parfaits : Tous les enfants nés dans cette génération doivent compléter leur aspiration d'enfant et recevoir un B à l'école élémentaire et un A au lycée. Ils doivent également avoir un meilleur ami pour la vie pendant l'enfance et au moins un petit ami ou petite amie pendant au moins 24h Sim durant leur adolescence. En tant que bambin, ils doivent atteindre le niveau 3 de chaque compétence, y compris l’apprentissage du pot, et avoir au moins une compétence au niveau 5.
23 - (Cie Citadine) Fanatique du marché aux puces – Certains Sims ne peuvent pas passer à coté d’une bonne affaire. Pourquoi payez-vous le prix fort pour quelque chose ? Pour cette génération, vous ne pouvez pas acheter certaines catégories d’articles du catalogue. Ces articles peuvent uniquement être achetés sur le marché aux puces ou par les Sims PNJ vendant leurs propres marchandises dans la rue. Les peintures laissées sur les chevalets publics comptent.
Les catégories sont :
Confort (excepter les lits)
Eclairage
Décoration (excepter les miroirs)
Voilà... C'est parti pour l'aventure !
Avant toute chose, il est nécessaire de préciser quelque chose : Eleanor Pécriaux est tête en l'air.
Mon Dieu, je me suis déjà paumée ! Mais c'est pas vrai ! C'est pas possible ! Bon, allez, ça va le faire. Normalement, c'est ici, pas vrai ? Imagine je me suis plantée d'immeuble ! Mais quelle courge ! C'est bien l'immeuble de la photo, non?
Plus aucun doute, c'est ici. Bon... Alors on va avancer dans le couloir et essayer d'ouvrir toutes les portes. Courage, Elea..
Si seulement j'arrivais à me souvenir du numéro ! J'espère que le voisin n'est pas nu comme un ver juste devant sa porte.
Parce que franchement, là, je crois que ce serait mal commencer sa vie.
La jeune femme n'eut pas à chercher longtemps : à cet étage, il n'y a que deux appartements. La première tentative fut concluente. Ils ont livré mon bar !! Bien, ça, c'est fait. Au moins, les meubles étaient déjà installés, l'appartement était assez mignon et, en croisant les doigts, Eleanor se disait qu'elle arriverait à payer son loyer tous les mois.
Faire un petit tour dans son nouveau chez-elle ? Tester le canapé ? Se reposer du long voyage ? Non, non et encore non. Car à la simple vue de son bar, Eleanor s'est littéralement jetée dessus. Au moins, elle avait de la volonté : c'est en parti pour ça qu'elle avait quitté sa province pour s'installer en ville. Son rêve demeurait le même depuis l'adolescence : être mixologue. Mais pour trouver un bar à Sunset Valley... Il fallait être patient. Et surtout être proche de Monsieur le Maire...
C'est bizarre, il n'y a pas de lumière. Je vais faire comment moi, la nuit, si je dois aller faire pipi ? J'ai peur du noir !!
Elle prit son verre et dégusta sa boisson. Il y a encore des progrés à faire, se dit-elle en manquant de tout recracher sur le tapis du salon.
Les voisins, enfin ! Je commençais à croire qu'ils n'arriveraient jamais, et que ma petite Eleanor était condamnée à vivre seule... Peut-être avec un chat. Oh un chat ! Je vais noter cette idée quelque part. *tousse tousse*. Je disais donc...
Elea : Bonjour ! Vous êtes les voisins, c'est ça ? Entrez, entrez.
- Pourquoi la lumière est éteinte ? demanda la jolie blonde, entrée la première.
Elea : Euh, je sais pas...
- Il y a un interrupteur là, en fait... fit remarqué la voisine d'en face, Jesminder
Elea : Ah ! Merci beaucoup ! Je suis un peu tête en l'air, vous voyez...
D'autres voisins suivirent. Elea apprit alors qu'il s'agissait d'habitants de l'immeuble d'en face. Le quartier des épices avait l'air très prisé par les jeunes. La jolie blonde s'appelait Mélanie.
Mélanie : J'ai une coloc, Alexia, mais elle n'a pas réussi à se lever aujourd'hui.
Ok super...
Elea avait un peu de mal avec les prénoms des autres. Elle ne cessait de confondre Jesminder avec Lizzie, la petite rousse aux airs nonchalants. En revanche, elle n'avait qu'un seul nom d'homme à retenir, c'était facile : Edouard.
Mélanie : Et donc, qu'est-ce que tu viens faire à San' ?
Elea : Je voulais changer un peu d'air. Je viens de Sunset Valley, c'est pas vraiment la même chose... Et surtout, je rêve de devenir mixologue.
Mélanie : Tu risques de croiser Alexia alors ! Elle travaille dans un petit bar près d'ici. Tu veux les références ? Ils embauchent quelqu'un pour faire la vaisselle.
Elea : La vaisselle ?
Mélanie : Haha, pas de panique, il faut commencer au plus bas pour gravir les échelons !
Cette fille me plait bien. Je suis sûre qu'on va très bien s'entendre, elle et moi.
Edouard : Excuse-moi... Tu as bien dis que tu venais de Sunset Valley ?
Elea : Oui, c'est ça. Tu connais ?
Edouard : C'est dingue, j'y allais en vacances quand j'étais tout gosse !
Elea : Oh, c'est drôle, pourtant c'est paumé comme patelin. Regarde, j'ai des photos si tu veux...
Edouard : C'est dingue. ça n'a pas changé.
Si elle s'entendait bien avec Edouard et Mélanie, Jesminder et Lizzie restaient silencieuses. La seconde n'avait pas forcément l'air heureuse d'être ici.
Un accueil en demi-teinte, pensa Elea. Mais un accueil quand même ! Et j'ai même choppé une adresse pour travailler. Finalement, ça commence bien.
Oui, Elea est tête en l'air... Mais quand elle est heureuse ou confiance, plus rien ne l'arrête.
Elea : Vous voulez boire quelque chose ? Je m'y connais en mixologie, et mon bar ne demande qu'à être inauguré par quelqu'un d'autre que moi !
C'est pas le début de la gloire, mais c'est un début. Au moins, Edouard et la rouquine ont bien voulu goûter. Deux sur quatre, c'est franchement pas mal.
Mélanie : Bon, c'est pas tout ça mais on va te laisser, on abuse de ton hospitalité. Il faut que tu t'installes, tout de même !
Edouard : Et je dois rentrer chez moi pour... euh...
Mélanie : Allez, ça va, Ed', pas besoin de cacher le fait que tu es papa.
Visiblement, la joyeuse (ou moins joyeuse) troupe se connaissait depuis longtemps.
Elea : D'accord, très bien, mais n'hésitez pas à repasser.
Mélanie : Je te laisse mon numéro.
Pssssssssssssssssst... Ah, ça fais du bien. C'est le troisième verre que je prend, quand même !
Vers 18 heures, après avoir regardé la télé pendant une bonne demi-heure, Eleanor décida d'appeler le numéro que Mélanie avait laissé : celui de son possible employeur.
Elle hésita quelques instants avant de composer le numéro. Elle avait besoin d'un travail, certes. Mais ce n'était pas cela qui la faisait hésiter. En allumant son téléphone, elle remarqua qu'elle avait reçu une dizaine de messages, tous venant de la même personne... Ne pense pas à ça et supprime son numéro, se dit-elle. Et ta vie commencera vraiment.
Après avoir supprimé ce contact - non sans un pincement au coeur -, elle finit par appeler le patron du bar. Il avait l'air enchanté de recevoir cet appel. Visiblement, la brasserie cherchait une "femme à tout faire" depuis longtemps.
Je ne dois pas m'en faire. Comme l'a dit Mélanie, il faut bien commencer quelque part.
Eleanor aimait préparer des boissons, mais elle aimait également cuisiner. Ses parents tenaient la pâtisserie du quartier. Le week-end, Elea suppliait son père de lui apprendre à cuisiner. Même si son niveau n'était pas exceptionnel, elle aimait passer du temps à préparer des petits repas. Elle en prépara un à l'avance pour le lendemain.
Voilà, j'y suis. Et dire que j'ai attendu ce moment pendant de longues années !
La journée ne pouvait pas être meilleure. Finalement, je ne me suis pas perdue, j'ai rencontré deux personnes sympathiques... Mon appart est cool, j'ai mon bar, et j'ai même trouvé un petit boulot.
Pourtant, cette amertume... Je ne dois pas y penser. J'oublierai.
Fatiguée par le voyage et sa journée, Elea s'installa dans le canapé pour regarder un film. Mais pas longtemps... Elle failli s'endormir devant son poste. Il est temps d'aller dormir ! La jeune femme avait retrouvé son humeur joviale.
Et bien, quelle journée ! Je n'imagine pas la prochaine. J'espère que ça se passera bien, au boulot. Et que je vais bien m'entendre avec cette fameuse Alexia...
Dernière édition par Queenie le 2018-04-26, 17:12, édité 3 fois
Yes, bravo traiteur ! Elle avance bien !
Ha le marché aux puces, ZE place to be pour faire de bonnes affaires !
Cette coupe lui va bien effectivement !
Choppe Arturo maintenant Elea, choppe le !
Merci les filles ! Je suis d'accord, j'ai téléchargé cette coiffure il y a quelques temps mais j'ai toujours trouvé qu'elle n'allait pas à mes sims. Et là, elle va parfaitement à Eleanor ! C'est un signe qui signifie que ma sims est juste parfaite. :3
En rentrant chez elle cette nuit là, Eleanor était fatiguée mais euphorique. C'était si parfait... La meilleure soirée de sa vie. Ses amis, le parc, Arturo et le décor de comédie romantique, Mélanie et les étoiles...
Fatiguée, mais euphorique... Cette nuit là, donc, impossible pour Elea de dormir. Elle s'installa dans le canapé, regardant à moitié un programme sans réelle conviction, se laissant aller à penser à Arturo, aux paroles de Mélanie. Elle l'aimait... Non, je ne l'aime pas.Bien sûr que si, elle l'aimait.
Pourtant, les semaines passaient. Et l'euphorie de Eleanor se transforma peu à peu en déception. Elle lui avait donné la clé de chez elle, ce qui signifiait indirectement mais pourtant clairement qu'il POUVAIT tenter quelque chose avec elle. Mais il ne venait pas. Tant pis.
Ah, ma petite grenouille, tu me comprends, toi. Vous, les grenouilles, vous n'avez pas ce genre de problèmes sentimentaux. Vous vives votre vie... En aquarium, ou pas. Heureusement que tu es là, toi. J'aime bien te parler. Je suis vraiment en train de parler à une grenouille ? Oui, je le suis.
Tant pis.
Mais la déception se tranformait peu à peu en force. Un de perdu, dix de retrouvés. Et puis, était-il vraiment perdu ? Il prenait sûrement son temps. Et son temps, Eleanor ne voulait pas le gaspiller en se rendant triste. Alors comme d'habitude, elle se concentra sur ses boissons et sa carrière pour retrouver le sourire.
Même si tout ça m'occupe l'esprit, je ne perd pas mon rêve, je le garde en tête. Je veux, je vais devenir la meilleure mixologue de cette ville. J'adore ça, et ça, personne ne me l'enlevera.
Et puis, Arturo arriva, près de trois mois sans l'appeler, sans la croiser.
Elea : Tu sais ce que je pense de toi ?
Arturo : Que je suis un idiot ?
Elea : Peut-être ?
Arturo : Je m'en fiche. Je ne suis pas venu te parler.
Arturo : Je ne vais pas non plus m'assoir sur le* (merci Lady) canapé.
Elea : Oh que non. Jamais de la vie.
Arturo : Et puis quoi encore.
Arturo : On ne va pas se parler.
Elea : Et tu ne vas pas me prendre dans tes bras.
Arturo : Grave, tellement cliché !
Elea : Trop comédie romantique.
Arturo : Il y a quelque chose que je ne compte pas faire du tout.
Elea : Quoi ?
Arturo : T'embrasser. Je ne compte pas t'embrasser.
Elea : Encore heureux.
Dernière édition par Queenie le 2018-02-24, 11:53, édité 1 fois
"Arturo : Je ne vais pas non plus m'assoir sur canapé."
Le ?
Bon ça y est on a le géniteur de la future descendance.
Alléluia ! Vite vite un marmot !
Merci Lady C'est vrai que la faute était très drôle
Choute, ouiiii !! Vite vite vite ! Même si bon, vous allez voir ça dans les prochaines publications, le marmot, ce sera d'ici quelques chapitres. :3
Le nouveau couple aimait se retrouver chez Eleanor. Arturo avait pratiquement emménagé chez sa petite amie ; même si parfois, il disparaissait sans prévenir. C'était un petit jeu entre eux. Il s'amusait à réapparaître à n'importe quel moment.
Ils s'amusaient surtout à faire crac-crac... à n'importe quel moment.
Eleanor aimait beaucoup cette relation et plus le temps passait, plus ses sentiments pour Arturo étaient clairs : elle était très, très amoureuse de lui. Ils n'étaient pas toujours cyniques. Ils devenaient sincères l'un avec l'autre.
Un matin, ils eurent une petite discussion.
Arturo : Je déteste ce lit. Comment tu fais pour dormir sur une brique ? Ce n'est pas descent.
Elea : Ah oui ? Je crois que je m'y suis habituée.
Arturo : J'aimerais pouvoir t'offrir un meilleur lit. Peut-être même un autre endroit où vivre, où on serait moins à l'étroit.
C'est vrai qu'on est à l'étroit, ici... Je me demande avec quel argent on pourrait déménager. C'est vrai que j'ai mis de l'argent sur le côté, mais Arturo ? Je ne sais même pas si il a un salaire viable avec tous ses petits boulots...
Elea : Enfin quoi qu'il arrive, je ne t'abandonnerai pas, ma petite grenouille.
Dans l'après-midi, Eleanor rendît visite à Mélanie. Depuis son arrivée en ville, il y a déjà deux ans, Elea ne s'était jamais rendue chez sa meilleure amie. En fait, Mélanie avait honte de l'appartement assez miteux dans lequel elle vivait... En colocation avec Alexia, qui gardait son argent sans aider Mel pour les factures.
Elea : Pourquoi tu ne la vires pas ? Je ne comprends pas, elle est insupportable et elle ne t'ai d'aucune utilité.
Mel : Ce n'est pas si facile, tu sais... Un jour je te raconterai toute l'histoire. Mais c'est encore trop douloureux pour que je puisse me confier sur tout ça.
Elea : Je suis là tu sais, quoi qu'il arrive.
Mel : Tu es vraiment la meilleure.
Mel : Mais qu'est-ce que je ferai sans toi ?
Elea : Rien, je suis trop géniale je sais !!!
Mel : Par contre tu es restée évasive au téléphone. Je veux TOUT savoir sur Arturo !!
Alexia (criant à travers la porte) : Pourtant cette c*nnasse est chez nous Mel ?? Je t'avais dis de ne pas l'inviter !
Eleanor entra en trombe dans la chambre d'Alexia. Elle ne s'attendait pas à ça. D'habitude, au travail, Elea ne répondait jamais aux tacles d'Alex, mais aujourd'hui, elle n'en pouvait plus.
Elea : Mais c'est quoi ton problème ? Si tu ne veux pas que je vienne chez toi, déménage ! Ta jalousie est ridicule, tout le monde voit que tu es ridicule, alors si tu veux vraiment que je disparaisse... casse-toi !
Alexia : Mais...
Oups, j'y suis peut-être allée fort... Je ne l'ai jamais vu se taire, comme ça. Enfin bon, il fallait bien que ça sorte !
Eleanor rentra chez elle. Arturo était au travail, visiblement. Elle lui laissa un message, lui expliquant sa dispute avec Alexia et son étrange réaction, puis son sentiment de malaise totalement inexpliquable.
En ce moment Arturo était jardinier municipale. Il avait longuement discuté avec Eleanor, quelques jours plus tôt, lui expliquant son parcours... vide. Le jeune homme avait fait beaucoup de bêtises à l'adolescence, et quitté l'université dès sa première année. Depuis, sa colocation l'aidait à payer ses factures, et il faisait en sorte de gagner de quoi payer sa part. Il aimait la nature, et son rêve, bien que fou, était de devenir pêcheur et pouvoir vivre de cela.
Elea : Tu as passé une bonne journée ?
Arturo : Fatiguante. Je suis heureux de te voir. Je peux rester ce soir ?
Elea : Tu es chez toi ici. Bien sûr.
Ils n'avaient pas encore réellement parlé de l'avenir de leur couple, mais Arturo avait envie de plus. Elea, elle, préférait de pas y penser. Elle l'aimait énormément, mais elle avait peur que cette relation parfaite finisse par se terminer.
Pourtant, Arturo s'en voulait de ne pas pouvoir offrir tout ce que Eleanor méritait à ses yeux. Il voulait la couvrir de cadeaux, l'emmener vivre dans un endroit plus beau, vivre une vie d'une meilleure qualité sans devoir se soucier des factures qu'il avait de plus en plus de mal à payer. Et puis, il voulait aussi des enfants, mais il était terrifié à l'idée d'en parler à sa nouvelle petite amie. Alors, quand Eleanor était au travail, s'entraînait à la mixologie ou dormait, il s'occupait de nettoyer l'appartement ou améliorer la plomberie. Ce n'étaient que des petits gestes, mais, autant pour lui que pour elle, ils étaient très importants.
B*rdel de voisins bruyants !! Arturo a raison. On partira de cet appart plus tôt que prévu...
Alexia, reine des c...
Eleanor a pas un peu la jaunisse sur l'avant-avant dernier screen ? Va falloir changer d'éclairage.
Ahah Lady je suis morte de rire dans le chapitre suivant, Arturo est censé lui faire remarquer que l'éclairage la rend verte :')
Sinon, est-ce que le rythme d'un chapitre tous les deux jours est bon ?
Vu la longueur des chapitres, 2 jours ça me semble bien personnellement. L'important c'est surtout que le rythme te convienne à toi.
La vie avec Arturo était parfaite. Les mois passaient, et Eleanor avait envie de passer au niveau supérieur avec lui. S'installer quelque part, ensemble. En ce moment, elle était surchargée au travail, alors c'était une bénédiction de pouvoir compter sur son petit-ami pour lui remonter le moral quand elle déprimait ou tout simplement pour la détendre avec des blagues vaseuses.
Le soleil de San Myshuno lui faisait du bien, et la motivait chaque jour à travailler plus et à sortir avec ses amis. Depuis son arrivée en ville jamais elle ne s'était sentie si heureuse.
Même si son emploi du temps était chargé, Eleanor s'était imposé une routine afin de continuer de voir Mélanie. Mais en ce moment, sa meilleure amie restait un peu à l'écart. Elle passait son temps à casser avec Pierre pour ensuite se remettre avec lui.. Elle était épuisée par cette relation et était un peu perdue. Elle ne cessait de répéter à Eleanor qu'elle avait besoin de temps.
Ce soir là, Elea obtînt enfin la promotion tant espérée ! Elle travaillait dur depuis des mois pour montrer à son patron de quoi elle était capable. Plus le temps passait et plus un fosset se creusait entre elle et Alexia qui avait arrêté de la provoquer depuis le jour où Eleanor l'avait fait taire dans son propre appartement. Après être devenue la mixologue officielle du bar, elle était désormais chef de partie. Même si son travail se déroulait dans les cuisines, elle était maintenant au niveau le plus haut qu'elle pouvait pratiquer dans la brasserie.
.. Ce qui voulait dire qu'elle allait devoir changer de lieu de travail si elle voulait en suite s'orienter dans la mixologie pure et dure. Mais à un niveau pareil, elle attendrait que les employeurs potentiels viennent la chercher.
ça fait longtemps que je n'ai pas vu Edouard... Je me demande comment il va.
Eleanor avait parlé à Arturo d'Edouard. Elle lui avait expliqué qu'elle avait eu un petit coup de coeur sur lui mais qu'elle ne ressentait plus rien désormais. Il n'en avait rien dit, vraiment rien. Elea comprit qu'il ne voulait pas en parler.
Sur son temps libre, Arturo jouait beaucoup de violon. Il avait un très bon niveau, mais son instrument était vieux et ne sonnait plus comme avant. Malheureusement, il n'avait pas les moyens de s'en acheter un nouveau.
Elea : Un jour, je t'en achèterai un neuf. Je te le promet.
Arturo : Haha ne dis pas n'importe quoi. Je n'en ai pas besoin. Garde ton argent.
Arturo : J'ai une confidence à te faire.
Elea : Oui ?
Arturo : Tu sais, je n'aime plus tellement vivre en ville. Mon rêve serait de vivre à la campagne, avec...
Elea : Moi ?
Arturo : Oui, toi. Je rêve d'avoir une famille, mes propres enfants ; j'suis complètement gaga des enfants. Mais je ne sais pas si toi tu en veux, alors... Je ne savais pas trop comment te le dire.
Elea : Mais bien sûr que je veux des enfants ! Je suis désolée si je t'ai fait croire le contraire. C'est juste que c'est pas le moment, en ce moment. Mais bien sûr que je veux une famille avec toi. Et une grande.
N'exagérons rien... Pourquoi tu dis ça, Elea, merde !
Un jour, Edouard déboula. Comme ça, pour la première fois depuis des mois. Il était 9 heures du matin et Eleanor était en congé. Quand il frappa à la porte, elle était encore en petite tenue, et pensait qu'il s'agissait d'Arturo qui revenait de la boulangerie pour lui offrir un petit déjeuner digne d'une reine.
Edouard n'était pas du tout gêné de voir Elea en cette tenue et s'installa sur le canapé, "comme au bon vieux temps", avait-il dit. Oh, super. Ils s'échangèrent les dernières nouvelles, Edouard lui dit qu'il n'était plus avec Alexia, et Eleanor en profita pour lui dire que elle, elle était en couple.
Quand on parle du loup...
Arturo : Qu'est-ce que ce mec fait chez toi ?
Elea : Arturo, je te présente Edouard. Edouard, Arturo.
Et merde de merde de merde de merde de merde de merde de merde.
Arturo : Ha, mais oui, je te connais. C'est toi qui tourne autour d'Eleanor depuis son arrivée alors que t'es en couple.
Edouard : Je ne suis plus en couple.
Arturo : Génial ! Vas-y mec, fais-toi plaisir.
Edouard : Très drôle. Je ne fais rien de mal, on est amis. Pourquoi s'énerver comme ça ?
Elea : Edouard a raison, Art. On ne fait rien de mal.
Arturo : C'est pour ça que vous vous parlez, comme ça, dans cette tenue ?
Elea : Je pensais que c'était toi.
Arturo s'énervait tout seul.
Arturo : Hé, Elea, t'es verte.
Elea : C'est la lumière !
Edouard : Il change de sujet parce qu'il n'a pas d'argument.
Arturo : Il a un prénom, et il t'emm*rde.
Arturo : Franchement, mec, super. Tu as une fille, n'est-ce pas ? Qu'est-ce qu'elle doit dire, ta fille, quand à l'école, toutes les meres de ses camarades sont passées dans ton lit ?
Edouard : Tu insinus quoi au juste ? J'ai pas de leçon à reçevoir du jardinier de San Myshuno. D'ailleurs... Marie va bien ?
Marie ? Quoi, Marie ? Je ne comprend plus rien.
Edouard : Je n'aurai pas du dire ça...
Arturo : Tu vas me le payer.
Elea : Vous êtes vraiment ridicules. Arrêtez maintenant.
Mais c'était trop tard, Arturo s'était jeté sur Edouard. Eleanor ne comprenait plus rien. Qu'est-ce que Marie venait faire dans cette histoire ? Elea n'avait jamais vu Arturo s'énervé de cette façon. Il faut dire qu'il était hyper-protecteur mais elle ne l'imaginait pas jaloux à ce point.
Finalement, c'est Edouard qui mis Arturo KO. Même s'il était musclé, il ne faisait pas le poids à Edouard qui, rappelons le, était culturiste.
Edouard : Je m'en vais ! Elea, je ne te pensais pas de si mauvais goût en terme de petit-ami.
Elea : Et bah bravo, merci pour cette scène ridicule...
Arturo : Merci à toi, Elea. Je suis déçu. Au lieu de me défendre devant cette ordure, tu n'as fait que m'enfoncer. C'est ça, ce que tu penses de moi ?
Elea : M-mais non ! Tu fais un drame avec n'importe quoi !
Arturo : Excuse-moi si je m'absente pendant un moment, moi aussi. J'ai besoin de me calmer. J'ai besoin de réfléchir.
Et il sortit à son tour.
Rholala Edouard qui réapparait alors qu'Elea et Arturo commençaient à parler bébés !
Hmm... Bizarre tout de même cette histoire hein !
Et effectivement, cette lampe mojito lui donne une teinte bien mentholée !
La voilà la fameuse lumière verte.
Arturo mènerait-il une double vie (ce qui expliquerait ses absences répétées ?) ? Le chapitre était très cool en tout cas !
Eleanor ne trouva pas le sommeil cette nuit là. Elle ne comprenait pas les intentions d'Arturo. Est-ce qu'il l'avait réellement quitté ? Qu'est-ce que ça voulait dire, absent pour un moment ? Qu'est-ce que c'était cette histoire avec Marie ?
Elle finit par s'endormir dans la matinée après une nuit d'insomnie. ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas dormi seule, et c'était étrange de ne pas avoir Arturo à ses côtés.
Les jours passèrent, il ne revint pas.
Elea continuait de travailler dans le bistrot. Elle était trop fatiguée pour sortir. La vie reprenait son court...
Un beau matin alors qu'elle était en congé, Eleanor reçut un appel de Mélanie. Sa meilleure amie lui demandait de venir au parc.
C'est une belle journée, pensa t-elle. Une petite sortie ne me fera pas de mal.
Mélanie : J'ai quelque chose à te dire.
Elea : T'es amoureuse de moi ?
Mélanie : Non, du tout, désolée.
Elea : Tu me brises le coeur.
Mélanie : Je voulais te dire que je ne suis pas venue toute seule.
Elea : Arturo ??
Mélanie : Dépêche toi, il t'attend.
Elea : Art? Pourquoi ici...? C'est un décor de comédie romantique, pas un endroit pour rompre.
Arturo : Qui a dit que je voulais rompre ?
Elea : Tu ne viens pas, tu ne réponds plus à mes messages, je ne te vois nul part... C'est comme ça que je l'ai interprété ?
Arturo : J'ai été con. J'aurais du revenir te voir une fois calmé, mais j'avais ma fierté et quelques trucs à régler.
Elea : Quelques trucs à régler ? Marie, j'en suis sûre.
Arturo : Quelques trucs... à acheter.
Il prit Eleanor dans ses bras et déposa un baiser sur sa joue.
Arturo : En fait, j'ai quelques choses à te demander.
Elea : Vas-y.
Il déposa un genoux à terre, et Eleanor ouvrit grands les yeux.
Arturo : Moi, Arturo Luis Gomez, te demande en ce lieu so comédie romantique de devenir ma femme. Et j'ajoute : s'il te plait s'il te plait s'il te plait s'il te plait.
Elea : C'est la demande en mariage la plus romantique que j'ai jamais entendu.
Arturo : Combien de fois on t'a demandé en mariage ?
Elea : 0.
Arturo : Maintenant, ça fait une.
Elea : Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu.
Arturo: Alors ?
Elea : Bien sûr que oui j'accepte !!!!!!!!!
Eleanor passa la bague à son doigt.
Elea : Comment tu as pu acheter ça ? Elle doit valoir une fortune.
Arturo : C'était pour la bonne cause.
Elea : Je t'aime.
Arturo : Moi aussi je t'aime. Sinon, ça serait bête de se marier.
Elea : En effet.
Eleanor et Arturo restèrent l'un contre l'autre, au parc. Il lui expliquait à quel point il était désolé d'avoir déserté l'appartement, désolé pour sa crise de jalousie (en précisant qu'Edouard était quand même un "sale c*n"), que rien ne se passait avec Marie. Il lui expliqua à quel point il était tombé amoureux d'elle et qu'il rêvait de fonder une famille, qu'Elea ferait une merveilleuse maman, que leur vie commune allait être parfaite. Eleanor était crédule, mais Eleanor savait que tout allait être vraiment parfait.
La journée touchait à sa fin, et Elea regarda un avion passer dans le ciel. Un jour, ils déménageraient sans doute.
Pour la première fois, cette idée de changement ne lui laissa pas un goût amer.
Merci pour vos commentaires précédents les filles, j'ai complètement oublié de vous répondre !
Et ouii, il fallait bien que j'ajoute un peu de drama dans cette histoire. Vous me connaissez, je ne peux pas vivre sans drama
Je poste un nouveau chapitre aujourd'hui car en ce moment c'est assez compliqué d'être "active", mes cousins et cousines sont souvent chez moi et j'essaye de profiter des heures où ils dorment encore pour ne pas prendre de retard dans cette histoire. Aucun problème donc si vous mettez du temps à commenter (si vous avez envie de commenter bien sûr !), j'vous laisse rattraper votre retard quand vous voulez
Désormais Arturo ne quittait plus l'appartement de sa bien-aimée. Ils étaient plus proches que jamais, même si plus la date du mariage approchait, plus ils se sentaient stressés. Eleanor était si heureuse que cela paraissait irréel. Tout ça, m'arriver à moi ? Elle avait l'impression de ne pas mériter autant de bonheur.
Elea : Tu te rends compte, petite grenouille, tout le chemin parcourru ? Il y a un monde entre l'époque où je t'ai trouvé au marché aux puces et maintenant.., je vais me marier !!
Arturo travaillait tôt le matin et Elea tard le soir. Elle profita de son absence pour se rendre sur la place des épices. Eleanor savait qu'Edouard si trouvait : même si les tensions entre lui et Arturo étaient apaisées, elle ne voulait plus l'inviter directement chez elle.
Edouard : Je suis content de te voir.
Elea : Moi aussi ! Comment va Sarah ?
Edouard : Elle va bien, mais ça pousse tellement vite les enfants, c'est pas croyable...
Elea : J'ai hâte d'avoir des enfants, mais pas qu'ils grandissent.
Edouard : Alors, c'est officiel ? Tu vas épouser Arturo ?
Elea : Oui, bien sûr. Je l'aime, Ed'. Je ne veux pas que cela abîme nos liens d'amitié tu sais...
Edouard : Je pense que rien ne sera comme avant. Mais je suis heureux pour toi.
ET PUIS QUOI ENCORE !!! C'est lui qui était en couple avec Alexia ! Et maintenant qu'il est seul, il compte me récupérer ? Désolé mon loulou, mais je ne t'aime plus.
Elea : Mélaniiiiiiiiiiiiiiiiiiie je suis trop heureuse de te voir. J'ai pleins de choses à te dire. J'ai acheté la robe qu'on avait choisi et j'ai peur qu'Arturo ne l'aime pas... Je suis méga trop stressée, je vais mourri !
Mélanie : Calme toi et vient d'abord faire un câlin à ta bonne vieille amie.
Elea : Oui... Mais ça va pas ? Tu as l'air toute triste.
Mélanie : Ce n'est rien... Disons que c'est le passé qui me rend triste. Je ne te l'ai jamais dit, mais je connais - ou, du moins, connaissais - la mère de Sarah... L'ex-femme d'Edouard.
Elea : Femme ?? Ils étaient mariés ??
Mélanie : Oui. J'étais encore jeune, j'avais seulement 18 ans quand j'ai rencontré Ed. Je savais qu'il était marié et pourtant j'ai été sa maîtresse.
Elea : QUOI ??????????????
Mel : Ne m'en veux pas, s'il te plait... Sa femme a finit par s'en aperçevoir. J'étais déjà en colocation avec Alexia a l'époque, on ne se connaîssait pas depuis longtemps mais on s'appréciait. Un jour, la femme d'Ed a débarqué chez nous, elle voulait se venger. Elle savait que la maîtresse d'Edouard habitait chez nous car elle l'avait vu rentrer dans l'appart un soir et ne pas en sortir.
Elea : Quoi ? Et ensuite ?
Mel : Alex a dit que c'était elle. J'ai une dette envers elle, tu comprends ? Elle a prit toute la responsabilité de l'échec du couple d'Edouard. Elle a dit qu'elle était sa maîtresse, et que je n'avais rien à voir avec lui.
Elea : Pourquoi est-ce qu'elle a fait ça ?
Mel : Je ne sais pas trop...
Elea : Tu aurais du me le dire avant, Mélanie. Je comprend mieux maintenant. Elle a fait ça pour que tu ais une dette envers elle... Elle peut se permettre de tout maintenant : ne pas payer sa part de loyer, être insupportable... Même Edouard est tombé dans le panneau : il est tombé amoureux d'elle et toi, tu ne peux rien y faire.
Mel : Tu as tout compris. Mais, s'il te plait, n'en parlons plus. J'avais besoin de me confier. C'était il y a dix ans, et je suis amoureuse de Pierre maintenant. C'est juste que parfois, ça me pèse.
Elea : Je serai toujours là pour toi Mélanie. ça va aller ! Tu es ma meilleure amie.
Mel : Tu es ma meilleure amie. Toi aussi, tu pourras toujours compter sur moi.
Eleanor était éprouvée par la révélation de Mélanie. Mais rien ne pouvait réduire son bonheur. Elle travaillait beaucoup pour pouvoir mettre de l'argent sur le côté et déménagé après le mariage.
Arturo fait beaucoup de siestes, remarqua t-elle. Qu'est-ce que ce sera quand il aura des bouts de chou sur les bras ?
San Myshuno commençait à lasser Elea. La ville était magnifique, mais elle avait envie de changement.
Elea : Arturo ?
Arturo : Oui ?
Elea : T'es vert.
Arturo : ..c'est de bonne guerre.
Vive le vert.
L'histoire d'Alexia and co est intéressante, ça serait assez cool je pense de te voir la développer à part dans ta galerie ou ailleurs sous la forme d'un one shot.
Haaan merci Lady ! C'est une bonne idée je n'y avais pas pensé. Je vais faire ça alors, dès que j'aurai le temps !
Ravis que l'idée t'inspire, j'ai hâte de lire tout ça alors !
Le mariage ! Enfin !
Bon, moi j'aurai pas accepté après qu'il revienne comme ça comme une fleur comme si de rien n'était !
Mais le temps coure, et ils ont des bébés à faire !
Effectivement, l'histoire de Mel, Alex et Ed est très intéressante, c'est chouette d'en apprendre plus !
J'ai tout lu d'un coup. Eh beh que de rebondissements. Tes personnages sont super attachants. J'ai hâte de découvrir où ils vont s'installer. Ils en auront mis du temps à se décider. J'avoue au départ je pensais qu'elle allait se mettre avec
. J'espère qu'on continuera de voir les personnages secondaires même quand ils auront une vie plus plan plan à la campagne. Hâte de lire la suite de ton challenge.
Merci les filles as always pour vos commentaires !
Misky, ça me fait plaisir de voir une nouvelle lectrice. ravie que l'histoire te plaise !
Pour les personnages secondaires, étant donné qu'en jeu j'ai déjà bien avancé la partie, je peux déjà te dire qu'ils vont être moins présents, c'est clair. Mais merci pour ta remarque, je vais faire en sorte de les intégrer un peu plus au niveau où je suis !
Le grand jour était arrivé. Le matin du mariage, ni Elea ni Arturo ne parlèrent beaucoup. Ils étaient tous les deux très stressés pour cet après-midi ! Faites que tout se passe bien, se dit Arturo. Comment le plus beau jour de sa vie peut proccurer autant d'angoisses ?
Eleanor vomit, ce matin là. Elle expliqua à Arturo que ses nausées étaient dues au stress, et qu'elle se sentait déjà beaucoup mieux. Ils n'avaient pas beaucoup de temps pour en discuter : Mélanie et Marie allaient arriver pour aider Eleanor à se préparer. Arturo, quand à lui, devait se rendre dans son ancien chez soi où Pierre allait le coacher - et surtout tenter de le détendre.
Les futurs mariés avaient organisé l'événement dans un endroit très spécial pour eux : le parc de San Myshuno. En plus de posséder une belle bâtisse comprenant bar, cuisine et divers petits salons, la ville proposait une arche et des bancs pour tous les couples désirant se marier ici. Les frais étaient conséquents, mais Elea voulait que tout soit parfait. Et par chance, il faisait beau, ce jour là.
Arturo fut ébloui par la robe de sa fiancé : Il ne la découvrait que maintenant ! Eleanor était fière de sa tenue et de sa coiffure : elle avait tout prévu avec Mélanie.
Mélanie, quant à elle, n'était pas vraiment ravie en arrivant au parc.
Mel : C'est magnifique... ça ne te donne pas envie de te marier, toi aussi ?
Pierre : Non.
Le couple avait invité ses plus proches amis : Pierre, Marie, Edouard (bien qu'Elea ait du longtemps débattre avec Arturo pour l'ajouter sur la liste des invités), sa fille Sarah, leur voisine Jesminder...
Alexia, bien sûr, n'était pas conviée.
En parlant d'Edouard et Arturo, Elea avait fait en sorte qu'il fasse la paix. Au moins le temps du mariage, avait-elle dit. Les deux hommes s'étaient serré la main en arrivant, et jouaient habilement au jeu de l'hypocrisie pour faire plaisir à la mariée.
Edouard : Bien le bonjour, Arturo Gomez, mon meilleur ami.
Arturo : Edouard ! Quelle joie de te compter parmis nous.
Mélanie : Elea ? Qu'est-ce que tu fais ?
Elea : Toilettes. Je reviens tout de suite !
Mélanie : Attends moi !!!
Marie : Art', je peux te parler une minute ?
Arturo : Bien sûr. Allons dehors.
Mélanie avait rejoint Eleanor dans la salle de bain.
Mel : Je sais que tu me caches quelque chose.
Elea : Quoi ? Je ne te cache rien du tout !
Mel : Me dis pas que c'est ce que je crois ...
Elea : .. SI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mel : Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu. Tu vas être maman ?
Elea : Oui !!
Mel : Je suis tellement émue Elea... Un mini-toi...
Elea : Et un mini-Arturo, quand même !
Mel : Il est au courant ?
Elea : Non. Je préfère attendre ce soir pour lui faire la surprise.
Mel : Il va être ravi.
Elea : J'espère...
Mel : Oh, Eleanor, c'est certain ! Il adore les gosses, il rêve d'en avoir depuis des années.
Les deux meilleures amies fut interrompues par les cloches qui sonnaient quatorze heures.
Elea : Oh, merde, c'est le moment. De quoi j'ai l'air ?? Je ne sens pas le vomis ?? Purée, je vais me gaméler, je le sens bien.
Mel : Calme toi ! Viens, il faut y aller.
Le parc était un endroit magnifique. Eleanor avait l'impression d'être dans un conte de fée en avançant vers l'arche.
Arturo : Rebonjour, ma presque femme.
Elea : Comment allez-vous, mon presque mari ?
Les invités s'étaient installés sur les bancs pour assister à l'échange d'anneaux. Mélanie, en bonne meilleure amie, pleurait à grosses gouttes, autant pour le mariage que pour la grossesse d'Eleanor.
Seule Marie restait en retrait. Déconfite.
Tout ce chemin parcourru, pensa Eleanor. C'est lui qu'il me fallait.
C'est un joli mariage. je me demande ce qu'elle lui voulait Marie et ce qu'il s'est passé entre ces deux. Il y a quelque chose de louche...
Merci ! Je suis assez fière du mariage, c'est la première fois que je réussi a en faire un convenable.
Quand Arturo et Eleanor devînrent officiellement mari et femme, des feux d'artifices en forme de coeurs illuminèrent le ciel.
Arturo : Ah oui.. ça, c'est particulièrement TROP comédie romantique.
Eleanor : C'était l'idée de Mélanie, je n'y peux rien ! Notre mariage est un cliché.
Arturo : Grave.
Ils éclatèrent de rire.
Les invités, après avoir versé quelques larmes et félicité les deux nouveaux jeunes mariés, passèrent à table. On laisse à Eleanor le soin de couper la pièce montée, mais la cuisinière avait pris du retard et les invités étaient affamées. Alors, ils se jetèrent sur la nourriture du bar. Et bien ! ça fera plus de gâteau pour nous deux.
Seule Marie mangeait seule, dehors. Elle n'aimait pas la façon dont Arturo lui avait présenté les choses, quelques heures plutôt. Tout ses espoirs s'étaient envolés. Elle essayait de se dire qu'Eleanor n'y était pour rien et qu'elle devait les laisser tranquille... Le laisser tranquille.
Quand la pièce montée fut enfin prête, Eleanor était seule dans un petit salon du premier étage. Les nausées étaient de retour, et elle ne savait pas encore commencer annoncer sa grossesse à Arturo. Après tout, il adorait les enfants, il l'avait dit lui même : mais financièrement parlant, comment ferez t-il ? Le mariage en lui même était coûteux. En plus de ça, ils devaient maintenant chercher une maison avec une chambre supplémentaire. Tous ses imprévus inquiétaient la jeune femme.
Arturo trouva son épouse soucieuse.
Arturo : Chérie, tu vas bien ?
Elea : Très bien. Excuse-moi. C'est juste que je suis trop heureuse d'être ta femme, alors je suis émue. C'est une journée pleine d'émotions.
Arturo : Pour moi aussi, ma puce. Tu sais que je t'aime ?
Elea : Oui je le sais. Moi aussi je t'aime.
Elea : C'est du passé, Art. Regarde aujourd'hui : tu t'es bien entendu avec Edouard.
Arturo : ... ah, oui, c'est vrai. En tout cas je t'aimerai toujours. Je t'en fais la promesse.
Voilà qui réussit à calmer Eleanor. Plus les heures passaient, plus elle se rapprochait du moment où elle devrait lui dire la vérité.
Arturo : Tu sais quoi ?
Elea : Je sais. On est vert. Va t'assoir. J'ai quelque chose à t'annoncer...
Ah mais tu coupes en pleine intrigue. tu es dure là xD
Je me demande comment Arturo va réagir à l'annonce. Et Marie c'est sa maitresse ? Elle est enceinte de lui aussi ? En tout cas il y a eu quelque chose c'est sûr.
Le vert, la némésis ultime d'Eleanor.
Les deux derniers chapitres étaient ultra mignons !
Merci les filles ça me fait plaisir !
Héhé il fallait bien laisser un peu de supsens
Bon je vous préviens, certaines questions vont rester en suspens quelques temps mais finiront par être réglées (ou pas) je vous le garantis !
- Toi, enceinte ? demande Arturo, stupéfait.
- Moi, enceinte, répondit Eleanor. Nous, parents dans 9 mois.
- Moi plus heureux des hommes. Moi aimer toi.
Ils éclatèrent de rire, rire mêlé de joie et d'émotion.
* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
Cela faisait déjà trois mois qu'Eleanor était enceinte. La nouvelle avait ravi Arturo qui était prêt à tout pour offrir un meilleur cadre de vie à sa nouvelle épouse et à son futur enfant. La jeune mariée était rassurée par l'enthousiasme de son mari. Le couple décida d'attendre de trouver LA maison parfaite avant de déménager. Cela plaisait à Elea qui pouvait se reposer avant d'entamer un déménagement épuisant.
Arturo : Hmm appétissant... J'imagine que c'est ça, le côté obscure de la procréation. Nettoyer les toilettes souillées par une maman nauséeuse.
Elea : Fais moi un sourire.
Arturo soupira et offra un sourire à sa femme.
Arturo : Heureusement que je suis un mari dévoué ! Je me demande comment je fais pour manger avec la surprise que tu as laissé dans les toilettes ce matin.
Elea : Mais quel amour courtois. Tu braves les plus dures épreuves pour le coeur de ta belle.
Arturo : Héhé oui, je suis un preux chevalier.
Le couple finit par trouver leur futur chez-eux... Et la date officielle de déménagement finit par arriver, elle aussi. Il était temps de dire adieu à San Myshuno.
Arturo et Elea avaient fait leurs adieux à leurs amis la veille, mais ils savaient tout deux que ce n'était qu'un au revoir : Mélanie avait promis à sa meilleure amie de passer la voir le plus souvent possible. Et puis, la nouvelle ville du couple n'était pas très loin de la cité.
Le voyage ne fut donc pas très long. Arturo avait passé les dernières semaines à apporter les meubles dans la nouvelle maison, accompagné des amis du couple, pendant qu'Elea se tournait les pouces en encourageant son amoureux. Ils avaient aussi vendu les meubles qu'ils avaient décider de ne pas emmener à Willow Creek.
Elea : Enfin arrivés !!!!!!!!!
Arturo : Bienvenue chez nous ma chérie.
La maison était petite mais douillette. Même si ce n'était pas la première fois qu'ils venaient, Elea restait émerveillée par l'intérieur.
Elea : Art je suis tellement heureuse !
Arturo : Moi aussi. Notre vie à deux commence vraiment à partir d'aujourd'hui !
Elea : On va être très heureux ici pas vrai ?
Arturo : Promis.
La première chose que fit la nouvelle propriétaire des lieux fut de prendre une longue douche. Elle n'aimait pas trop les voyages en voiture et maintenant, elle voulait se détendre. Cette journée devait être parfaite !
Elea : Tu te débrouilles ?
Art : Euh... C'est pas encore génial, mais je te fais une nouvelle promesse.
Elea : Que de promesses, décidément !
Art : Non, là c'est sérieux. Je vais devenir un cuisiner hors-pair. Pour toi et pour ce petit bébé qui prend toute la place dans ton ventre.
Elea : Non mais oh ! Traîte moi de grosse tant que tu y es.
Elea était déjà épuisée. Il faut dire qu'il était mouvementé ce premier trimestre ! Elle alla donc faire une sieste, inaugurant le nouveau lit.
Arturo : La question est : pourquoi mon fromage a une texture de brique ?
Elea : Arturoooooooooooo ?? Tu m'entends ? Pourquoi les sandwichs ont une texture de brique ?
Arturo était heureux pour une raison supplémentaire : Ici, à Willow Creek, il y avait des étangs, la rivière, des lacs. Il pouvait donc pécher autant qu'il le souhaitait ! C'est ce qu'il fit quand le jour commençait à décliner. Il aimait l'ambiance calme du quartier résidentiel.
Elea : Allô, Mel ? Oh si tu savais comment je suis heureuse !! Tout va bien ici. Je crois qu'on est bien parti pour passer une vie d'enfer ici !
Un chapitre tout mignon. Elle est enthousiaste Elea. ^^' Vivement l'accouchement