[Clos] Raconte moi une histoire - Etape 3
Maintenant que votre héros a rencontré son adversaire, ce dernier va tout tenter pour lui mettre des bâtons dans les roues. Hé oui le but du méchant (l'ait-il vraiment ?), c'est d'empêcher le protagoniste d'atteindre son objectif, quel qu'il soit. Mais votre héros a plus d'un tour dans son sac ou du moins des alliés pour venir lui donner un coup de main et il ne baissera pas les bras dès la première embûche.
Nous allons donc vous demander pour cette étape de nous raconter les péripéties de votre histoire qui sont les obstacles que votre personnage va rencontrer au long de son périple et la manière dont il va les gérer. Mais c'est à vous et vous seul de décider s'il arrivera ou non à les surmonter. Peut-être n'avez-vous pas envie de voir votre héros gagner ?
Vous commencez à avoir l'habitude, c'est le moment de vous donner votre contrainte. Pleurez pas, elle ne sera pas bien compliquée. Cette fois-ci, elle concernera votre image : quelque soit la situation elle devra se dérouler en extérieur. Mais extérieur ne désigne pas forcément une grande étendue de verdure affriolante : la scène ne pourra certes se dérouler en aucun vas à l'intérieur d'un bâtiment mais elle pourrait très bien se passer devant la façade d'une maison, dans la rue, sur un bateau, dans les airs, sur une dune de sable... Vous voyez que vous avez pleins de possibilités !
-Vous allez devoir fournir une image décrivant les péripéties de votre histoire.
-Une fois la participation postée, elle ne pourra plus être modifiée !
-La contrainte de cette étape est que votre image devra se dérouler en extérieur.
-Votre image ne devra pas dépasser les 750px de large mais un lien vers le format original est accepté.
-Vous devrez aussi accompagner votre image d'un texte décrivant la scène.
-Le style du texte est vôtre et vous aurez de nombreuses possibilités de nous raconter votre conte : poésie, narrateur omniscient, langage sms... non peut-être pas ça en fait. Du moins, faites travailler votre imagination ! Sa longueur ne devra cependant pas dépasser les 800 mots.
-Vous pouvez faire appel aux Helpers pour corriger votre texte : ils sont là pour faire disparaître les vilaines fautes qui pourraient entacher la qualité de votre texte.
-L’utilisation de CC et retouches sont autorisées.
-Ce concours est ouvert à toutes les générations du jeu.
-N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous sembleront nécessaires, l'équipe d'animation est là pour vous apporter les réponses.
-Vous aurez jusqu'au 7 septembre 20h, pour poster votre participation. Après quoi un vote sera mis en place.
Chef Opérateur: Moteur... Caméra...
Ingénieur du son: Ça tourne... Silence sur le plateau...
Clapman: La poupée. Scène 5. Prise 7. Clap !
Réalisateur: Et... Action !
Acteur: Dis-le-moi encore.
Actrice: Je t'aime.
Acteur: Encore...
Actrice: Je t'aime.
Soudain l'actrice s'interrompt, gênée par l'intrusion d'un photographe sur le plateau.
Actrice: Non, ne prenez pas de photos s'il vous plaît...
Pas de photos, je suis une comédienne vous savez, je sais faire des choses bien...
Réalisateur: Coupez !! Assistants !! virez-moi ce putain de photographe ! il n'a rien à faire ici.
Romy: Où est Lee, je veux Lee !!
Réalisateur: Mon Dieu, non c'est pas vrai !
Maquilleuse: Elle arrive.
Lee: Romy a besoin d'une pause, libérez le plateau svp...
Réalisateur: Non mais vous vous prenez pour qui ? Vous n'avez pas à décider, vous savez combien coûte une seule minute de perdue sur ce tournage ?
Lee: Pour son agent, libérez ce plateau, je vous le demande une dernière fois.
Réalisateur: 5 minutes, pas une de plus... Pause de 5 minutes pour tout le monde !!
Romy: Je n'y arrive plus Lee... je suis au bord du gouffre, je le sens.
Lee: Tu es surmenée, c'est normal, tu veux un xanax ?
Romy: Je la vois de plus en plus souvent...
Lee: Qui donc ?
Romy: Cette petite fille, elle me ressemble, j'ai l'impression que c'est moi petite.
Lee: Ce tournage est éprouvant et te perturbe, c'est normal, il faut te ressaisir.
Romy: Non, je l'ai vu dans ma loge et puis aussi lors des répétitions, elle me parle, jette sur moi un regard de pitié, comme si elle avait honte de moi. J'ai l'impression de devenir folle.
Lee: Ressaisis -toi, c'est le sujet de ce film qui réveille en toi de mauvais souvenirs.
Romy: C'est la fin Lee, je le sens...
Lee: Romy, tu es une actrice talentueuse, la meilleure de ta génération.
Romy: Je ne suis qu'une poupée Lee. Une poupée que l'on habille, déshabille, maquille et démaquille. Les gens ne me voient pas telle que je suis vraiment. Je ne pourrais pas jouer le sex symbol encore bien longtemps, je vieillis. Ma peau se fane. J'ai remarqué encore deux nouvelles rides aux coins de mes yeux ce matin.
Lee: Tu es magnifique.
Romy: Ça ne suffit plus, je ne suis pas devenue l'actrice que je voulais être. Je ne suis qu'une poupée Lee, une vulgaire poupée que l'on expose au gré de ses envies. Ce réalisateur me traite comme du bétail.
Lee: Romy, je t'en prie...
Romy: Ma mère aussi n'était qu'une poupée et elle en est morte, je finirais comme elle. Depuis ma plus tendre enfance, j'ai essayé de ne pas reproduire ce que ma mère était et pourtant tu vois tout ceci m'a rattrapé. J'ai l'impression de devenir folle. Mes frères avaient raison...
Lee: Chasse ces idées sombres de ton esprit. Quand tu as signé ce contrat tu savais que le chemin serait difficile, ne craques pas, je t'en prie Agatha ressaisis mon Dieu...
Romy: Pitié Lee, ne m'appelle pas comme cela, si j'ai choisi de changer de prénom c'est pour oublier.
Lee: On oublie jamais son passé, ma douce. Si tu romps ton contrat, ta carrière sera finie. Est-cela que tu souhaites ?
Romy: Moi ce que je voulais, c'est être reconnue pour mon talent mais il n'en est rien. On ne voit uniquement l'image dont les gens ont envie de moi. Le fantasme. La fille sexy qui se déhanche et qui sourit mais je n'arrive plus à garder ce sourire sur mes lèvres.
Le masque est tombé, je suis finie.
Réalisateur: Ça y est ? sa crise est terminée ? on peut reprendre ?
Lee: Romy est épuisée...
Réalisateur: Si elle arrêtait ses cocktails champagne et Xanax, elle se sentirait peut-être mieux, non ?
Lee: Vous êtes odieux, un peu de respect, vous savez à qui vous vous adressez ?
Réalisateur: À une actrice, à une simple actrice comme il en existe par milliers. Ce ne sont pas ses états d'âme qui vont m'émouvoir.
Romy: Je suis désolée mais j'arrête. Le spectacle est terminé.
Lee: Romy, allons dans ta loge...
Romy: Non, ma décision est prise, je ne serais plus celle que vous voulez que je sois.
Réalisateur: Très bien, une centaine de filles attendent et ne se feront pas prier pour prendre ta place. Personne n'est irremplaçable. Tu le sais ça ? Tu en as conscience ?
Tu te crois au dessus de tout ? Alors maintenant, soit tu vas bosser, soit je te vire...
Agatha avait tenté d'oublier mais les souvenirs avaient refait surface. Elle savait désormais que cette petite fille apparaissait pour la prévenir que son destin lui échappait. Une mise en garde en quelque sorte. Un signal d'alarme qui résonnait dans son esprit et qu'elle seule pouvait arrêter.
La forêt était merveilleuse. Feuillages argentés, lianes torsadées, fleurs aux infinies couleurs… Mô avait retrouvé son âme d’enfant dans cet environnement aussi sauvage que divin. Il ne se préoccupait guère des ombres mouvantes qui se pétrifiaient à son approche. Tranquillement, le vieil homme enfonçait avec délectation ses pieds dans l’humus. La lumière semblait émaner du sol, les racines des plantes en étaient gorgées. La terre était parsemée de délicates fleurs dont les étamines étincelaient comme des diamants. Fasciné, il s’accroupit pour en cueillir une puis se ravisa. En aucune façon, il ne désirait altérer la beauté de cet endroit.
Mô poursuivit sa route, porté par la curiosité. Les arbres gagnèrent en hauteur et le vert de leurs feuilles s’assombrirent. Le paysage évoquait de plus en plus les descriptions qu’il était fait des temps bénis. Quand soudain, au détour d’un bosquet, il fut attaqué par trois petites silhouettes aux yeux clairs. Il aurait eu le cœur transpercé par leurs lances si leur chef n’était intervenu. Le vieil homme fut surpris de rencontrer un homme au regard d’azur qui s’excusa aussitôt : il se dit d’une grande fraternité avec ses condisciples, du moins avec les enfants et les vieillards. Il ne réservait pas le même traitement de faveur aux hommes dans leur pleine vitalité, ajouta-t-il en tapotant le coutelas accroché à sa ceinture. Il invita Mô à partager son repas. Il vivait dans une grotte au confort rudimentaire et avait trois enfants dociles à son service. Roi miteux d’une terre inhospitalière, il se livrait à une lutte sanglante avec d’autres survivants de cette quête maudite. Ici, au moins, il jouissait de la liberté et, certains soirs comme celui-ci, s’endormait sous l’œil torve des cieux étoilés.
Mô fut fasciné par ce carré de ciel qui se révélait sans pudeur. Il demanda s’il avait déjà aperçu l’astre suprême, l'autre s'esclaffa : « Le Soleil n’existe que dans les légendes. »
Après une nuit reposante, le vieil homme refusa la protection de son hôte mais lui emprunta la barque qu’il avait construite à l’époque où sa foi en la Prophétie le poussait à un voyage sans retour à travers les jardins du bout du monde. Personne n’était revenu vivant de ces marécages, que des ossements et des embarcations brisées. Il faisait une chaleur insoutenable sous l’épais feuillage. L’eau paraissait si fraiche et les fruits si mûrs et appétissants qu’ils rayonnaient. En cela, la vieillesse avantageait Mô : il ne ressentait ni la faim ni la soif. Mais la chaleur embrouillait les paroles sacrées et les jardins semblaient interminables qu’il se mit à douter… Devait-il croquer dans un fruit pour que les marécages lui ouvrent la route jusqu’aux Pierres de Feu ?
Soudain, le courant s’accéléra.
Finalement, il put partir vers cette région inconnue prétextant, que si cette menace été bien réelle, à défaut de les aider il fallait au moins s'assurer de sa véracité. Eva quant à elle, n'avait demandé la permission à personne et avait décidé de partir avec lui. La curiosité de la jeune fille étant tout aussi développé que son envie de parcourir le monde.
Et bon dieu, qu'il aurait souhaité que tout cela ne soit qu'un ramassis de veilles superstitions et hallucinations de fous.
Le groupe avait parcouru des centaines de kilomètres dans les sables brûlant. Jusqu'à croire que jamais ils ne parviendraient à quitter ses terres de mort.
Ils avaient fini par atteindre un lieu qu'Eva et Ace aurait volontiers décrit comme le paradis. Du moins à leur arrivée.
Le sable et la chaleur avaient progressivement laissé leur place à des espaces de verdure. Des forêts fournies et verte remplaçant aisément les dunes de sable et les rivières fraîches s'écoulant à la place de maigre filet de boue.
Néanmoins, ce paradis était à bien des égards encore plus meurtriers que le désert. Entre les précipices cachés par la végétation, les serpents tombant des branches et les grands prédateurs, réussissant à tenir tête à un caracal adulte. Il fut difficile pour le groupe de ne perdre personne.
Le pire arriva le jour suivant.
Ace n'arrivait plus à savoir comment cela avait réussi à dérapé aussi vite. Il se souvenait juste du cri d'alerte poussé par Victoire et du groupe se disperser dans là forêt.
« Ils sont là ! Avait-elle hurlé en poussant tout le monde à fuir. »
Ace avait saisit précipitamment le poigné de son amie et tout deux s'était mit à courir droit devant eux.
Puis son pied avait heurté quelque chose. Un caillou, un tronçon de bois ou une épaisse racine, difficile de savoir. Le résultat fut qu'il se sentit tombé en avant, alors qu'Eva tenta vainement de le rattraper.
Le corps de Ace, s'écroula au sol, le secouant vivement. Son nez heurté, une pierre et la douleur se mêlèrent rapidement à un flot de sang.
C'est à ce moment précis. Entre les affres de la douleur et de l'étourdissement qu'il entendit un rugissement roque venir de derrière lui. Eva s'était agenouillée à côté de lui.
Arrivant d'un pas lourd, trois créatures difformes sortir des fourrés. De presque 2 mètres de haut, ces monstres avaient l’apparence d'un grand chacal. Leurs mâchoires formées pour déchirer la chaire, salivé à la vue des deux proies devant elles. Au sommet de leur carne, étrangement des cornes de cerf avaient été comme planté grossièrement. Comme ci cela avait été pour leur faire une blague.
Ace savait qu'à présent que les Wendigos n'avaient rien de légende. Il saisit lentement le long couteau attaché à sa ceinture et se releva tant bien que mal. Sa tête et son visage recouvert de sang finissant d'exciter les bêtes. Eva, n'avait pas bougé. Comme paralyser par ce qui allait très certainement arriver. Ace lui, fixait son arme. Il aurait une chance. Une chance pour sauver leurs vies.
Dernière édition par Caroline le 2016-09-12, 13:59, édité 6 fois
Chouette
Il n'y a plus qu'à se mettre au boulot.
Cette étape parfaitement à la suite de l'histoire d'Olympe !
En selle tout le monde ! Les récits épiques arrives !
6 jours damn it j'ai rien fait et je bloque
J'étais détendue, je pensais qu'on avait jusqu'au 7
Je me met un coup de pied aux fesses pour tout boucler d'ici demain soir.
Ahaahhh J'ai rien fait encore !
Il y a eu un petit cafouillage dans le titre, ce sont les votes qui débutent le 7, l’étape est censée se finir le 6 comme indiquée dans les règles et le planning.
Vous voulez une rallonge d'un jour ?
s'il te plais !
@Sucréomiel a écrit:
J'étais détendue, je pensais qu'on avait jusqu'au 7
Je me met un coup de pied aux fesses pour tout boucler d'ici demain soir.
Mdr moi aussi pourtant je suis persuadé avoir lu 7 quelque part...il y a eu un changement de date ?
J'ai rien commencé à part d'y réfléchir et d'en discuter avec Dada...
Ouf, j'avais peur d'être le seul boulet
Mdr les deux boulets au fond de la classe près du radiateur
A mon avis c'est à cause de Caro, elle a dû faire une journée porte ouverte dans sa cave...du coup tout le monde fracas
Bon courage à vous et à Flash aussi
Comme je l'ai dit Will, le titre comprenait une erreur.
Mais on vous accorde une rallonge pour vous dédomager et vous avez bien jusqu'au 7 septembre 20h pour rendre votre participation.
Oh mince concours.
Comment je vais faire.
Ah oui avec la rentrée, ça va pas être évident pour toi Flash
Hello voici ma participation pour l'avant dernière étape
Chef Opérateur: Moteur... Caméra...
Ingénieur du son: Ça tourne... Silence sur le plateau...
Clapman: La poupée. Scène 5. Prise 7. Clap !
Réalisateur: Et... Action !
Acteur: Dis-le-moi encore.
Actrice: Je t'aime.
Acteur: Encore...
Actrice: Je t'aime.
Soudain l'actrice s'interrompt, gênée par l'intrusion d'un photographe sur le plateau.
Actrice: Non, ne prenez pas de photos s'il vous plaît...
Pas de photos, je suis une comédienne vous savez, je sais faire des choses bien...
Réalisateur: Coupez !! Assistants !! virez-moi ce putain de photographe ! il n'a rien à faire ici.
Romy: Où est Lee, je veux Lee !!
Réalisateur: Mon Dieu, non c'est pas vrai !
Maquilleuse: Elle arrive.
Lee: Romy a besoin d'une pause, libérez le plateau svp...
Réalisateur: Non mais vous vous prenez pour qui ? Vous n'avez pas à décider, vous savez combien coûte une seule minute de perdue sur ce tournage ?
Lee: Pour son agent, libérez ce plateau, je vous le demande une dernière fois.
Réalisateur: 5 minutes, pas une de plus... Pause de 5 minutes pour tout le monde !!
Romy: Je n'y arrive plus Lee... je suis au bord du gouffre, je le sens.
Lee: Tu es surmenée, c'est normal, tu veux un xanax ?
Romy: Je la vois de plus en plus souvent...
Lee: Qui donc ?
Romy: Cette petite fille, elle me ressemble, j'ai l'impression que c'est moi petite.
Lee: Ce tournage est éprouvant et te perturbe, c'est normal, il faut te ressaisir.
Romy: Non, je l'ai vu dans ma loge et puis aussi lors des répétitions, elle me parle, jette sur moi un regard de pitié, comme si elle avait honte de moi. J'ai l'impression de devenir folle.
Lee: Ressaisis -toi, c'est le sujet de ce film qui réveille en toi de mauvais souvenirs.
Romy: C'est la fin Lee, je le sens...
Lee: Romy, tu es une actrice talentueuse, la meilleure de ta génération.
Romy: Je ne suis qu'une poupée Lee. Une poupée que l'on habille, déshabille, maquille et démaquille. Les gens ne me voient pas telle que je suis vraiment. Je ne pourrais pas jouer le sex symbol encore bien longtemps, je vieillis. Ma peau se fane. J'ai remarqué encore deux nouvelles rides aux coins de mes yeux ce matin.
Lee: Tu es magnifique.
Romy: Ça ne suffit plus, je ne suis pas devenue l'actrice que je voulais être. Je ne suis qu'une poupée Lee, une vulgaire poupée que l'on expose au gré de ses envies. Ce réalisateur me traite comme du bétail.
Lee: Romy, je t'en prie...
Romy: Ma mère aussi n'était qu'une poupée et elle en est morte, je finirais comme elle. Depuis ma plus tendre enfance, j'ai essayé de ne pas reproduire ce que ma mère était et pourtant tu vois tout ceci m'a rattrapé. J'ai l'impression de devenir folle. Mes frères avaient raison...
Lee: Chasse ces idées sombres de ton esprit. Quand tu as signé ce contrat tu savais que le chemin serait difficile, ne craques pas, je t'en prie Agatha ressaisis mon Dieu...
Romy: Pitié Lee, ne m'appelle pas comme cela, si j'ai choisi de changer de prénom c'est pour oublier.
Lee: On oublie jamais son passé, ma douce. Si tu romps ton contrat, ta carrière sera finie. Est-cela que tu souhaites ?
Romy: Moi ce que je voulais, c'est être reconnue pour mon talent mais il n'en est rien. On ne voit uniquement l'image dont les gens ont envie de moi. Le fantasme. La fille sexy qui se déhanche et qui sourit mais je n'arrive plus à garder ce sourire sur mes lèvres.
Le masque est tombé, je suis finie.
Réalisateur: Ça y est ? sa crise est terminée ? on peut reprendre ?
Lee: Romy est épuisée...
Réalisateur: Si elle arrêtait ses cocktails champagne et Xanax, elle se sentirait peut-être mieux, non ?
Lee: Vous êtes odieux, un peu de respect, vous savez à qui vous vous adressez ?
Réalisateur: À une actrice, à une simple actrice comme il en existe par milliers. Ce ne sont pas ses états d'âme qui vont m'émouvoir.
Romy: Je suis désolée mais j'arrête. Le spectacle est terminé.
Lee: Romy, allons dans ta loge...
Romy: Non, ma décision est prise, je ne serais plus celle que vous voulez que je sois.
Réalisateur: Très bien, une centaine de filles attendent et ne se feront pas prier pour prendre ta place. Personne n'est irremplaçable. Tu le sais ça ? Tu en as conscience ?
Tu te crois au dessus de tout ? Alors maintenant, soit tu vas bosser, soit je te vire...
Agatha avait tenté d'oublier mais les souvenirs avaient refait surface. Elle savait désormais que cette petite fille apparaissait pour la prévenir que son destin lui échappait. Une mise en garde en quelque sorte. Un signal d'alarme qui résonnait dans son esprit et qu'elle seule pouvait arrêter.
Merci Will
Mesdames et messieurs ?
Je vois que je ne suis pas la seule à arriver à la dernière minute...
La forêt était merveilleuse. Feuillages argentés, lianes torsadées, fleurs aux infinies couleurs… Mô avait retrouvé son âme d’enfant dans cet environnement aussi sauvage que divin. Il ne se préoccupait guère des ombres mouvantes qui se pétrifiaient à son approche. Tranquillement, le vieil homme enfonçait avec délectation ses pieds dans l’humus. La lumière semblait émaner du sol, les racines des plantes en étaient gorgées. La terre était parsemée de délicates fleurs dont les étamines étincelaient comme des diamants. Fasciné, il s’accroupit pour en cueillir une puis se ravisa. En aucune façon, il ne désirait altérer la beauté de cet endroit.
Mô poursuivit sa route, porté par la curiosité. Les arbres gagnèrent en hauteur et le vert de leurs feuilles s’assombrirent. Le paysage évoquait de plus en plus les descriptions qu’il était fait des temps bénis. Quand soudain, au détour d’un bosquet, il fut attaqué par trois petites silhouettes aux yeux clairs. Il aurait eu le cœur transpercé par leurs lances si leur chef n’était intervenu. Le vieil homme fut surpris de rencontrer un homme au regard d’azur qui s’excusa aussitôt : il se dit d’une grande fraternité avec ses condisciples, du moins avec les enfants et les vieillards. Il ne réservait pas le même traitement de faveur aux hommes dans leur pleine vitalité, ajouta-t-il en tapotant le coutelas accroché à sa ceinture. Il invita Mô à partager son repas. Il vivait dans une grotte au confort rudimentaire et avait trois enfants dociles à son service. Roi miteux d’une terre inhospitalière, il se livrait à une lutte sanglante avec d’autres survivants de cette quête maudite. Ici, au moins, il jouissait de la liberté et, certains soirs comme celui-ci, s’endormait sous l’œil torve des cieux étoilés.
Mô fut fasciné par ce carré de ciel qui se révélait sans pudeur. Il demanda s’il avait déjà aperçu l’astre suprême, l'autre s'esclaffa : « Le Soleil n’existe que dans les légendes. »
Après une nuit reposante, le vieil homme refusa la protection de son hôte mais lui emprunta la barque qu’il avait construite à l’époque où sa foi en la Prophétie le poussait à un voyage sans retour à travers les jardins du bout du monde. Personne n’était revenu vivant de ces marécages, que des ossements et des embarcations brisées. Il faisait une chaleur insoutenable sous l’épais feuillage. L’eau paraissait si fraiche et les fruits si mûrs et appétissants qu’ils rayonnaient. En cela, la vieillesse avantageait Mô : il ne ressentait ni la faim ni la soif. Mais la chaleur embrouillait les paroles sacrées et les jardins semblaient interminables qu’il se mit à douter… Devait-il croquer dans un fruit pour que les marécages lui ouvrent la route jusqu’aux Pierres de Feu ?
Soudain, le courant s’accéléra.
Merci Sucrée c'est tout bon !
Time, Flash, où êtes-vous ?
Je suis un peu en retard. . .Et pas du tout contente de ce que j'ai fait Enfin c'est comme ça.
Etape trois :
Finalement, il put partir vers cette région inconnue prétextant, que si cette menace été bien réelle, à défaut de les aider il fallait au moins s'assurer de sa véracité. Eva quant à elle, n'avait demandé la permission à personne et avait décidé de partir avec lui. La curiosité de la jeune fille étant tout aussi développé que son envie de parcourir le monde.
Et bon dieu, qu'il aurait souhaité que tout cela ne soit qu'un ramassis de veilles superstitions et hallucinations de fous.
Le groupe avait parcouru des centaines de kilomètres dans les sables brûlant. Jusqu'à croire que jamais ils ne parviendraient à quitter ses terres de mort.
Ils avaient fini par atteindre un lieu qu'Eva et Ace aurait volontiers décrit comme le paradis. Du moins à leur arrivée.
Le sable et la chaleur avaient progressivement laissé leur place à des espaces de verdure. Des forêts fournies et verte remplaçant aisément les dunes de sable et les rivières fraîches s'écoulant à la place de maigre filet de boue.
Néanmoins, ce paradis était à bien des égards encore plus meurtriers que le désert. Entre les précipices cachés par la végétation, les serpents tombant des branches et les grands prédateurs, réussissant à tenir tête à un caracal adulte. Il fut difficile pour le groupe de ne perdre personne.
Le pire arriva le jour suivant.
Ace n'arrivait plus à savoir comment cela avait réussi à dérapé aussi vite. Il se souvenait juste du cri d'alerte poussé par Victoire et du groupe se disperser dans là forêt.
« Ils sont là ! Avait-elle hurlé en poussant tout le monde à fuir. »
Ace avait saisit précipitamment le poigné de son amie et tout deux s'était mit à courir droit devant eux.
Puis son pied avait heurté quelque chose. Un caillou, un tronçon de bois ou une épaisse racine, difficile de savoir. Le résultat fut qu'il se sentit tombé en avant, alors qu'Eva tenta vainement de le rattraper.
Le corps de Ace, s'écroula au sol, le secouant vivement. Son nez heurté, une pierre et la douleur se mêlèrent rapidement à un flot de sang.
C'est à ce moment précis. Entre les affres de la douleur et de l'étourdissement qu'il entendit un rugissement roque venir de derrière lui. Eva s'était agenouillée à côté de lui.
Arrivant d'un pas lourd, trois créatures difformes sortir des fourrés. De presque 2 mètres de haut, ces monstres avaient l’apparence d'un grand chacal. Leurs mâchoires formées pour déchirer la chaire, salivé à la vue des deux proies devant elles. Au sommet de leur carne, étrangement des cornes de cerf avaient été comme planté grossièrement. Comme ci cela avait été pour leur faire une blague.
Ace savait qu'à présent que les Wendigos n'avaient rien de légende. Il saisit lentement le long couteau attaché à sa ceinture et se releva tant bien que mal. Sa tête et son visage recouvert de sang finissant d'exciter les bêtes. Eva, n'avait pas bougé. Comme paralyser par ce qui allait très certainement arriver. Ace lui, fixait son arme. Il aurait une chance. Une chance pour sauver leurs vies.
Dernière édition par Time0Less le 2016-09-07, 20:16, édité 1 fois
Moi je vais pas pouvoir rendre ma copie, je suis désolé. Je suis encore en train de bosser j'ia rien pu faire cette aprem. Encore désolé ... ^^
Oh Flash et le boypower alors ? Mais bon avec le rythme de la rentrée, je te comprends